
Lors de la 43e réunion ordinaire des chefs d’Etat major de la Cedeao s’est déroulée mardi à Abuja au Nigeria, le ministre nigérian de la défense Mohammed Badaru Abubakar a annoncé l’activation de la force en attente de la communauté.
« Je suis heureux d’annoncer l’activation de la force en attente de la Cedeao pour lutter contre le terrorisme dans la sous-région. L’activation de cette force souligne notre détermination commune à faire face à la vague du terrorisme pour assurer la sécurité de la sous-région et la sécurité de nos citoyens » a déclaré l’autorité. Pour lui il est important que les pays de la communauté resserrent les rangs face au terrorisme et à la criminalité transfrontalière.
Examiner de manière critique les implications du retrait de l’AES
Cette annonce intervient après le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’organisation sous-régionale. Lors de la réunion de mardi dernier, le commissaire de la Cedeao chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, a exhorté les chefs d’Etat major à examiner de manière critique les implications du retrait du trio sur la sécurité régionale.
Notons à toutes fins utiles que la Force en attente de la CEDEAO est composée de 5000 hommes.
3 Commentaires
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il y a 4 heures (12:36 PM)Vous croyez que les pays anglophones comme le Nigeria, le Ghana, le Liberia ou la Sierra Leone sont sous influence française ?
Un minimum de culture générale vous en aurait dissuadé.
Depuis la débâcle du Biafra, la France ne s'aventure plus en terres anglophones d'Afrique.
Par contre l'intervention en Gambie a pu se faire avec un engagement majeur de 3 pays Sénégal, Nigéria et Ghana. 'opération a été un succès.
Avec une bureaucratie et un engagement des pays membres difficile à mettre en œuvre il vaut mieux mettre en pace une bonne armée pour compter sur ces propres forces.
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