En octobre 2019, Toufah Jallow, une ex-reine de beauté gambienne, accusait publiquement Yahya Jammeh de l’avoir violée. Il « n’avait pas de désir pour moi. Il ne voulait pas avoir du plaisir avec moi. Ce qu’il voulait, c’était me faire mal. Ce qu’il voulait, c’était me donner une leçon. Yahya Jammeh ne pouvait pas croire qu’une fille inconnue issue d’une famille inconnue puisse avoir l’audace de lui dire non », avait déclaré la présumée victime devant la Commission vérité, réconciliation et réparation.
« Il repérait les filles qui lui plaisaient et… »
Selon l’avocat américain Reed Brody, l’ancien président gambien avait mis en place un "système de prédation sexuelle". « Il repérait les filles qui lui plaisaient et demandait à ses collaborateurs de les lui livrer. Il les recrutait pour son service de protocole en échange d’un salaire. Puis venaient les cadeaux, les privilèges, les promesses de bourses, avant les viols », révèle l’homme de droit dans un rapport sur les crimes sexuels de Jammeh pour l’ONG Human Right Watch.
Ces « protocol girls » ou « filles protocolaires » étaient chargés de fonctions officielles comme servir à boire, dactylographier des documents ou préparer des réunions. Mais leur véritable rôle consistait à être à la disposition du président pour coucher avec lui », révèle l’enquête de Human Right Watch.
8 Commentaires
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En Septembre, 2023 (14:18 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (15:00 PM)Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2023 (14:01 PM)Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2023 (14:35 PM)Ah Bon
En Septembre, 2023 (14:01 PM)Barguet
En Septembre, 2023 (15:06 PM)Participer à la Discussion