
Les 450 soldats sénégalais qui doivent rejoindre les 50 éléments précurseurs qui sont déjà au Mali, sont fin prêts. Ils ont fini leur entraînement technique à Dodji, localité située à 35 kilomètres de Linguère et n’attendent que la feu-vert de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) placé sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Il ne reste qu’à recevoir le feu-vert de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) placé sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour que les soldats Sénégalais embarquent en direction du Mali. Ils ont déjà fini leur entraînement et sont fin prêts à s’engager au champ de bataille.
En effet, depuis que le président de la République, Macky Sall, a annoncé la participation du Sénégal dans la guerre au Mali avec 500 éléments, les soldats cooptés ont été acheminés au centre d’entrainement technique de Dodji, situé à 35 kilomètres de Linguère.
Constitués pour la plupart de commandos et d’artilleurs, les soldats ont été envoyés dans cette localité pour s’acclimater et subir un entrainement. Le climat chaud et le terrain clairsemé de cette zone sont proches de celui du Mali. Ils ont pu ainsi revisiter les techniques de progression et ont pu tirer à l’arme lourde.
L’entrainement terminé, un détachement précurseur de 50 éléments a été envoyé au Mali, à la tête duquel se trouve le colonel Nguirane Ndiaye qui va commander les troupes sénégalaises. Ce détachement est appelé à préparer le terrain avant l’arrivée des 450 autres hommes qui complètent le contingent.
Les soldats sénégalais vont ainsi intégrer la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) qui devra compter 3300 soldats africains, dirigée par un officier supérieur Nigérian. Le Nigéria va fournir une grande partie des troupes. Abuja, en effet, promis 1200 hommes, certains sont déjà sur le terrain depuis le 18 janvier dernier.
Même si les troupes, pour l’essentiel, proviennent de pays francophones, l’on assure qu’il n’y aura pas de barrière linguistique entre le commandement et les troupes d’autant plus que le général Shehu Usman Abdulkadir (55 ans) parle français. Surtout que ce Nigérian porté à la tête de la Misma aura comme adjoint le Nigérien, le général Yaya Garba et le Sénégalais, le colonel Jean-Paul Ntap qui fera office de chef d’Etat-major. Un burkinabé, le colonel Somé Vinta, officiera comme chef d’état-major adjoint.
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