Yayi fait libérer l’avion (Le passeport diplomatique du mis en cause confisqué avec une forte somme)
Dans la nuit du dimanche dernier, l’avion présidentiel gabonais a été arrêté au Bénin pour convoyage d’une forte somme d’argent et soupçon de trafic de stupéfiants. A son bord, le directeur de cabinet du président Ali Bongo, Accrombessi Mensah dont le passeport diplomatique est toujours détenu par les forces de sécurité de l’aéroport ainsi que le numéraire saisi.
Chose bizarre, entre la nuit du dimanche et le petit matin du lundi, l’avion a disparu du tarmac de l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. De sources bien informées, le départ de l’avion présidentiel gabonais du sol béninois ferait suite aux injonctions du président Boni Yayi qui a souhaité que le ‘’coucou’’ retourne au Gabon en dépit des enquêtes en cours pour connaître des moindres détails de cette affaire de convoyage de devises et d’odeur de trafic de drogue qui flotte dans l’air. Dans le même temps, le jeune président Ali Bongo Ondimba ne l’aurait même pas appelé, comme pour dire qu’il a mieux à faire.
Car rappelons-le, Ali Bongo a 5 avions présidentiels dont ses proches se servent pour mener des activités peu orthodoxes. Cette attitude du chef de l’Etat béninois est contradictoire à la ligne de conduite qu’il a définie lui-même et qui met au centre de tout, la bonne gouvernance, la transparence et l’obligation de résultats et la reddition de compte. Alors que dans les faits, il fait entorse aux investigations menées par les forces chargées de la sécurité au niveau de l’aéroport dans le but de connaître de l’affaire et de situer les responsabilités. Mais au-delà du fait que le Chef de l’Etat pense qu’il est train de préserver les relations qui existent entre les deux pays, il y a qu’il court le risque de voir les 63 milliards Fcfa mobilisés dans le cadre de l’emprunt obligataire s’évaporer du pays sans qu’il ne s’en rende compte.
Le seul moyen d’éviter ces surprises désagréables est de laisser l’affaire suivre son court normal car toute immixtion de sa part pourrait empêcher la manifestation de la vérité et donc l’établissement formel de la culpabilité des responsables. Si c’est parce que Boni Yayi tient vraiment à la sécurité de l’aéroport qu’il a remplacé les policiers par les éléments de la garde présidentielle, il doit les laisser faire leur travail en toute liberté. Après tout, on ne saurait faire de l’omelette sans casser des œufs.
11 Commentaires
Diomoa
En Novembre, 2011 (23:52 PM)Cheikh Baay
En Novembre, 2011 (23:54 PM)Pooi
En Novembre, 2011 (23:56 PM)Dixit
En Novembre, 2011 (00:07 AM)Présidents d’Afrique
As-tu entendu parler des mambas noirs
Ces serpents au venin très toxique
Qui vivent et tuent en Afrique
As-tu vu ces souverains noirs
Ces présidents aux idées cyniques
Et qui pourtant dirigent l’Afrique
Ce sont eux les vrais mambas noirs
Car ils sont tous des « rois » sans aura
Qui mettent leur peuple dans le coma
Les voilà qui dansent dans une ronde
Alors que leur peuple crie et gronde
Ils n’entendent pas ces cris de désespoir
Car ils ne sont que des assoiffés de pouvoir
Fromgalsen
En Novembre, 2011 (00:09 AM)Maintenant la gangrène qu'a laissé son père ne peut disparaitre du jour au lendemain
Mbowe
En Novembre, 2011 (01:40 AM)Hakam
En Novembre, 2011 (05:21 AM)Rtg
En Novembre, 2011 (07:58 AM)Bobo
En Novembre, 2011 (12:13 PM)Issa
En Novembre, 2011 (12:46 PM)Ndjalastia
En Mars, 2012 (00:05 AM)Participer à la Discussion