Deux soldats maliens ont été tués et trois blessés dimanche dans une attaque à l'engin explosif improvisé dans l'ouest du pays, revendiquée par les jihadistes affiliés à Al-Qaïda, a annoncé mardi l'armée malienne à l'AFP.
"Une mission de jonction du régiment des commandos parachutistes a heurté un engin explosif improvisé (EEI) le 11 (septembre) faisant 2 morts et 3 blessés", a dit la direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirpa).
Plus tôt, les jihadistes du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM, JNIM en arabe), affiliés à Al-Qaïda, avaient revendiqué l'attaque dans un communiqué authentifié par l'ONG américaine SITE spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
Ils avaient affirmé avoir "détruit un véhicule de l'armée malienne entre les villes de Kagoro et de Toumboula, dans le cercle de Nara", tuant et blessant un nombre indéterminé de soldats.
Le bilan de trois morts et deux blessés a été confirmé à l'AFP par un élu local et une source humanitaire qui a précisé que "les jihadistes occupent toute une zone dans cette région où ils imposent leurs lois".
Le Mali, pays pauvre et enclavé au coeur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d'État militaires en août 2020 et en mai 2021. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis 2012 et le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord.
Après plus de neuf ans d'intervention française, le pays s'est tourné vers la Russie pour tenter d'endiguer la propagation jihadiste qui a gagné le centre ainsi que le Burkina Faso et le Niger voisins.
Ces violences ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés.
"Une mission de jonction du régiment des commandos parachutistes a heurté un engin explosif improvisé (EEI) le 11 (septembre) faisant 2 morts et 3 blessés", a dit la direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirpa).
Plus tôt, les jihadistes du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM, JNIM en arabe), affiliés à Al-Qaïda, avaient revendiqué l'attaque dans un communiqué authentifié par l'ONG américaine SITE spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
Ils avaient affirmé avoir "détruit un véhicule de l'armée malienne entre les villes de Kagoro et de Toumboula, dans le cercle de Nara", tuant et blessant un nombre indéterminé de soldats.
Le bilan de trois morts et deux blessés a été confirmé à l'AFP par un élu local et une source humanitaire qui a précisé que "les jihadistes occupent toute une zone dans cette région où ils imposent leurs lois".
Le Mali, pays pauvre et enclavé au coeur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d'État militaires en août 2020 et en mai 2021. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis 2012 et le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord.
Après plus de neuf ans d'intervention française, le pays s'est tourné vers la Russie pour tenter d'endiguer la propagation jihadiste qui a gagné le centre ainsi que le Burkina Faso et le Niger voisins.
Ces violences ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés.
4 Commentaires
Idriss Déby lui allait au front, un militaire c'est pas pour les bureaux. Si il préfère être un militaire civil alors il doit vite rendre le pouvoir aux civils.
N'importe Quoi
En Septembre, 2022 (04:26 AM)Mustapha Hihihihihihii
En Septembre, 2022 (07:41 AM)Participer à la Discussion