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Au Burkina Faso, le président Ibrahim Traoré a dirigé le mardi 06 août 2024, la cérémonie de montée des couleurs au Palais de la présidence. A l’occasion, le capitaine putschiste a apporté des précisions sur les récentes « tentatives de déstabilisation » de son régime.
« Le système informatique devait être attaqué pour créer un black-out »
« Je pense que certains (médias) de la place ont relaté certains faits. Depuis très longtemps nous suivons effectivement une cellule, dans un pays voisin, qui est dirigée par des services de renseignement occidentaux. Cette (cellule voulait principalement nuire à la transition). Les opérations devaient commencer fin mai. Ça devait consister à (livrer) une guerre de communication intense contre notre pays. Ce que vous avez suivi... En plus de cela, il devait avoir une guerre informatique. Le système informatique devait être attaqué pour créer un black-out », a révélé le capitaine Traoré.
« Les attaques de masse devaient (ensuite) avoir lieu au sein des FDS »
Il ajoute qu’une guerre économique « souple et passive » était aussi prévue, ainsi que des « projets d’attaque de points sensibles » du pays.
« L’autre phase (du plan), c’étaient les assassinats ciblés qui ont aussi été planifiés. Les attaques de masse devaient avoir lieu au sein des FDS (Forces de Défense et de Sécurité), et surtout des attaques lâches qui devaient cibler les agents de la veille citoyenne appelés les Wagnignans », a poursuivi le président du Faso.
« Ces agents étaient en lien avec les terroristes et leur donnaient des informations »
L’assaut final devait être lancé après « des recrutements à l’intérieur de nos rangs. Nous avons essayé de contenir la situation. Certaines personnes ont été arrêtées. Ils sont environ une dizaine. Malheureusement des agents des FDS ont été arrêtés avec des complicités avérées avec les terroristes. Ils sont différents de ceux qui sont dans la subversion. Ces agents étaient en lien avec les terroristes et leur donnaient des informations nécessaires pour mener les attaques », a regretté le commandant en chef du Burkina Faso.
Il fait également savoir que des agents des Bataillons d’intervention rapide (BIR), fer de lance de la lutte contre le terrorisme, ont été approchés.
8 Commentaires
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En Août, 2024 (12:58 PM)Reply_author
En Août, 2024 (13:28 PM)Sow De Kayes
En Août, 2024 (13:33 PM)Que dire à chaud ?
- Ça se banalise maintenant. C’est le propre des régimes tyranniques. Ils inventent des complots pour exister ou pour dissuader par avance d’éventuels comploteurs
- Secundo quand on a tout fermé à quoi peut-on s’attendre d’autre? Psychologiquement on réalise soit même que quand tout est fermé il n’y a aucune autre alternative que le PUTSCH. Il est difficile de s’en étonner.
Alors on anticipe en criant au loup, question de contrer les idées avant qu’elles ne prennent forme. Sauf que c’est comme vouloir arrêter les eaux d’une rivière en construisant dans son lit. Vous n’arrêtez pas les eaux, (sauf s’il y a une dérivation), elles vous inondent et vous emportent.
Le fait nouveau qui aggrave la dernière annonce.
Si effectivement, le projet qui est déjoué devrait se faire en conjonction entre FDS et GATS, alors autant dire, que IB aura réussi contre lui, à rendre les TERRORISTES FRÉQUENTABLES. Dans ce cas, il a de sérieux soucis à se faire. Si des FDS en viennent à s’associer aux terroristes pour le chasser du pouvoir, c’est que dans les rangs on commence à réaliser que les terroristes sont moins « mal » que IB. Ce qui est très grave évidemment. Mais à ce stade la morale devient secondaire quand c’est la survie même des gens qui est en jeu.
J’avais déjà écrit « IB veut finir nos militaires », en expliquant qu’en toute chose, il y a un seuil. Il y a un seuil de morts militaires tolérable. Nous avons depuis franchi ce seuil. En cette première semaine du mois d’août on a eu des FDS tués à Napadé (Koulpelgo) et à la Kompienga. Le total des tués avoisinerait 100 FDS morts. Face à ces hécatombes que IB décrète et maintienne un black-out, okay. Mais qu’il décide de ne pas en tenir compte, est complètement suicidaire. Les FDS vont-ils se laisser décimer sans réagir ? Que chacun se mette à leur place et réponde.
Ce putsch manqué annoncerait donc l’impensable. Un possible rapprochement entre FDS et terroristes.
IB qui annonce lui-même ce nième putsch ne semble pas réaliser la gravité de la situation. Comme d’habitude il s’en tient à l’écume. A ce stade, à la vérité, il a réussi le plus difficile, le plus improbable : COALISER FDS et GATS. Mais est-ce qu’il le réalise? Non. La folie du pouvoir lui a ôté toute raison. Il ne sait pas que ses menaces ne font plus peur à personne. Vraiment le Burkina va Charybde en Scylla !
Organise des élections dans les plus brefs délais et laisse le brave peuple burkinabé choisir librement ses représentants.
C'est mieux que de crier au complot ou de ses chercher des bouc émissaires.
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En Août, 2024 (14:47 PM)Il finira mal
Toubab Français
En Août, 2024 (15:08 PM)Étonnant non ?
Fuir le front et faire un coup d'Etat pour rester dans les salons climatisés de Bamako, Niamey et Ouagadougou c'est simplement être un lâche . Pendant que des officiers valeureux sont sur le champ de bataille , les couards qui dirigeaient les forces spéciales du Mali, Niger et du Burkina n'ont pas trouvé mieux que de renverser des pouvoirs légitimes de leur pays .Ces crétins ont embouté les discours des panafricons et se sont placés sous la coupe de Pitoune qui veut exporter le modèle dictatorial Russe en Afrique . Et pour se maintenir au pouvoir la bande des Assassins de Eleveurs du Sahel inondent le monde de communiqués et de déclarations et isolent leurs pauvres pays enclavés et désertiques ou les populations crèvent de faim et sous les balles des bandits barbus en moto .
Qu'Allah vienne au secours des peuples du Burkina, Mali et Niger qui vivent des moments sombres de leur histoire
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