
Tout au début les sénégalais pensaient que la traque des biens supposés mal acquis étaient du marbre dont on fait les statues. En réalité, elle est de la faïence dont on fait les bidets.
En effet, la cessation de la mise sous administration provisoire de Dubaï Port Word (DPW) ternit l’expertise juridique sénégalaise. Force est de constater que la crédibilité de tout le processus de la traque des biens supposés mal acquis en prend un sacré coup.
Tout le brouhaha fait autour des commissions rogatoires, délégations judiciaires, les milliards d’honoraires payés aux avocats de l’Etat (l’argent du contribuable) aboutissent à cette décision du procureur spécial de la CREI Alioune Ndao de lever l’administration temporaire de DPW dont on avait attribué la propriété à Karim Wade (pour 400 milliards environs).
Aujourd’hui le citoyen lambda à qui on avait expliqué les difficultés économiques actuelles du pays par un pillage de ressources publiques par le régime libéral risque de déclencher à l’arrivée car la montagne de la traque des biens accouchera inéluctablement d’une souris. Maintenant le président MACKY SALL doit tirer les enseignements politiques de ce désappointement juridique.
Il est clair que les 24 Milliards que Mimi Touré brandissait fièrement relèvent juste d’une application des clauses d’un accord commercial.
Il est maintenant temps pour la chancellerie de montrer publiquement le mandat d’arrêt international dont ferait l’objet Keba Kende et qui n’apparait jusqu’à présent pas sur le site d’Interpol.
Oumar Faye Leral Askan wi
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