
La Banque mondiale, qui finance depuis 2016 un projet d'amélioration du fonctionnement du secteur de l'électricité sur la Grande Ile, demande à l'État malgache de rembourser et de justifier un peu plus de 1,7 million de dollars de dépenses inéligibles à ce projet, entreprises par la Jirama, la société publique de distribution d'électricité et d'eau. Un déboire de plus pour cette société nationale, surendettée et plusieurs fois pointée du doigt dans des affaires de détournements ou de favoritisme.
C'est dans une lettre adressée à la ministre malgache de l'Économie et des Finances que la directrice pays de la Banque mondiale fait part du montant des « anomalies » constatées par un audit externe. Une lettre, datée du 16 novembre, qui a fuité sur les réseaux sociaux.
Acquisitions théoriques, travaux non réalisés ou encore matériels utilisés en dehors du Projet d'amélioration de la gestion des opérations du secteur de l'électricité de la Banque mondiale. Telles sont les « dépenses inéligibles » entreprises par la société de distribution d'électricité en 2018 et 2019 relevées dans cette missive.
Un projet qui a pour but, notamment, d'augmenter les capacités du secteur de l'électricité dans un pays où seulement 17% des habitants y ont accès et d'améliorer la gestion de la Jirama, l'entreprise publique qui la distribue. Une entreprise critiquée depuis des années pour son piètre service par les foyers malgaches qui subissent des délestages quotidiens.
Contacté, le ministre de l'Énergie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, évoque « un premier dossier concernant du matériel informatique perdu à l'intérieur ou à l'extérieur de la Jirama ». « Le deuxième dossier concerne un prestataire et le troisième concerne des travaux que l'on a faits qui n'étaient pas prévus dans le projet de la Banque mondiale », précise-t-il.
Ministre depuis trois mois, ce dernier explique « qu'il s'est engagé à assainir la Jirama et que ces anomalies concernent l'exercice des années 2018 et 2019 »’ Y a-t-il eu des vols ou des détournements au sein de la Jirama ? « Ce n'est pas exclu, poursuit-il. Une chose est sûre, c'est qu'il y a beaucoup de laisser-aller. Quand on ne met pas assez de rigueur dans la manière de gérer les fonds, on arrive forcément à ce genre de situation. On continue d'assainir la Jirama parce que sinon on ne va pas pouvoir s'en sortir », reconnaît-il.
Dans sa lettre, la Banque mondiale demande le remboursement d'un peu plus de 630 000 dollars d'ici au 3 décembre. Une somme que l'entreprise publique souhaite - malgré son surendettement - reverser sans l'aide de l'État, fait savoir le ministre de l'Énergie.
« Nous sommes en train de restructurer les dettes de la Jirama. Je ne pense pas que ce soit possible d'ici au 3 décembre, mais je pense que ce serait possible de rembourser durant le mois de décembre. Nous allons essayer de négocier avec la Banque Mondiale. Nos relations avec la Banque Mondiale sont bonnes actuellement, sauf qu'on ne peut pas aller vers d'autres engagements sans assainir ce qui a déjà été fait avant », indique-t-il.
C'est dans une lettre adressée à la ministre malgache de l'Économie et des Finances que la directrice pays de la Banque mondiale fait part du montant des « anomalies » constatées par un audit externe. Une lettre, datée du 16 novembre, qui a fuité sur les réseaux sociaux.
Acquisitions théoriques, travaux non réalisés ou encore matériels utilisés en dehors du Projet d'amélioration de la gestion des opérations du secteur de l'électricité de la Banque mondiale. Telles sont les « dépenses inéligibles » entreprises par la société de distribution d'électricité en 2018 et 2019 relevées dans cette missive.
Un projet qui a pour but, notamment, d'augmenter les capacités du secteur de l'électricité dans un pays où seulement 17% des habitants y ont accès et d'améliorer la gestion de la Jirama, l'entreprise publique qui la distribue. Une entreprise critiquée depuis des années pour son piètre service par les foyers malgaches qui subissent des délestages quotidiens.
Contacté, le ministre de l'Énergie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, évoque « un premier dossier concernant du matériel informatique perdu à l'intérieur ou à l'extérieur de la Jirama ». « Le deuxième dossier concerne un prestataire et le troisième concerne des travaux que l'on a faits qui n'étaient pas prévus dans le projet de la Banque mondiale », précise-t-il.
Ministre depuis trois mois, ce dernier explique « qu'il s'est engagé à assainir la Jirama et que ces anomalies concernent l'exercice des années 2018 et 2019 »’ Y a-t-il eu des vols ou des détournements au sein de la Jirama ? « Ce n'est pas exclu, poursuit-il. Une chose est sûre, c'est qu'il y a beaucoup de laisser-aller. Quand on ne met pas assez de rigueur dans la manière de gérer les fonds, on arrive forcément à ce genre de situation. On continue d'assainir la Jirama parce que sinon on ne va pas pouvoir s'en sortir », reconnaît-il.
Dans sa lettre, la Banque mondiale demande le remboursement d'un peu plus de 630 000 dollars d'ici au 3 décembre. Une somme que l'entreprise publique souhaite - malgré son surendettement - reverser sans l'aide de l'État, fait savoir le ministre de l'Énergie.
« Nous sommes en train de restructurer les dettes de la Jirama. Je ne pense pas que ce soit possible d'ici au 3 décembre, mais je pense que ce serait possible de rembourser durant le mois de décembre. Nous allons essayer de négocier avec la Banque Mondiale. Nos relations avec la Banque Mondiale sont bonnes actuellement, sauf qu'on ne peut pas aller vers d'autres engagements sans assainir ce qui a déjà été fait avant », indique-t-il.
1 Commentaires
Au fait la plante miracle contre la pandémie....???
un pays jumeau au nôtre par ses pratiques .
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