
Le gouvernement du Zimbabwe a donné à tous les étrangers menant des activités dans les secteurs réservés aux nationaux de fermer boutique à compte du 1er janvier, sous peine de poursuites, a rapporté vendredi le journal gouvernemental Herald.
Citant le secrétaire général du ministère de l'Indigénisation et de l'autonomisation économique, George Magosvongwe, le journal a indiqué que les ressortissants étrangers dirigeant des entreprises dans 14 secteurs réservés doivent se conformer à la règlementation zimbabwéenne en matière d'indigénisation avant la fin de l'année, au risque de se faire arrêter.
“Je confirme que certaines entités non-indigènes continuent leurs activités dans les secteurs réservés et le dernier délai qui leur est fixé est le 1er janvier 2014 pour se conformer à l'ordre de renoncer à leurs avoirs dans ces secteurs”, a encore indiqué le journal, cité les propos de George Magosvongwe aux parlementaires.
Les secteurs réservés comprennent notamment les détaillants et grossistes, les coiffeurs, les salons de coiffure et de beauté, les boulangeries, les agences de placement, les bars et le secteur meunier.
Cette mesure devrait affecter de nombreux ressortissants africains et asiatiques qui s'activent dans ces secteurs.
Le secteur du commerce de détail au Zimbabwe est caractérisé par une forte présence d'étrangers notamment des Nigérians et des Chinois, une situation que cherche à renverser la politique du gouvernement en matière d'indigénisation, dans le but d'émanciper économiquement ses citoyens.
Ils gèrent des boutiques à Harare, vendant divers produits tels que les habits, les denrées, les pièces de rechange et les composants électriques. Les night-clubs et les débits de boissons sont également très nombreux aux mains des étrangers.
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