Signé le 24 février 2013, trois mois après la prise de Goma par les rebelles du M23, l’accord-cadre d’Addis-Abeba devait favoriser le dialogue entre la RDC et ses voisins de l’Est, pour en finir avec la crise sécuritaire. Alors que le 10e sommet des chefs d’État des pays signataires a été reporté sine die, Claude Ibalanky, coordinateur du comité de suivi, en défend les acquis.
« Un moyen réaliste de rétablir la sécurité dans l’est de la RDC dans les plus brefs délais ». C’est ainsi que, le 24 février 2013, le président sud-africain d’alors, Jacob Zuma, présentait l’accord-cadre qui venait d’être signé à Addis-Abeba entre Joseph Kabila et ses homologues de onze pays de la région. Quelques semaines plus tôt, les rebelles du M23 avaient conquis la ville de Goma, dans l’est de la RDC.
Sept ans plus tard, la situation sécuritaire dans cette région du pays montre que cet accord-cadre tarde encore à porter ses fruits. Et, si ces derniers mois ont effectivement vu un rapprochement diplomatique et sécuritaire entre la RDC et le Rwanda, les points de crispations persistent entre les pays de la région des Grands Lacs.
Surtout, le 10e sommet des chefs d’État signataire de l’accord-cadre, qui devait se tenir ce lundi à Kinshasa a, de nouveau, été reporté sine die, à l’initiative des autorités congolaises qui ont expliqué leur décision par un manque de moyens financiers pour permettre au sommet de se tenir dans de bonnes conditions.
Nommé en avril dernier au poste de coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba par le président Félix Tshisekedi, Claude Ibalanky assure cependant que les choses avancent.
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