Les généraux qui ont pris le pouvoir fin juillet au Niger par un coup d'État ont dénoncé le 3 août plusieurs accords de coopération militaire avec Paris.
Des «échanges» ont lieu entre armées nigérienne et française sur le retrait de «certains éléments militaires» français au Niger, alors que les généraux ayant pris le pouvoir exigent le départ des soldats tricolores, a-t-on appris mardi 5 septembre auprès du ministère des Armées. «Des échanges sur le retrait de certains éléments militaires ont commencé», a indiqué le ministère, sans préciser quelles unités étaient concernées parmi les 1500 soldats français déployés dans le pays sahélien pour y appuyer la lutte anti-djihadiste.
Les généraux qui ont pris le pouvoir fin juillet au Niger par un coup d'État ont dénoncé le 3 août plusieurs accords de coopération militaire avec Paris. Depuis, les armées françaises n'appuient plus les militaires nigériens sur le terrain. Ainsi «la question du maintien de certaines de nos forces se pose», selon le ministère, en particulier les unités chargées de l'entretien du matériel inutilisé sur place depuis plus d'un mois, comme les drones, les hélicoptères ou les avions de chasse.
Coopération
«Des échanges de coordination fonctionnelle existent localement entre militaires pour faciliter les mouvements de moyens militaires français immobilisés depuis la suspension de la coopération anti-terroriste» après le coup d'État, avait indiqué plus tôt l'entourage du ministre, sans préciser la nature de ces «mouvements», leur ampleur ou leur déroulé. Lundi, le premier ministre nigérien nommé par les militaires au pouvoir, Ali Mahaman Lamine Zeine, a affirmé que des «échanges» avaient lieu pour obtenir un départ des soldats français. Les «échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement» leur retrait, avait-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
M. Zeine a toutefois assuré que son gouvernement espérait «si possible maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses». La France, ancienne puissance coloniale, ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Niamey et y maintient pour l'heure son ambassadeur, malgré les injonctions des nouvelles autorités ayant démis le président Mohamed Bazoum, qui exige son départ. Paris excluait par ailleurs jusqu'ici un retrait militaire du Niger, où 1500 soldats et aviateurs sont déployés sur la base aérienne projetée de Niamey ainsi qu'à Ouallam et Ayorou, aux côtés des Nigériens, dans la zone dite des «trois frontières» entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, qui sert de sanctuaire aux djihadistes du groupe État islamique.
6 Commentaires
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En Septembre, 2023 (14:19 PM)Analyste
En Septembre, 2023 (14:36 PM)Ce n'est pas Macron qui disait qu'il n'allait jamais quitter le Niger sinon ça allait être la débandade pour la France ? Lool.
L'Allemagne vit sans colonie non ? Après la perte de l'Afrique c'était la débandade pour le Portugal mais ils ont finalement appris à vivre sans colonie non ? Est-ce que c'est la fin du monde ? Non.
Ensuite la prochaine état sera les bases de Dakar et d'Abidjan.
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En Septembre, 2023 (14:18 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (16:05 PM)Quand l'Allemagne a perdu ses colonies ça avait été la débandade mais aujourd'hui ils ont appris à vivre sans colonies n'est-ce pas ? C'est ce conseil que donné notre président Sonko à la France c'est-à-dire de d'apprendre à vivre sans colonies comme l'Allemagne.
Goo
En Septembre, 2023 (13:34 PM)Lucifer
En Septembre, 2023 (13:42 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (15:14 PM)Rassurant
En Septembre, 2023 (14:24 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (14:43 PM)maintenant votre patron a mis la balle à terre. Il négocie calmement et gentiment.
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