Plus de 90 % des décès enregistrés en Afrique sont dus au paludisme, a indiqué le haut-commissaire de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Ould Abdel Vettah.
"Un autre chiffre saisissant : en 2020, les décès d'enfants de moins de 5 ans représentaient plus de 80 % des décès dus au paludisme. Les maladies tropicales négligées ne sont pas en reste. La schistosomiase constitue après le paludisme la maladie parasitaire la plus importante dans les régions tropicales et subtropicales. Ces maladies que nous combattons sont un fléau certes mondial, mais il impacte particulièrement notre continent", a fait savoir le haut-commissaire de l'OMVS, Mohamed Ould Abdel Vettah.
Bien que la santé ne figure pas dans les missions de l’OMVS, compte tenu des ouvrages structurants réalisés sur le fleuve Sénégal, notamment les premiers barrages de Diama et de Manantali qui ont modifié l’écosystème du bassin, l’OMVS a jugé nécessaire de développer des projets de développement pour la sauvegarde de l’environnement du bassin et le bien-être des populations.
C'est ainsi que dans le cadre du Projet de gestion intégrée des ressources en eau (PGIRE), une place importante est accordée à la santé. À moins de deux mois de la clôture officielle du PGIRE, un atelier régional de revue des activités de lutte contre le paludisme dans le bassin du fleuve Sénégal se tient à Saly pour plancher sur les enjeux et les perspectives de cette lutte.
La première phase de ce projet, mise en œuvre de 2007 à 2013, a permis d’appuyer de façon substantielle, à travers des investissements conséquents, les efforts des États dans la lutte contre les maladies liées à l’eau. Et afin de consolider les acquis du PGIRE, un programme étalé sur neuf ans (2014-2023) a également été mis en œuvre avec une enveloppe d’environ trente millions de dollars US pour lutter contre les maladies liées à l’eau, notamment le paludisme.
En effet, depuis des décennies, l’OMVS accompagne les États du bassin dans la mise en œuvre des projets de développement. Elle a ainsi réalisé et exécuté des infrastructures hydrauliques et des aménagements agricoles pour les États membres.
En effet, pour contribuer aux efforts des États dans la lutte contre les maladies qui freinent le développement et mettent en péril la santé des populations, 4 500 000 MILDA ont été distribués dans la région du bassin, pour la lutte contre la schistosomiase et 2 800 000 comprimés livrés, entre autres.
D'ailleurs, M. Vettah se félicite de la régression significative du paludisme, entre 2012 à 2022. "La plupart des maladies tropicales négligées à chimiothérapie préventive sont sous contrôle, en dépit de l’attention particulière qui devra être accordée à la schistosomiase dans un élan de solidarité et de synergie de tous les acteurs concernés", dit-il.
Le haut-commissaire de l'OMVS a invité les parties prenantes à consolider et à pérenniser les acquis pour le bien-être des populations et à garantir la poursuite des efforts de lutte contre ces maladies pour l'atteinte des objectifs fixés par les États à l’horizon 2030.
1 Commentaires
Quel est votre but ?
le fleuve faleme est dans un État critique,plus de poisson..et tout la zone de dandé mayo est en danger,avec exploitation de ce sois disant fer vendu par Etat du Sénégal..
Aujourd'hui,on a plus rien.un éleveur qui vendait son bétail s'est retrouvé dans calvaire pénible.il n'arrive plus à vendre parce que il a perdu son troupeau qui buvait de l'eau empoisonné par des sale exploitants du fer..
plus d'espèces de poisson,plus de vie !!
on nous vole ,on nous vends et on nous tue...
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