Une nouvelle tension politique a éclaté au Mali après l’annonce du nouveau gouvernement. Le pouvoir est sur le point de vaciller une nouvelle fois. En effet, peu après l’annonce d’un nouveau gouvernement le Président Bah Ndao et le Premier ministre ont été amenés manu militari à Kati où ils sont en interrogatoire serré, séparément par les éléments de l’armée de terre et de la garde présidentielle qui exigent la démission du Premier ministre Moctar Ouane.
Une situation assez tendue que le président de l’Union Africaine (UA) et celui de la commission de la Cedeao « suivent avec vive préoccupation ». Dans un communiqué conjoint, ils condamnent « avec énergie cet acte d’une gravité extrême qui je peut en aucun cas être toléré au regard des dispositions permanentes de la Cedeao et de l’UA ». Ainsi, ils demandent « aux militaires de retourner en caserne ».
Les présidents des deux institutions exigent également la « libération immédiate et sans conditions des autorités gardées dans les casernes et invitent les parties maliennes de privilégier l’esprit de dialogue et de responsabilité pour régler les malentendus autour de la mise en place du gouvernement ».
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