Depuis samedi dernier le Soudan est plongé dans des batailles armées opposant l’armée régulière et les paramilitaires. Près de deux cents morts sont déjà enregistrés. Ceux qui ne sont pas encore atteints par le crépitement des armes vivent dans la peur.
Sept étudiants sénégalais figurent dans le lot. Ils sont pensionnaires de l’université de Khartoum, la capitale soudanaise. Les trois logent au niveau du campus tandis que les deux autres habitent dans la ville. Ils forment un groupe WhatsApp qui leur permet de rester en contact, mais la connexion est suspendue indépendamment de leur volonté. «L’internet nous permet de ne jamais être coupés les uns des autres. Mais avec les perturbations, j’ai perdu le contact de deux camarades», témoigne dans les colonnes de L’Observateur Mansour Tandiagora, étudiants en sciences islamiques au Soudan depuis 2015.
Ce dernier a assisté en 2019 à la chute de Omar El-Béchir, l’ancien Président soudanais poussé à la sortie par la rue. En 2021, il a été aussi témoin des manifestations qui ont fait 81 morts. Mais il n’a jamais vécu un conflit de si près. Depuis sa chambre d’étudiant, en effet, Mansour Tandiagora entend le bruit effrayant des armes. L’université de Khartoum se situant non loin du théâtre des opérations. L’étudiant se dit si stressé qu’il se garde d’appeler ses parents au téléphone, de peur de leur transmettre ses inquiétudes.
L’Observateur renseigne que l’Armée prévoit de desserrer l’étau ce mardi et permettre aux populations, pendant trois heures, de sortir pour s’approvisionner. Mansour Tandiagora entend profiter de cette courte accalmie annoncée pour aller prendre des nouvelles des autres étudiants sénégalais, surtout les deux qui logent en plein Khartoum. Le numéro de téléphone de l’un ne marche plus tandis qu’il est sans nouvelles de l’autre, qui avait décidé de passer les dix derniers jours du Ramadan dans une mosquée.
L’étudiant en sciences islamiques compte contacter l’ambassade du Sénégal en Égypte, qui couvre le Soudan, s’il ne retrouve pas ses compatriotes.
Sept étudiants sénégalais figurent dans le lot. Ils sont pensionnaires de l’université de Khartoum, la capitale soudanaise. Les trois logent au niveau du campus tandis que les deux autres habitent dans la ville. Ils forment un groupe WhatsApp qui leur permet de rester en contact, mais la connexion est suspendue indépendamment de leur volonté. «L’internet nous permet de ne jamais être coupés les uns des autres. Mais avec les perturbations, j’ai perdu le contact de deux camarades», témoigne dans les colonnes de L’Observateur Mansour Tandiagora, étudiants en sciences islamiques au Soudan depuis 2015.
Ce dernier a assisté en 2019 à la chute de Omar El-Béchir, l’ancien Président soudanais poussé à la sortie par la rue. En 2021, il a été aussi témoin des manifestations qui ont fait 81 morts. Mais il n’a jamais vécu un conflit de si près. Depuis sa chambre d’étudiant, en effet, Mansour Tandiagora entend le bruit effrayant des armes. L’université de Khartoum se situant non loin du théâtre des opérations. L’étudiant se dit si stressé qu’il se garde d’appeler ses parents au téléphone, de peur de leur transmettre ses inquiétudes.
L’Observateur renseigne que l’Armée prévoit de desserrer l’étau ce mardi et permettre aux populations, pendant trois heures, de sortir pour s’approvisionner. Mansour Tandiagora entend profiter de cette courte accalmie annoncée pour aller prendre des nouvelles des autres étudiants sénégalais, surtout les deux qui logent en plein Khartoum. Le numéro de téléphone de l’un ne marche plus tandis qu’il est sans nouvelles de l’autre, qui avait décidé de passer les dix derniers jours du Ramadan dans une mosquée.
L’étudiant en sciences islamiques compte contacter l’ambassade du Sénégal en Égypte, qui couvre le Soudan, s’il ne retrouve pas ses compatriotes.
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