Les autorités de Bamako ont donné leur accord au Conseil de sécurité et aux autorités tchadiennes. Cette annonce intervient alors que la réorganisation de la présence militaire française au Mali est en cours.
Le contingent tchadien devrait quasiment doubler sous le mandat des Nations unies. L'ambassadeur malien à l'ONU a donné son feu vert au Conseil de sécurité. Mais le gouvernement militaire au pouvoir à Bamako tient à préciser que ce renfort intervient « dans un cadre bilatéral et à la requête du gouvernement de la République du Tchad », « pour faire face aux menaces et protéger ses troupes [...] au nord du Mali, suite à la reconfiguration de la force Barkhane », la force française au Sahel, qui a retiré 450 soldats du Nord malien.
Côté tchadien, le ministre des Affaires étrangères confirme bien l'envoi prochain de 1000 soldats au Mali. Mais il souligne que ni le calendrier ni la zone de déploiement ne sont précisés et que ces détails seront définis en accord avec les Nations unies.
Lourd tribut
La Minusma avait décidé dès le mois de juin de renforcer de 3 000 hommes ses effectifs militaires, face à la recrudescence des violences dans le centre du Mali.
Elle compte 16 500 membres dont 11 000 soldats dans tout le pays. Le Tchad a payé le plus lourd tribut avec 60 casques bleus tués sur 159 au Mali, principalement dans des attaques jihadistes.
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