Mouammar Kadhafi a promis mercredi de continuer à se battre, jusqu’à la mort, après avoir été contraint d’abandonner son quartier général tombé la veille aux mains des rebelles libyens. La tête du dictateur, qui demeure introuvable, a été mise à prix. Des combats ont repris mercredi à Tripoli.
En dépit de la prise mardi soir de Bab al Aziziah, quartier général du «Guide de la révolution», la victoire des rebelles n’est pas totale. Mouammar Kadhafi reste introuvable et, dans un message sonore relayé par la chaîne de télévision Al Orouba, il a qualifié son départ de Bab al Aziziah de «repli tactique».
Il affirme même s’être promené incognito dans la capitale. «J’ai été discrètement dans Tripoli, sans être repéré par mon peuple et (...) je n’ai pas senti que Tripoli était en danger», a-t-il dit.
Les rebelles ont annoncé mercredi une récompense de près de 1,7 million de dollars pour la tête de Mouammar Kadhafi, mort ou vif, offerte par des hommes d’affaires libyens.
«Les membres du cercle rapproché (de Mouammar Kadhafi) qui le tueront ou le captureront auront l’amnistie garantie par le peuple», a par ailleurs indiqué le chef du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique des rebelles, Moustafa Abdeljalil.
«Le régime de Mouammar Kadhafi ne sera pas fini tant qu’il ne sera pas capturé vivant ou mort», a-t-il dit. Il a souligné que «son comportement nous fait redouter une catastrophe», sans plus de précision.
Les combats font toujours rage
La prise du quartier général n’a pas sonné la fin des combats. Mercredi, les forces loyalistes bombardaient plusieurs secteurs du centre de Tripoli. Les combats se poursuivaient dans le quartier de Bab al-Aziziya et dans le quartier voisin d’Abou Slim, fief des troupes fidèles au régime. Outre la prise d’Abou Slim, la sécurisation de la route d’accès à l’aéroport restait une priorité pour les insurgés.
Les insurgés font également état de combats à proximité de l’hôtel Rixos, où des soldats kadhafistes avaient empêché depuis dimanche les journalistes étrangers de partir. Ces derniers ont pu quitter mercredi l’établissement.
Six mois après le début de l’insurrection, partie de l’est du pays, le régime libyen n’entend pas renoncer au pouvoir. Mouammar Kadhafi est capable de résister pendant des années face aux insurgés, a ainsi déclaré Moussa Ibrahim, l’un de ses porte-parole.
«Nous allons transformer la Libye en un volcan de lave et de flammes sous les pieds des envahisseurs et de leurs perfides agents», a-t-il dit.
Mouammar Kadhafi est convaincu qu’il pourra retrouver le pouvoir lorsque la campagne de bombardement de l’Otan cessera, a déclaré mercredi Abdel Salam Djalloud, ex-bras droit du dirigeant libyen rallié à la rébellion.
Résistance à Syrte
Selon le colonel rebelle Abdallah Abou Afra, le territoire libyen est désormais «à 90% ou 95% sous le contrôle de la rébellion». Pour autant, sur le front Est, les rebelles ont indiqué faire face à une résistance inattendue des forces loyalistes à Ben Jawad, entravant leur progression vers le fief kadhafiste de Syrte.
Les combats ont fait plus de 400 morts et 2000 blessés depuis l’assaut de Tripoli lancé samedi par les rebelles, et près de 600 loyalistes y ont été capturés, avait déclaré M. Abdeljalil mardi.
Débloquer les fonds gelés
Le président français, Nicolas Sarkozy, et son homologue américain, Barack Obama, sont convenus de «poursuivre leur effort militaire» jusqu’à ce que «Kadhafi et son clan» déposent les armes. Les représentants des rebelles multiplient les rendez-vous avec les diplomates occidentaux. Les pays occidentaux s’activent en outre pour mettre à la disposition des rebelles libyens les fonds bloqués du régime.
Les Etats-Unis ont indiqué travailler à débloquer dans les prochains jours «entre 1 et 1,5 milliard de dollars» d’avoirs libyens gelés. Même empressement du côté de Londres et Paris.
Le président russe Dmitri Medvedev a estimé qu’il y avait «deux pouvoirs» en Libye et jugé des négociations nécessaires. Mais il a dit que Moscou serait prêt à établir des relations avec les rebelles s’ils parvenaient à unifier le pays. La Chine réclame elle «une transition stable du pouvoir».
En dépit de la prise mardi soir de Bab al Aziziah, quartier général du «Guide de la révolution», la victoire des rebelles n’est pas totale. Mouammar Kadhafi reste introuvable et, dans un message sonore relayé par la chaîne de télévision Al Orouba, il a qualifié son départ de Bab al Aziziah de «repli tactique».
Il affirme même s’être promené incognito dans la capitale. «J’ai été discrètement dans Tripoli, sans être repéré par mon peuple et (...) je n’ai pas senti que Tripoli était en danger», a-t-il dit.
Les rebelles ont annoncé mercredi une récompense de près de 1,7 million de dollars pour la tête de Mouammar Kadhafi, mort ou vif, offerte par des hommes d’affaires libyens.
«Les membres du cercle rapproché (de Mouammar Kadhafi) qui le tueront ou le captureront auront l’amnistie garantie par le peuple», a par ailleurs indiqué le chef du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique des rebelles, Moustafa Abdeljalil.
«Le régime de Mouammar Kadhafi ne sera pas fini tant qu’il ne sera pas capturé vivant ou mort», a-t-il dit. Il a souligné que «son comportement nous fait redouter une catastrophe», sans plus de précision.
Les combats font toujours rage
La prise du quartier général n’a pas sonné la fin des combats. Mercredi, les forces loyalistes bombardaient plusieurs secteurs du centre de Tripoli. Les combats se poursuivaient dans le quartier de Bab al-Aziziya et dans le quartier voisin d’Abou Slim, fief des troupes fidèles au régime. Outre la prise d’Abou Slim, la sécurisation de la route d’accès à l’aéroport restait une priorité pour les insurgés.
Les insurgés font également état de combats à proximité de l’hôtel Rixos, où des soldats kadhafistes avaient empêché depuis dimanche les journalistes étrangers de partir. Ces derniers ont pu quitter mercredi l’établissement.
Six mois après le début de l’insurrection, partie de l’est du pays, le régime libyen n’entend pas renoncer au pouvoir. Mouammar Kadhafi est capable de résister pendant des années face aux insurgés, a ainsi déclaré Moussa Ibrahim, l’un de ses porte-parole.
«Nous allons transformer la Libye en un volcan de lave et de flammes sous les pieds des envahisseurs et de leurs perfides agents», a-t-il dit.
Mouammar Kadhafi est convaincu qu’il pourra retrouver le pouvoir lorsque la campagne de bombardement de l’Otan cessera, a déclaré mercredi Abdel Salam Djalloud, ex-bras droit du dirigeant libyen rallié à la rébellion.
Résistance à Syrte
Selon le colonel rebelle Abdallah Abou Afra, le territoire libyen est désormais «à 90% ou 95% sous le contrôle de la rébellion». Pour autant, sur le front Est, les rebelles ont indiqué faire face à une résistance inattendue des forces loyalistes à Ben Jawad, entravant leur progression vers le fief kadhafiste de Syrte.
Les combats ont fait plus de 400 morts et 2000 blessés depuis l’assaut de Tripoli lancé samedi par les rebelles, et près de 600 loyalistes y ont été capturés, avait déclaré M. Abdeljalil mardi.
Débloquer les fonds gelés
Le président français, Nicolas Sarkozy, et son homologue américain, Barack Obama, sont convenus de «poursuivre leur effort militaire» jusqu’à ce que «Kadhafi et son clan» déposent les armes. Les représentants des rebelles multiplient les rendez-vous avec les diplomates occidentaux. Les pays occidentaux s’activent en outre pour mettre à la disposition des rebelles libyens les fonds bloqués du régime.
Les Etats-Unis ont indiqué travailler à débloquer dans les prochains jours «entre 1 et 1,5 milliard de dollars» d’avoirs libyens gelés. Même empressement du côté de Londres et Paris.
Le président russe Dmitri Medvedev a estimé qu’il y avait «deux pouvoirs» en Libye et jugé des négociations nécessaires. Mais il a dit que Moscou serait prêt à établir des relations avec les rebelles s’ils parvenaient à unifier le pays. La Chine réclame elle «une transition stable du pouvoir».
18 Commentaires
Of
En Août, 2011 (18:06 PM)Id
En Août, 2011 (18:07 PM)Constat
En Août, 2011 (18:12 PM)Depuis trois mois, des quartiers entiers de la capitale congolaise sont plongés dans le noir faute de courant électrique.
« Depuis un mois, nous vivons dans le noir. Nous sommes condamnés à utiliser les braises et les lampes tempête, c’est inacceptable et inadmissible » se lamente Sylvain Mandiangu, un habitant de Kinshasa excédé par les coupures d’électricité.
Si la capitale de la République démocratique du Congo est habituée aux délestages quotidiens, elle connait depuis trois mois une faible desserte en électricité qui plonge des quartiers entiers dans le noir et obligent les industries à tourner au ralenti.
Pour faire face à cette situation, le président Joseph Kabila a nommé samedi de nouveaux dirigeants à la tête de la Société nationale d’électricité (Snel), qui exploite le barrage hydro-électrique d’Inga, dans l’ouest du pays. Une solution qui serait loin de résoudre les problèmes du pays.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : RDC : les Kinois excédés par les coupures d'électricité | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Bizarre
En Août, 2011 (18:13 PM)Abbas
En Août, 2011 (18:16 PM)Htiey
En Août, 2011 (18:26 PM)par l'occident voyou sans scrupule utilise les inconscients libyens pour faire main basse sur les ressources pétroliéres.
je ne suis pa nostalgique de la libye que j'ai jamais visitée mais de je suis quasi certain que les libyens regretteront cette forfaiture .
et aussi khadafi croyait au moins en l'Afrique
Aby
En Août, 2011 (18:42 PM)Khalatal
En Août, 2011 (19:00 PM)Khalatal
En Août, 2011 (19:09 PM)Korsiga
En Août, 2011 (19:09 PM)GUERRE DES LOBBIES DES GOUVERNANCES FINANCIERES MONDIALES
Suite à l’arrestation l'arrestation de Fethi Tarbel, un militant des droits de l'homme en Libye des émeutes ont éclatés les 15 et 16 février 2011 à Benghazi 2e ville de la Libye
Après plusieurs heures d’affrontement avec les forces de l’ordre, il sera finalement remis en liberté
Mais une partie des manifestants refusent de se disperser et campe sur la place Chajara où ils restent une partie de la nuit. Au même moment des manifestations éclate à El Baida où deux personnes sont tuées
Le 17 février, l’opposition appelle à un "Jour de colère" contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi. . Des affrontements éclatent à Benghazi, où sept manifestants sont tués. L'insurrection s'étend rapidement à plusieurs villes importantes
Le 26 février Le secrétaire général de l'ONU fait une sortie au média évoque un millier de mortslle conseil de sécurité lui emboite le pas et imposa, à travers une résolution, un embargo sur la vente d'armes et de matériels connexes à la Libye et une interdiction de voyager sur le sol des Etats membres concernant seize personnes, dont Mouammar Kadhafi. Par cette résolution, les membres du Conseil de sécurité considèrent que "les attaques systématiques" menées contre la population civile en Libye "peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité"
L'Union européenne inflige à son tour des sanctions à Kadhafi en gelant es avoirs du guide de la Révolution libyenne, de sa famille et de son gouvernement et en interdisant la vente de marchandises telles que le gaz lacrymogène et le matériel anti-émeute
le 27 février Le Conseil national de transition se met en place par et se proclame "le seul représentant de la Libye", à l'issue de sa première réunion à Benghazi.
17 fevrier . Le Conseil de sécurité des Nations Unies , sur une proposition du président français Sarkozy vote une résolution pour l'instauration d'une zone d'exclusion dans le ciel libyen. Le Conseil autorise également "toutes les mesures nécessaires" – ce qui signifie, en langage diplomatique, des actions militaires – pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Kadhafi.
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni forment une coalition et lancent des raids aériens sur des objectifs en Libye pour stopper la répression de la révolte contre le régime. Ces frappes stoppent les forces pro-Kadhafi qui étaient aux portes de Benghazi.
L’UA entre dans la danse et propose une feuille de route en fin de résolution de la crise que le guide libyen accepta et La délégation de l'UA invite en outre l'OTAN à mettre fin à ses bombardements contre les forces de Kadhafi pour offrir une chance de succès à un éventuel cessez-le-feu. Le lendemain, les insurgés libyens rejettent ce plan de paix en faisant valoir qu'il ne répond pas à leur revendication première de voir Mouammar Kadhafi quitter le pouvoir.
Ce qui n’empêche pas à l’Otan de continue ses bombardements sur tripoli et autres objectifs militaires des forces pro khada fi
Dés lors d’aucun se pose de question sur les véritables motifs de l’acharnement des occidentaux et la France au premier chef sur le régime de khadafi
Les arguments convoqués en explications sont nombreux et variées mais deux reviennent le plus souvent : c’est le pétrole et les lobbies financiers
jusqu’à nos jours, le dollar et l’euro continuent d’être les principaux moyens de paiement internationaux en vertu de raisons historiques et présentes liées à la puissance économique des Usa et de l’Europe dans le monde.
Les pays membres de l’euro et les Usa, regroupés au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques( OCDE ) capitalisent plus que 50% de la richesse mondiale, ainsi ils dominent les rapport au sein des institutions chargées de la gouvernance économique mondiale que sont le Fmi et la Banque mondiale (Bm).
Deux instituions faut-il le rappeler sont chargées pour l’un (Le Fmi ) de la surveillance des problématiques économiques des Etats au monde sur les courte et moyenne périodes (monnaie, dette, inflation, budget etc.), et des mesures de politiques économiques qui s’en suivent dans l’objectif d’éviter une dérégulation de la structure économique mondiale, e t l’autre (la Bm) de s’occuper des problématiques de développement à long terme dans les macro espaces régionaux.
…le guide libyen Kadhafi en osant prendre l’initiative de refuser le Dollar et l’Euro et appeler les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place, le DINAR OR , a mis le pied là il ne fallait . Kadhafi a suggéré d’établir un continent africain unifié dont les 200 millions d’habitants utiliseraient une seule monnaie… Cette initiative a été mal vue par les US et l’UE et , le président français, Nicolas Sarkozy, a dit de la Libye qu’elle était une menace pour la sécurité financière de l’humanité... »
Serait – il là les véritables raisons de cette guerre entre lui et les occidentaux dont les rebelles ne sont que des hommes de mains !
Beaucoup d’observateurs ont tenté de penser ainsi et le fait étrange que les rebelles libyens ont pris le temps pendant leur rébellion en Mars de créer leur propre banque centrale - ceci avant même d’avoir un gouvernement donner conforte plus d’un dans cette pensée,
Et dans cette perspective Alex Newman a écrit dans le New Américan:
« Dans une déclaration faite la semaine dernière les rebelles ont fait part des résultats d’une rencontre ayant eu lieu le 19 Mars. Les révolutionnaires soit disant déguenillés ont annoncé entre autres choses la « désignation de la Banque Centrale de Benghazi comme autorité compétente en matière de politique monétaire en Libye et ont nommé un gouverneur à la Banque Centrale de Libye avec un Q G temporaire à Benghazi. »
Le Vrai Sage
En Août, 2011 (19:19 PM)Réveillons nous........Bon ndogu à tous
Leuz
En Août, 2011 (19:31 PM)Baba
En Août, 2011 (19:47 PM)Nene
En Août, 2011 (21:05 PM)Smd
En Août, 2011 (21:35 PM)Lapalissade
En Août, 2011 (02:20 AM)Il peut passer devant la foule sans etre vu.
C'est pourquoi il a dit qu'il s'est promené dans les rues sans etre vu et les gens n'ont pas bien décodé le message.
la science mystique du coran peut le faire et ceux qui maitrisent cette science savent ca que je veut dire.
iL peut éliminer ces adversaires sans etre vu.
Lapalissade
En Août, 2011 (02:32 AM)personne n'a suivi la voiture.
Seneralisement
En Août, 2011 (10:14 AM)Participer à la Discussion