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Dans un communiqué rendu dimanche, Soumeylou Boubèye Maïga précise qu’au cours des affrontements, les Forces armées maliennes ont enregistré huit (8) morts et vingt-cinq (25) blessés tandis que vingt-huit (28) morts et soixante et deux (62) blessés ont été dénombrés du côté des agresseurs.
Le mouvement rebelle, le MNLA a également pondu un communiqué dans lequel il indique que huit soldats maliens sont morts et qu’il détient trente prisonniers (24 militaires et 6 fonctionnaires).
Le gouvernement malien accuse la rébellion touareg du MNLA et « des groupes terroristes » de retenir aussi une trentaine d’otages.
« Nos forces ont repris le contrôle de tous les bâtiments administratifs à l’exception pour le moment du Gouvernorat où le MNLA et les terroristes détiennent une trentaine de fonctionnaires en otages », écrit Soumeylou Boubèye Maïga.
15 Commentaires
Djiban
En Mai, 2014 (15:29 PM)Kadia Fall
En Mai, 2014 (15:44 PM)Pfffffffffffffffffffffffffffff
En Mai, 2014 (15:47 PM)Cher sournaleux ON NE POND PAS UN COMMUNIQUE ,le MNLA a egalement SORTI un communiqué pfffffffffffffffffff
Boko Mnla
En Mai, 2014 (15:47 PM)Il est plus qu'urgent pour l'Afrique de s'arrêter pour évaluer la situation, réfléchir sur son sort, et s'interroger sur la nature exacte des forces tapies à l'ombre, dont il est évident qu'ils cherchent à embraser la totalité du continent avant de nous venir en sapeur-pompiers pour éteindre son déluge de feu avec leurs sacrés paratonnerres.
Malcom X Womenne
En Mai, 2014 (16:07 PM)Le Vrai
En Mai, 2014 (16:25 PM)Le vrai.
Afro
En Mai, 2014 (16:25 PM)Boy Serere
En Mai, 2014 (17:43 PM)Yaaye
En Mai, 2014 (18:32 PM)Youga
En Mai, 2014 (18:45 PM)Landou
En Mai, 2014 (08:08 AM)Djiban
En Mai, 2014 (13:18 PM)Sembé
En Mai, 2014 (14:12 PM)Nononononono
En Mai, 2014 (15:35 PM)Une source militaire à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), contactée à Kidal, avait déclaré mercredi à l'AFP qu'il y avait des prisonniers et des morts dans les rangs de l'armée malienne.
La MNLA prétend également avoir effectué d'importantes prises matérielles, que Mossa Ag Attaher chiffre à 50 véhicules 4X4 flambant neufs abandonnés par l'armée malienne, ainsi que 12 blindés et plusieurs tonnes de munitions et d'armes.
Kidal est depuis plusieurs jours le théâtre de combats entre l'armée malienne et des groupes armés touareg, dont le MNLA, qui affirment avoir pris le contrôle de la ville, ainsi que d'autres communes du nord du pays, en défaisant les forces régulières.
Nous n'avons aucun enthousiasme par rapport à cette victoire car nous n'avons pas voulu ces affrontements, a assuré le porte-parole du MNLA, pour qui l'objectif de son mouvement n'est pas de gagner cette bataille, mais la paix et le développement pour le peuple de l'Azawad, soit les territoires du nord du Mali.
Nous voulons mettre fin à ces hostilités à condition que l'armée malienne le veuille. Mais pour l'heure, nous avons donné des instructions à nos forces pour protéger les positions nouvelles et anciennes jusqu'à nouvel ordre, a-t-il insisté, tout en appelant la communauté internationale à venir en l'aide aux populations de Kidal et aux blessés.
Kidal se trouve dans une situation alarmante, un obus étant notamment tombé sur son hôpital, a poursuivi M. Attaher.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a demandé mercredi soir un cessez-le-feu immédiat après la déroute subie par son armée, affirmant que sa priorité était le dialogue.
Aujourd'hui, le même phénomène qu'en 2012 peut se reproduire, soit l'embrasement du nord du Mali, s'est inquiété Djibril Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères et médiateur de la crise malienne, qui avait participé à la signature des accords de Ouagadougou de juin 2013.
L'accord du 18 juin dans sa partie cessez-le-feu est mis à mal, s'est inquiété M. Bassolé jeudi sur l'antenne de Radio France internationale, appelant toutes les parties signataires à renoncer à l'usage des armes.
Africa
En Mai, 2014 (16:33 PM)Le ministre français de la Défense était attendu dimanche à Bamako pour y signer un nouvel accord de défense avec le Mali et y annoncer la fin de l’opération Serval.
Cette visite tombait au plus mal au moment où la situation est explosive dans le nord du pays. Elle a donc été annulée in extremis. De violents affrontements ont en effet opposé samedi l’armée malienne aux rebelles indépendantistes touaregs du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et à leurs alliés du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), faux-nez du mouvement islamiste Ansar Dine. Un bilan du ministère malien de la Défense fait état de 8 morts et 25 blessés dans ses rangs, et de 28 morts et 62 blessés dans celui des agresseurs.
La cause de cette soudaine flambée de violence ? Une visite, la première depuis le déclenchement de la crise malienne en janvier 2012, du Premier ministre malien Moussa Mara dans la ville de Kidal. Il faut dire que le MNLA, qui a pris le contrôle de la ville à la faveur de l’opération Serval en janvier 2013, la considère comme son fief et y règne en maître avec la bénédiction de ses protecteurs parisiens.
L’armée malienne, réduite sur place à quelques centaines d’hommes, y est cantonnée quand les rebelles en armes s’y promènent à leur guise et y font régner, selon les points de vue, l’ordre ou la terreur. Le 2 décembre 2013, deux reporters français de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont payé de leur vie la confiance qu’ils avaient placée dans les hommes du MNLA, bien incapables de les protéger, si ce n’est complices de leur enlèvement et de leur assassinat.
Comme à l’accoutumée, le MNLA a organisé vendredi une manifestation « spontanée » de femmes et d’enfants pour empêcher l’avion du Premier ministre d’atterrir. Celui-ci est finalement arrivé sur place samedi matin dans un hélicoptère de la force des Nations Unies, la MINUSMA, protégé par un second hélicoptère français. Mais ni la MINUSMA ni Serval ne sont intervenus lors de l’attaque de la délégation malienne par le MNLA qui a pris 32 otages alors que deux civils, deux préfets et quatre sous-préfets maliens ont été assassinés ! Si les otages ont été libérés lundi soir et le MNLA ainsi que ses alliés font maintenant profil bas alors que l’armée malienne affirme avoir déployé 1500 hommes sur place, la situation peut basculer d’un instant à l’autre.
Certes, la France a beau jeu d’affirmer qu’il ne lui appartient pas d’assurer la sécurité à Kidal où elle ne dispose plus que de quelques dizaines d’hommes. Mais qui empêche, depuis plus d’un an, l’armée malienne de s’y déployer au mépris de sa souveraineté nationale ? Qui tolère l’anarchie qui y règne et l’absence effective des services de l’Etat malien ? Qui a confié la ville aux touristes en uniformes de la MINUSMA dont tout le monde se demande au Mali à quoi ils peuvent bien servir sinon à jouer le rôle de supplétifs de l’armée française, dans la plus pure tradition coloniale.
Aujourd’hui, la rue gronde à Bamako contre la présence militaire française, de plus en plus vécue comme une occupation. Si tout le monde se félicite de l’intervention française en janvier 2013, nul n’oublie que celle-ci avait théoriquement pour objet de permettre au Mali de recouvrer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. On en est bien loin ! La région de Kidal est désormais un protectorat français qui ne dit pas son nom.
L’accord de Défense qui devait être signé dimanche entérinera en y mettant les formes cette situation de fait qui permettra à Paris de s’installer durablement au sud de l’Algérie, de surveiller les mouvements islamistes, mais aussi d’assurer la sécurité de ses approvisionnements en uranium du Niger voisin. La date choisie pour la signature de l’accord a été perçue comme une nouvelle provocation par la population malienne.
N’y avait-il pas un autre jour que celui de l’anniversaire de la fondation de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963 pour parapher ce document ? Déjà, le 20 janvier dernier, la signature de l’accord prévue à la date anniversaire du jour de 1961 où le premier président du Mali indépendant Modibo Keita avait décidé de chasser les troupes françaises de son pays avait dû être reportée sous la pression populaire.
Mais l’essentiel n’est pas là. En laissant l’anarchie s’installer à Kidal, la France, incapable d’y faire régner l’ordre et soucieuse d’y assurer la tranquillité de ses protégés irrédentistes qui ne représentent qu’une infime partie de la population touarègue, porte une responsabilité directe dans les événements de ces derniers jours. Si elle est incapable de faire régner la paix dans la région, qu’elle laisse alors le gouvernement malien régler la question à sa manière, même si celle-ci lui déplaît. Faut-il rappeler que le Mali est un Etat indépendant ?
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