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Le président de l'Association du commerce des semences pour l'Afrique (AFSTA, en anglais), Dénias Zaranyika, a invité le secteur privé africain, tout comme les membres de son association à investir dans la science et l'industrie semencière.
Affirmant que la semence est une technologie, Dénias Zaranyika, qui intervenait à l’ouverture, mardi à Dakar du 17eme congrès annuel de l'AFSTA, a surtout insisté sur la volonté de son association de renforcer la sécurité alimentaire en Afrique, grâce surtout à l'accès à de meilleures semences.
‘’Nous voulons une industrie viable pour renforcer la chaîne de valeur semencière’’, a-t-il encore dit.
Le président de la Fédération internationale des semences (ISF), Jean-Christophe Gouache, à, lui aussi, plaidé dans le même sens, soulignant le rôle « indispensable » que doit jouer le secteur privé pour développer le secteur semencier en Afrique.
Le Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural du Sénégal, Dogo Seck, qui a présidé le coup d’envoi officiel des travaux, a corroboré la nécessité du rôle que doit jouer le secteur privé africain pour produire des ‘’semences accessibles aux producteurs, des semences de qualité, et des semences adaptées’’.
A son avis, cela est d’autant plus possible que l'Afrique a tous les ingrédients (jeunesse, ressources....) pour développer son agriculture.
"La population mondiale est dans une dynamique de croissance, d'où l'importance pour l'agriculture d'être dans une dynamique plus rapide pour nourrir le monde’’, a soutenu Seck.
Prenant comme exemple son pays, le Sénégal, il a expliqué que trois initiatives y ont été prises pour booster le secteur semencier : Il s'agit de la stratégie nationale de reconstitution du capital semencier, la transposition de l'arsenal juridique de la CEDEAO dans la règlementation nationale et l'adhésion à la norme de certification de l'OCDE.
En 2016, a-t-il expliqué, l'État sénégalais a consenti 21 milliards FCFA de subvention des semences dont plus de 14 milliards FCFA pour l'arachide et le reste pour les autres semences.
Cependant, a poursuivi Seck, plus de d'efforts sont demandés aux semenciers pour atteindre un taux d'utilisation de 100% de semences certifiées, d'où l'importance du secteur privé.
Environ 500 délégués prennent part au congrès annuel de l'AFSTA qui se tient pour la seconde fois au Sénégal, après celle de 2002.
Les débats qui vont durer deux jours, portent sur plusieurs thématiques relatives à la filière semencière.
Aussi, des centres d’exposition ont été aménagés pour permettre à certaines entreprises semencières de faire connaitre leurs produits et de nouer des partenariats, en profitant des rencontres "B to B".
L'AFSTA est une association sans but lucratif dont la mission est de ‘’promouvoir le commerce des semences de qualité et des technologies en Afrique et au-delà, au profit des membres et des agriculteurs’’.
2 Commentaires
Xeme
En Mars, 2017 (19:49 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:41 PM)Moi qui pensais que Macky allait soutenir fortement l'Agriculture biologique comme bon nombre de pays africains dont les Présidents sont soucieux de l'avenir agricole de leur pays !
Après son accord sur l'Huile de palme à plus de 50% de teneur lipidique, notre Macky national nous conduit vers l'aventure ! Sans aucune considération scientifique !
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