Bamako, mardi 20 juillet 2021, jour de Tabaski. Le président de la transition malienne Assimi Goita assiste à la prière dans la Grande mosquée de la ville. A la fin du rite, l’imam se dirige vers la sortie de l’édifice religieux pour immoler son mouton.
C’est alors, qu’un dévot animé par des desseins meurtriers, s’approche du colonel Goita et tente de le poignarder au cou. Il est vite maîtrisé par la garde rapprochée du président et des fidèles venus prier.
« Son état de santé s’est dégradé »
Quatre jours plus tard, le gouvernement malien se fend d’un communiqué pour annoncer la mort de l’assaillant. « Suite à l’agression perpétrée contre le Président de la Transition, chef de l’Etat, son excellence le Colonel Assimi Goita, le 20 juillet 2021 à la Grande mosquée de Bamako, une enquête a été ouverte pour fait de tentative d’assassinat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. L’auteur de l’agression a été immédiatement appréhendé par les services de sécurité. Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus-visées, son état de santé s’est dégradé. Admis au CHU Gabriel Touré, puis au CHU du Point G, il est malheureusement décédé » renseignait le document gouvernemental.
Jusqu’à présent on ignore les raisons de ce décès pour le moins intriguant. A-t-il succombé aux effets des produits psychoactifs qu’il aurait consommés ? On ne le saura peut-être jamais.
« Ils l’ont trouvé allongé, par terre, inanimé »
On ne saura certainement rien non plus, de ce qui a pu tuer l’agresseur du président comorien Azali Assoumani. En effet, comme Assimi Goita, le dirigeant de cet archipel a été visé par une attaque au couteau, le vendredi 13 septembre, alors qu’il assistait aux funérailles d’un dignitaire religieux dans une petite commune surplombant Moroni, la capitale.
Le lendemain, le procureur de la République Ali Mohamed Djounaid a annoncé la mort de l’assaillant qui était bien évidemment, aux mains des enquêteurs. D’après M. Djounaid, l’auteur de l’attaque était agité après son interpellation. Il a été placé vendredi dans une salle. Le but étant de l’aider à se calmer. Quand les « enquêteurs se sont présentés (le samedi) matin, pour l’auditionner, ils l’ont trouvé allongé, par terre, inanimé ».
« Le médecin s’est présenté et après l’avoir examiné, il a constaté le décès » a poursuivi le procureur non sans préciser que le défunt était un jeune militaire de 24 ans.
Que s’est-il passé dans la nuit du vendredi à samedi ? On ne le saura peut-être jamais. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce décès est intriguant.
3 Commentaires
Un Passant
En Septembre, 2024 (17:24 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (22:32 PM)Quelq1
En Septembre, 2024 (09:32 AM)Participer à la Discussion