Center for Public Integrity (CIP), une ONG basée en Mozambique a mené une enquête qui a duré six mois, qui révèle un réseau de prostitution au sein d'une prison mozambicaine.
L'enquête a dévoilé que les détenues incarcérées dans la prison pour femmes de Ndlavela (Maputo) sont régulièrement extraites par les gardiens pour être exploitées sexuellement.
Appelées "petites colombes" ou "lapins" lors des pourparlers avec les clients, les détenues reçoivent des traitements de faveur au niveau de la prison. Celles qui refusent de rejoindre le réseau de prostitution sont torturées et la plupart finissent par céder.
Les passes varient entre 40 et 200 euros.
Le rapport a été publié mardi et informe que certaines détenues sortent trois ou quatre fois par semaine pour avoir des relations sexuelles avec des personnes qu’elles disent ne pas connaître.
Selon le rapport, les clients sont souvent "des personnes bien placées, qui recherchent le plaisir avec des femmes qui n’ont pas eu de relations sexuelles depuis longtemps".
Le rapport révèle aussi que les enquêteurs se faisaient passer pour des clients et utilisaient des caméras cachées pour recueillir les témoignages de détenues. La ministre de la Justice, Helena Kida a annoncé l’ouverture d’une enquête dont les résultats devraient être connus dans deux semaines.
5 Commentaires
Jp
En Juin, 2021 (01:23 AM)surement des detenues Politicienne
Boy Pourtou
En Juin, 2021 (02:07 AM)Cherchez vous a auguementer les encheres?
Jean Sarr
En Juin, 2021 (02:14 AM)Reply_author
En Juin, 2021 (02:46 AM)Reply_author
En Juin, 2021 (08:36 AM)Boy [pourtou
En Juin, 2021 (02:36 AM)@ Seneweb...on a saisi le message...
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