
Dans la lettre de démission datée du 27 janvier 2021, Nwabudike a remercié le Président libérien, George Manneh Weah, pour lui avoir donné l’opportunité de servir son pays. En retour, Weah a accepté le lundi 1er février 2021 la démission de Nwabudike et l’a remercié pour son service pour le pays.
Selon la présidence libérienne « la démission de Nwabudike prend effet le 26 février 2021 ». Le démissionnaire a été nommé président de la LACC en octobre 2019 après avoir été président de la Commission de gouvernance en 2018.
Sortie honorable
Dans sa note de démission, Nwabudike a écrit que « les progrès monumentaux réalisés par le gouvernement dans la lutte contre la corruption, tant dans le secteur public que privé, sont entachés par le débat public sur ma personne plutôt que sur la contribution que je peux apporter au développement économique de notre pays ».
Avant que Nwabudike ne jette l’éponge, des informations ont fait état de ce que le Sénat libérien a écrit au Président Weah de faire appel au président du LACC pour démissionner.
Falsification présumée du dossier de nationalité
L'Association nationale du barreau du Libéria (LBA) avait exclu Ndubusi Nwabudike un peu plus tôt de ses rangs. L'exclusion de Nwabudike du barreau fait suite à une enquête du Comité des griefs et d'éthique sur des questions liées à sa citoyenneté libérienne.
Nwabudike, un nigérian d’origine, a été exclu du LBA pour ne pas avoir justifié sa citoyenneté libérienne. Le mis en cause prétend être un libérien naturalisé né de parents nigérians au Nigéria. L'authenticité de ses documents de naturalisation a également été remise en cause car ses passeports libériens contenaient plusieurs dates de naissance.
La nationalité libérienne de Nwabudike a été remise en cause lors d’une séance du Sénat au moment où il a été nommé président de la Commission Electorale Nationale (NEC) alors qu’il était en poste à la Commission anti-corruption.
0 Commentaires
Participer à la Discussion