
Le chroniqueur Mody Niang prend la défense de Ousmane Sonko dont les propos sur les «présidents à fusiller», continuent de faire les choux gras de la presse. Pour lui, les propos polémiques tenus sur les présidents ne doivent pas occulter les crimes commis des indépendances à nos jours.
«A entendre ou à lire les uns et les autres, on a le sentiment qu’on fait dire à Ousmane Sonko ce qui n’était pas sûrement son intention de départ : une fois élu, il fusillera tous les criminels qui pillent le pays depuis 1960 y compris, en particulier, les trois chefs d’Etat qui s’y sont succédé. En d’autres termes, Ousmane Sonko devenu président de la République, rétablira la peine de mort, condition sine qua non pour fusiller ou pendre qui que ce soit. A ma connaissance, la Chine exceptée, il n’existe aucun pays autre au monde où on fusille ou pend des gens convaincus de mal gouvernance flagrante (de corruption, de détournements de deniers publics, etc.)», défend Mody Niang pour qui, «On a saisi l’occasion de sa déclaration certainement maladroite, pour lui prêter toutes les intentions y compris les plus horribles».
A la place de Sonko, poursuit-il, «je m’engagerais à punir aussi sévèrement que le permet la loi, toutes les forfaitures, tous les crimes qui ont été commis pendant les gouvernances que nous avons connues. Il ne faut pas que la déclaration de Sonko cache ces crimes», insiste l'écrivain.
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