
En effet, l’épouse du chef de l’Etat Robert Mugabe est sous le coup de sanctions de l’Union Européenne.
Le Zimbabwe avait auparavant agité la menace de faire capoter l’ensemble du sommet, affirmant que l’Union africaine (UA) partageait ses griefs sur la composition de la délégation zimbabwéenne et parlant d’ingérences. Une crainte balayée toutefois par Bruxelles.
Le représentant de l’UE à Harare, Aldo Dell’Ariccia a expliqué pour sa part que lorsque le Zimbabwe a demandé un visa pour l’épouse du président Mugabe, il lui a été demandé de déposer sa demande par la voie normale.
« Dès lors qu’elle est toujours sous le coup de mesures restrictives, il n’y a pas eu d’unanimité pour lui délivrer un visa. L’Union européenne ne fait que suivre son cadre légal et ne peut pas y déroger », a déclaré Aldo Dell’Ariccia.
En février dernier, l’Union européenne a suspendu la plupart des sanctions imposées en 2002 au Zimbabwe en raison d’atteinte aux libertés fondamentales, sauf pour le président Mugabe et son épouse, qui restent persona non grata en Europe. Cependant, les chefs de gouvernement ou simples membres d’un gouvernement peuvent se déplacer à l’occasion d’événements internationaux. Ils sont placés sur une liste noire.
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