
L’organisation des pays d'Afrique de l’Ouest, la Cedeao, a lancé, ce jeudi 29 mars un ultimatum de 72 heures à la junte au pouvoir au Mali depuis le 22 mars, brandissant la menace d’un embargo diplomatique et financier faute d’un retour à l’ordre constitutionnel après la chute du président Amadou Toumani Touré. Le même jour, le journal Enquête informe que la rébellion touareg a lancé une attaque sur la ville stratégique de Kidal, dans le nord-est du Mali, région où elle a déjà pris plusieurs localités depuis la mi-janvier. Une délégation de chefs d’Etat de la Cedeao conduite par son conduite par son président en exercice, l’Ivoirien Alassane Ouattara, était attendue ce jeudi 29 mars à Bamako pour une rencontre avec la junte et son chef, le capitaine Amadou Sanogo. Mais, à la suite d’une brève manifestation de partisans des putschistes sur le tarmac de l’aéroport, les chefs d’Etat ont annulé leur venue.
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