
Il a prôné l'utilisation d'une méthode venue d'Inde et expérimenté avec ses étudiants pour venir à bout de ce problème, soulignant qu'une bonne partie de la production nationale d'oignon "pourrit dans les magasins" alors que le Sénégal continue de faire appel à l'importation de denrée.
Cette situation peut être évitée si de "bonnes dispositions'' sont prises avant et après récolte, à travers par exemple l'utilisation des séchoirs de bulbes d'oignon découpés en fines lamelles destinées aux industries agro-alimentaires pour lesquelles elles servent d'intrants pour la cuisson des bouillons alimentaires.
Cette méthode impact toutefois sur le coût de production en ce qu'elle nécessite de l'énergie électrique en grande quantité, a relevé Michel Bakar Diop. Il dit avoir initié à cette expérience des groupements d'intérêts économiques des femmes de villages environnants de Saint-Louis.
0 Commentaires
Participer à la Discussion