Le « Procès-verbal » ce journal malien a été le premier à révéler que sur instructions de la CEDEAO, du matériel militaire importé par le Mali avait été bloqué dans les ports de Dakar et de Conakry. A l’époque, cette information était démentie par certains. Il n’aura fallu que quelques semaines pour que l’information soit confirmée officiellement. Selon ce journal, l’information a été confirmée par non seulement le Premier ministre malien mais aussi par le président guinéen, Alpha Condé, qui, en marge des funérailles du président ghanéen Atta Mills, a clairement avoué à la presse qu’il avait fait bloquer le matériel militaire malien sur ordre de la CEDEAO. « Le blocage de nos armes à Conakry et Dakar a été, en fait, l’ultime mesure prise par la CEDEAO qui, en amont, avait tenté d’empêcher le Mali d’acquérir des armes » dit le journal.
Selon la même source, des émissaires de l’organisation, chapeautés par une grande puissance européenne, sont intervenus auprès de la Russie pour la dissuader d’aider militairement le Mali tant qu’il ne se sera pas conformé aux exigences de la CEDEAO : formation d’un gouvernement d’union nationale, retour de la junte (CNRDRE) dans les casernes, acceptation d’une force internationale destinée à sécuriser les autorités de transition et à reconquérir le nord. Les émissaires ont expliqué à la Russie que si le Mali parvient à reconquérir seul ses territoires septentrionaux, il restera sous la coupe des putschistes et ne renouera plus avec la démocratie. Nos sources font savoir que la Russie est restée insensible au discours de la CEDEAO. Elle a donc décidé, contre vents et marées, de livrer (à crédit) à l’armée malienne les équipements qu’elle demandait. La liste de ces armements est longue ; elle inclut en tout cas 140 blindés et semi-blindés, 50 lanceurs d’obus et des véhicules de transport de troupes. Le Mali, semble-t-il, n’a eu à payer que les frais de transport maritime jusqu’aux ports de Conakry et de Dakar. Certaines sources parlent de 800 millions de frais de transport, d’autres de 3 milliards de FCFA de dédouanement entre le port de Dakar et de Conakry. D’autres sources prétendent même, sans qu’on puisse le vérifier, que l’ensemble des frais a été préfinancé sur les fonds personnels du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. On mesure donc la gravité de la situation née du blocage des armements. Blocage facilité, selon toute vraisemblance, par le lobbying intense de certains diplomates maliens nommés par l’ancien pouvoir ATT. En guise de représailles, le gouvernement malien vient d’ailleurs de rappeler une dizaines d’ambassadeurs dont plusieurs auraient roulé contre la politique de Cheick Modibo Diarra. Il pourrait y avoir un changement de donne quand Dioncounda Traoré aura fini de former son gouvernement et fait la preuve qu’il a regagné la réalité du pouvoir.
Selon la même source, des émissaires de l’organisation, chapeautés par une grande puissance européenne, sont intervenus auprès de la Russie pour la dissuader d’aider militairement le Mali tant qu’il ne se sera pas conformé aux exigences de la CEDEAO : formation d’un gouvernement d’union nationale, retour de la junte (CNRDRE) dans les casernes, acceptation d’une force internationale destinée à sécuriser les autorités de transition et à reconquérir le nord. Les émissaires ont expliqué à la Russie que si le Mali parvient à reconquérir seul ses territoires septentrionaux, il restera sous la coupe des putschistes et ne renouera plus avec la démocratie. Nos sources font savoir que la Russie est restée insensible au discours de la CEDEAO. Elle a donc décidé, contre vents et marées, de livrer (à crédit) à l’armée malienne les équipements qu’elle demandait. La liste de ces armements est longue ; elle inclut en tout cas 140 blindés et semi-blindés, 50 lanceurs d’obus et des véhicules de transport de troupes. Le Mali, semble-t-il, n’a eu à payer que les frais de transport maritime jusqu’aux ports de Conakry et de Dakar. Certaines sources parlent de 800 millions de frais de transport, d’autres de 3 milliards de FCFA de dédouanement entre le port de Dakar et de Conakry. D’autres sources prétendent même, sans qu’on puisse le vérifier, que l’ensemble des frais a été préfinancé sur les fonds personnels du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. On mesure donc la gravité de la situation née du blocage des armements. Blocage facilité, selon toute vraisemblance, par le lobbying intense de certains diplomates maliens nommés par l’ancien pouvoir ATT. En guise de représailles, le gouvernement malien vient d’ailleurs de rappeler une dizaines d’ambassadeurs dont plusieurs auraient roulé contre la politique de Cheick Modibo Diarra. Il pourrait y avoir un changement de donne quand Dioncounda Traoré aura fini de former son gouvernement et fait la preuve qu’il a regagné la réalité du pouvoir.
10 Commentaires
Mane
En Août, 2012 (16:03 PM)Alkhourane
En Août, 2012 (16:08 PM)Lynx
En Août, 2012 (16:27 PM)Dekendo
En Août, 2012 (16:47 PM)Alioune Tine :tala-sylla:
En Août, 2012 (16:56 PM)et les victimes??? elles comptent pour du beurre?
Ddf
En Août, 2012 (18:33 PM)Ok
En Août, 2012 (19:25 PM)SANOGO.ILS DEVRA DEBARASSER LE PLANCHER AVANT QUE LES ARMES NE SOIENT LIVRES.
Latchee
En Août, 2012 (20:31 PM)Tientdonc
En Août, 2012 (06:09 AM)Expert Militaire
En Août, 2012 (08:41 AM)Participer à la Discussion