
Une quarantaine d’islamistes armés, tous Arabes ou Touaregs, ont été, en définitive, tués jeudi à Gao par l’armée malienne appuyée par des soldats nigériens et français, a-t-on appris vendredi de sources locales.
Un premier bilan des affrontements rapporté jeudi vers 18 heures, alors que se poursuivaient encore les combats, avait fait état de trois islamistes tués à un check-point à l'entrée nord de la ville et de 13 autres abattus en centre-ville.
Un journaliste malien présent à Gao pour le compte de sa radio basée à Bamako, la capitale, a indiqué vendredi qu'un dernier bilan officiel établissait en définitive à une quarantaine le nombre d'islamistes tués lors des combats.
Plusieurs sources ont précisé que les assaillants, tous issus des communautés arabe et touareg, sont venus de Kandji, une île sur le fleuve Niger réputée avoir été squattée par les islamistes radicaux et leurs familles.
D'après la radio malienne, les assaillants se sont dispersés en petits groupes en divers endroits après avoir vainement tenté mercredi soir, vers 23 heures, de franchir un check-point à l'entrée nord de la ville.
Les soldats nigériens en charge du point de contrôle auraient réagi tuant sur le coup trois assaillants pendant que treize autres étaient abattus à la suite de tirs visant à les déloger des bâtiments publics qu'ils avaient investis.
Les combats se sont ensuite poursuivis toute la journée de jeudi et en début de soirée autour du palais de justice, de la mairie et du marché de légumes.
Vendredi à la mi-journée, des crépitements sporadiques d'armes restaient encore audibles en provenance du centre-ville de Gao. Des habitants les ont toutefois mis au compte de tirs de sommation de l'armée malienne.
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