
L'ONU, l'Union africaine et l'Afrique de l'Ouest ont exigé jeudi la
dissolution "immédiate" de l'ex-junte malienne qui s'était installée
après le putsch du 22 mars, à l'issue d'une réunion à Abidjan.
Les participants ont "exigé" que l'ex-junte, le Conseil national pour le
redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE),
"soit immédiatement dissoute et se retire complètement de la gestion de
la transition", indique le document publié après une réunion de
responsables des Nations unies, de l'UA et de la Communauté économique
des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Ils ont aussi exigé que
les forces armées "se consacrent exclusivement, et sous l'autorité du
président par intérim et du gouvernement, à leur tâche première de
préservation et de défense de l'unité et de l'intégrité territoriales du
Mali".
Les putschistes qui ont renversé le 22 mars à Bamako le
président Amadou Toumani Touré (ATT) se sont officiellement retirés en
vertu d'un accord conclu le 20 mai avec la Cédéao, mais ils restent
omniprésents face au président intérimaire Dioncounda Traoré et au
gouvernement, en place pour une transition d'un an.
Le coup
d'Etat militaire a précipité fin mars la chute du Nord malien aux mains
de rebelles touareg et surtout d'islamistes armés, notamment Al-Qaïda au
Maghreb islamique (Aqmi).
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