Alors que la Grèce multiplie les efforts pour obtenir des prêts de la part du FMI, l'Egypte se singularise en annonçant que le pays renonce aux financements des institutions financières internationales et va trouver ailleurs des solutions pour trouver de l'argent.
Un accord était pourtant intervenu récemment entre le Fonds monétaire international et l'Egypte, portant sur le versement par le FMI de 3 milliards de dollars sur douze mois au taux d'intérêt attractif de 1,5%.
L'Egypte a besoin, selon ses propres estimations, de 10 à 12 milliards de dollars pour relancer son économie après le renversement du régime Moubarak. Malgré cela, le gouvernement a donc décidé de se passer de l'aide du FMI. Deux raisons à cela : tout d'abord l'hostilité de l'opinion publique égyptienne, inquiète de la charge que représente le remboursement de ce prêt de courte durée, intérêts compris. Mais aussi l'Egypte a inscrit dans le budget pour 2011-2012 une réduction des dépenses publiques afin de faire des économies.
A cela s'ajoute la possibilité de recourir à des financements en provenance de pays du Golfe disposés à aider l'Egypte. Le Qatar a promis 10 milliards de dollars d'investissements dans l'économie égyptienne et l'Arabie Saoudite va apporter quatre milliards de dollars sous forme de prêts à long terme et de dons.
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