
Le principal opposant mozambicain, Venancio Mondlane, a annoncé mardi avoir été placé sous contrôle judiciaire "sans savoir de quel crime" il est "accusé", à la sortie d'une audition de près de dix heures par le parquet dans la capitale Maputo.
"Malheureusement, on a passé toutes ces heures sans que je puisse dire de quoi j'étais accusé", a affirmé à la presse l'ex-chroniqueur politique, qui avait revendiqué la victoire aux élections d'octobre, suivies de plusieurs mois de manifestations de l'opposition.
L'ancien candidat à la présidentielle, remportée par le candidat du parti historique au pouvoir selon la plus haute cour du pays, a ajouté être astreint à un contrôle judiciaire.
"Le ne peux pas me déplacer sans en avertir le bureau du procureur, je ne peux pas sortir plus de cinq jours de chez moi", a-t-il expliqué.
Entaché de multiples irrégularités selon plusieurs missions d'observation internationales, dont celle de l'Union européenne, le scrutin d'octobre a été suivi de plus de deux mois de manifestations et blocages meurtriers.
Mardi, les procureurs "ont posé beaucoup de questions", essentiellement "concernant les manifestations" et "l'incitation à la violence, les dommages causés à l'économie" et "toutes sortes de perturbations qui auraient été créées" dans ce cadre, a énuméré "Venancio" comme l'appellent simplement ses partisans.
Ces derniers, qui s'étaient réunis sur l'avenue Vladimir Lénine où siège du bureau du procureur, ont été dispersé au cours de la journée par des gaz lacrymogène, a constaté l'AFP.
Plus de 320 personnes ont perdu la vie dans ces violences post-électorales qui ont secoué le pays d'Afrique australe, dont une majorité victimes de blessures par balles, selon l'ONG locale Plataforma Decide.
Une défilé de partisans de Venancio Mondlane avait été dispersé à balles réelles la semaine dernière.
"Ces incidents font craindre un retour de la répression à grande échelle des manifestations et de la contestation après la l'élection de l'an passée et ils illustrent l'impunité en cours au Mozambique" a estimé mardi Khanyo Farise, directeur régional adjoint d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe.
Il a appelé le nouveau président, Daniel Chapo, investi en janvier, à "utiliser son autorité pour mettre fin à la répression des manifestations et des opposants politiques et faire en sorte que les suspects soient traduits en justice pour ces actes."
Au dernier trimestre de 2024, le PIB du Mozambique, un des pays les plus pauvres de la planète, a reculé de près de 5% par rapport à la même période de l'année précédente sous l'effet des manifestations qui ont parfois ciblé des centrales électriques, poste-frontières, mines et axes routiers.
"Malheureusement, on a passé toutes ces heures sans que je puisse dire de quoi j'étais accusé", a affirmé à la presse l'ex-chroniqueur politique, qui avait revendiqué la victoire aux élections d'octobre, suivies de plusieurs mois de manifestations de l'opposition.
L'ancien candidat à la présidentielle, remportée par le candidat du parti historique au pouvoir selon la plus haute cour du pays, a ajouté être astreint à un contrôle judiciaire.
"Le ne peux pas me déplacer sans en avertir le bureau du procureur, je ne peux pas sortir plus de cinq jours de chez moi", a-t-il expliqué.
Entaché de multiples irrégularités selon plusieurs missions d'observation internationales, dont celle de l'Union européenne, le scrutin d'octobre a été suivi de plus de deux mois de manifestations et blocages meurtriers.
Mardi, les procureurs "ont posé beaucoup de questions", essentiellement "concernant les manifestations" et "l'incitation à la violence, les dommages causés à l'économie" et "toutes sortes de perturbations qui auraient été créées" dans ce cadre, a énuméré "Venancio" comme l'appellent simplement ses partisans.
Ces derniers, qui s'étaient réunis sur l'avenue Vladimir Lénine où siège du bureau du procureur, ont été dispersé au cours de la journée par des gaz lacrymogène, a constaté l'AFP.
Plus de 320 personnes ont perdu la vie dans ces violences post-électorales qui ont secoué le pays d'Afrique australe, dont une majorité victimes de blessures par balles, selon l'ONG locale Plataforma Decide.
Une défilé de partisans de Venancio Mondlane avait été dispersé à balles réelles la semaine dernière.
"Ces incidents font craindre un retour de la répression à grande échelle des manifestations et de la contestation après la l'élection de l'an passée et ils illustrent l'impunité en cours au Mozambique" a estimé mardi Khanyo Farise, directeur régional adjoint d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe.
Il a appelé le nouveau président, Daniel Chapo, investi en janvier, à "utiliser son autorité pour mettre fin à la répression des manifestations et des opposants politiques et faire en sorte que les suspects soient traduits en justice pour ces actes."
Au dernier trimestre de 2024, le PIB du Mozambique, un des pays les plus pauvres de la planète, a reculé de près de 5% par rapport à la même période de l'année précédente sous l'effet des manifestations qui ont parfois ciblé des centrales électriques, poste-frontières, mines et axes routiers.
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