
Selon l’Ambassade d’Angola à Washington, ces récents événements relatés par la presse seraient le fruit d’une rumeur. Ainsi, l’idée selon laquelle les musulmans ne sont pas les bienvenus en Angola a fait le tour du monde en moins d’une semaine.
C’est alors que l’Ambassade d’Angola à Washington a exprimé sa version des faits en publiant un communiqué dans lequel il est affirmé que les informations véhiculées par les médias sont erronées. Le responsable de l’Ambassade a essayé de justifier cela par le fait que l’Angola était un pays respectueux de « la liberté de religion ».
Par ailleurs, l’Ambassade dément l’intention de nuire aux musulmans. Ainsi, selon les responsables, les destructions de mosquées n’ont aucunement pour but d’empêcher les musulmans de pratiquer leur culte mais elles ont été motivées par des causes inconnues. Quant aux propos de Roza Cruz de Silva concernant l’Islam et son caractère « illégal », l’Ambassade souligne qu’ils ne concernaient que des groupes sectaires dont certains se revendiquent de l’Islam « radical ».
Selon les responsables de l’Ambassade d’Angola, la situation dans le pays serait la suivante : l’Islam n’est certes pas reconnu comme religion officielle par l’État, tout comme de nombreux pays qui prônent le christianisme comme unique religion ou encore d’autres États privilégiant la « laïcité », mais les musulmans seraient respectés, de même que leur pratique religieuse. Beau slogan politicien qui trouvera probablement écho auprès de tout ceux qui ont fait de la laïcité une couverture pour masquer leur haine de l’islam.
L’ambassade d’Angola tente tant bien que mal de défendre le gouvernement angolais, cible de nombreuses réprimandes. Ainsi, elle nie en bloc toute accusation. Cela étant, certains événements à l’encontre des musulmans du pays, restent dans l’ombre de toute explication. Cela nous laisse donc dubitatifs quant à la véracité de ce que l’Ambassade avance.
0 Commentaires
Participer à la Discussion