
Les populations africaines doivent davantage s'approprier les instruments juridiques de l'Union africaine (UA) pour le respect de leurs droits, a plaidé, vendredi à Dakar, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine de défense des droits de l'homme (RADDHO).
"Nous voulons aujourd'hui nous approprier l'Union africaine, que cette UA soit sentie par les Africains, par les peuples. C'est-à-dire intégrer les conventions internationales dans les législations nationales pour que les populations à travers ce programme puissent s'approprier de ces instruments", a-t-il dit.
Aboubacry Mbodj s'exprimait à l'ouverture d'un atelier de deux jours consacré sur les six instruments juridiques de l'Union africaine (UA) relatifs à la gouvernance, à la démocratie et aux droits humains.
"Nous avons sélectionné six instruments que sont la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, le protocole à la Charte africaine relatif au droit des femmes", a-t-il indiqué.
S'y ajoutent, selon lui "le protocole à la Charte africaine portant statut à la cour africaine des droits de l’homme et des peuples, la Convention de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption’’.
‘’Nous avons également la Charte africaine de la démocratie, de la gouvernance et des élections. Ces six instruments ont été choisis par la RADDHO dans le cadre d’une coalition régionale qui s’appelle Coalition panafricaine de la société civile SOTU (States of the African Union)", a-t-il fait savoir.
Le SOTU qui comprend dix pays a pour objectif de travailler pour ‘’renforcer les capacités des acteurs étatiques, le gouvernement, l’administration, l’Assemblée Nationale, le Conseil économique sociale et environnemental (CESE), les collectivités locales. Nous avons également à renforcer les capacités des organisations de la société civile et des médias’’, a-t-il expliqué.
Le SG de la RADDHO a relevé que cette rencontre a pour but de ‘’regrouper tous les acteurs pour qu’ils puissent se familiariser avec les instruments juridiques de l’Union africaine que nous avons sélectionnés et qu’ils puissent également les vulgariser au niveau de la population, parce que le but de tout ce travail, c’est d’avoir des citoyens africains informés de leurs droits’’.
FD/BK
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