Mamadi Doumbouya n’est apparemment pas le genre d’homme d’État à lancer des paroles en l’air. Samedi dernier, il donnait 72 heures à Albayrak, le conglomérat turc opérant au port autonome de Conakry pour organiser le retour de l’ancien président Alpha Condé, sous peine de bloquer ses activités. Face au refus turc, le président de la transition a mis, hier, ses menaces – en partie – à exécution.
Aux alentours de 15h30, le directeur général d’Alport Conakry (nom de la filiale guinéenne d’Albayrak), Mustafa Levent Adali et trois de ses secrétaires ont été contraints de quitter leurs bureaux, renseigne Jeune Afrique. “Les deux envoyés de Mamadi Doumbouya ont procédé à la fermeture de leurs bureaux, et gardé les clés”, précise la version en ligne de l’hebdomadaire panafricain. Un geste essentiellement symbolique, Alport Conakry continuant, jusqu’à nouvel ordre, de travailler.
Visiblement très remonté, Doumbouya a transmis à l’Ambassadeur turc en poste à Conakry une « note verbale » destinée au président Recep Tayyip Erdogan. Cette fois encore, le message était très clair : Conakry demande le retour à Conakry du « citoyen Alpha Condé. »
13 Commentaires
Qu'est ce qui dit à la turquie que tu représentes la guinée pour demander une extradition?
Tu n'es pas légitime. Tu n'es pas élu.
Dicta
En Septembre, 2022 (11:36 AM)Ousmane Diop
En Septembre, 2022 (11:43 AM)La Turquie doit reagir fermement, ils ne boxent pas dans la meme categorie et le lui faire savoir comme il ne le comprend pas, et liberer le peuple guineen otage de ce sanguinaire le plus rapidement possible.
Dadis 4
En Septembre, 2022 (13:30 PM)Dadis 4
En Septembre, 2022 (13:30 PM)Dadis 4
En Septembre, 2022 (13:30 PM)Dadis 4
En Septembre, 2022 (13:30 PM)Participer à la Discussion