En août dernier, le Cap Vert s’était fermement opposé à une intervention militaire de la Cedeao au Niger pour remettre le président déchu dans son fauteuil présidentiel. « Nous devons tous œuvrer pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas, par une intervention militaire ou un conflit armé, en ce moment » déclarait le président José Maria Neves, en déplacement sur l’île de Fogo.
Il avait ensuite appelé la Cedeao à mener « des négociations intenses et, par la voie diplomatique, pour résoudre » ce problème.
Le Togo s’oppose à « la guerre quelles que soient les raisons »
Le Togo est, de toute évidence, sur la même longueur d’onde que l’Etat insulaire. Alors qu’il s’exprimait le 21 septembre dernier, devant la 78ème Assemblée générale de l’ONU, le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey, a indiqué que son pays s’opposait à « la guerre quelles que soient les raisons ».
« Le Togo est un pays de paix et le Togo s’oppose à la guerre quelles que soient les raisons. Depuis notre indépendance, le 27 avril 1960, jamais le Togo n’a fait la guerre à ses voisins, jamais le Togo n’a agressé ses voisins ou un quelconque pays, jamais le Togo n’a servi de base arrière pour une quelconque agression contre un pays frère » a insisté le diplomate.
Le Togo a « toujours été un pays de médiation »
Pour lui, son pays a « toujours été un pays de médiation, qui favorise le dialogue, la négociation et l’entente entre les peuples et les gouvernements ». Son discours tranche avec les récents propos tenus par certains chefs d’Etat de la Cedeao sur le Niger.
En effet, ceux-ci ont indiqué que l’organisation sous-régionale n’avait aucunement renoncé à l’intervention militaire, censée réinstaller M Bazoum dans son fauteuil présidentiel.
2 Commentaires
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En Septembre, 2023 (18:54 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (19:42 PM)Samba Gabou
En Septembre, 2023 (23:31 PM)En plus de vouloir rafler la mise concernant le projet de construction de pipeline vers le golfe de Guinée au détriment du Bénin voisin, le Togo veut sauvegarder voire même fortifier la position du port autonome de Lomé comme débouché naturel ou alternatif de l'hinterland sahélien (Burkina Faso, Niger ou même certaines parties du Mali).
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