
Un véritable bain de sang, et une police qui se dit en état de légitime défense.
En Afrique du Sud, les policiers qui ont tiré ce jeudi sur une foule de mineurs à Marikana, dans le nord du pays, ont affirmé avoir agi en état de légitime défense.
Au moins 34 mineurs, qui étaient en grève, ont été tués, et 78 autres blessés.
Explication de cette commissaire de police :
“Les mineurs se sont retrouvés face à la police qui a tenté de riposter avec des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. Les policiers ont du employer la force pour se protéger des assauts du groupe”.
Cette répression était complètement disproportionnée aux yeux de beaucoup de Sud-Africains et rappelle même à certains les heures sombres de l’apartheid.
“Oui je pense que la police a sur-réagi, déclare cet homme, ce qu’ils ont fait est injuste, ils auraient du s’en tenir aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc mais jamais utiliser des balles réelles pour tuer des mineurs”.
“Je continue à penser que la situation aurait pu être beaucoup mieux contrôlée et contenue, affirme un autre. Mais c’est trop tard, ce qui est arrivé est arrivé. J’ai l’impression que cela nous ramène quelques années en arrière… Cela rappelle à tout le monde les heures sombres du passé”.
Il s’agit bien en l’occurrence de l’opération policière la plus meurtrière menée depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.
Des policiers lourdement armés et appuyés par des véhicules blindés étaient en train d’installer des barrages de fils barbelés jeudi quand ils ont été débordés par quelque 3.000 employés de la mine de Marikana. C’est alors que les affrontements ont commencé.
En Afrique du Sud, les policiers qui ont tiré ce jeudi sur une foule de mineurs à Marikana, dans le nord du pays, ont affirmé avoir agi en état de légitime défense.
Au moins 34 mineurs, qui étaient en grève, ont été tués, et 78 autres blessés.
Explication de cette commissaire de police :
“Les mineurs se sont retrouvés face à la police qui a tenté de riposter avec des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. Les policiers ont du employer la force pour se protéger des assauts du groupe”.
Cette répression était complètement disproportionnée aux yeux de beaucoup de Sud-Africains et rappelle même à certains les heures sombres de l’apartheid.
“Oui je pense que la police a sur-réagi, déclare cet homme, ce qu’ils ont fait est injuste, ils auraient du s’en tenir aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc mais jamais utiliser des balles réelles pour tuer des mineurs”.
“Je continue à penser que la situation aurait pu être beaucoup mieux contrôlée et contenue, affirme un autre. Mais c’est trop tard, ce qui est arrivé est arrivé. J’ai l’impression que cela nous ramène quelques années en arrière… Cela rappelle à tout le monde les heures sombres du passé”.
Il s’agit bien en l’occurrence de l’opération policière la plus meurtrière menée depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.
Des policiers lourdement armés et appuyés par des véhicules blindés étaient en train d’installer des barrages de fils barbelés jeudi quand ils ont été débordés par quelque 3.000 employés de la mine de Marikana. C’est alors que les affrontements ont commencé.
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