"D’abord la réconciliation nationale, ensuite la nouvelle constitution" tel est le message adressé lundi par Konan Kouadio Siméon (KKS) au président Alassane Ouattara.
En effet, dans une lettre ouverte au président de la République transmise à KOACI.COM, le Président du mouvement Initiatives Pour la Paix (IPP) considère que, selon lui, faute de réconciliation, il ne peut prétendre passer à une nouvelle République.
Pour justifier son propos, le candidat aux élections Présidentielles 2010 et 2015 affirme que "les populations restent divisées", qu' "une partie de la population et non des moindres ne se sent pas concernée par les consultations électorales", que "plusieurs dizaines de milliers de vos compatriotes se trouvent en exil et d’autres en prison" et enfin que "tous les partis politiques se trouvent curieusement tous émiettés et en crise de légitimité ou de légalité."
"Dois-je vous rappeler votre noble engagement du rassemblement des filles et des fils de la nation autour de la République ? Et votre promesse de ne laisser aucun citoyen au bord de la route ?" s'interroge par ailleurs KKS qui rappellera que, toujours selon lui, "la constitution de 2000, même votée à l’appel unanime des acteurs à 86% n’a pu éviter le chaos à notre pays "
Pour finir, le président de l'IPP indique qu'il ne fera aucune objection sur le principe d’une simple révision ou modification n’aboutissant pas à une nouvelle république.
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