Le débat sur la troisième candidature du Président Macky Sall continue de faire rage à un an de l'élection présidentielle de 2024.
Les avis sont partagés sur la possibilité ou non pour le Président Macky SALL de briguer une troisième candidature.
Quoi de plus normal dans un pays démocratique où le "wàx sa xalaat" est de rigueur dans tous les sujets qui font l'actualité ?
Tout citoyen, surtout les novices du droit, comme nous autres, peut émettre un avis même non motivé sur telle ou telle question.
Mais ceci ne saurait être permis aux tenants de la doctrine, nos juristes et constitutionnalistes qui, en tous lieux et en toutes circonstances, doivent éclairer la lanterne du commun des Sénégalais sur les questions d’ordre juridique ou constitutionnel.
Ce n'est malheureusement pas le cas.
Comment comprendre les attitudes du professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye et de maître Doudou Ndoye, avocat de renommée qui a même été ministre de la justice sous le régime du Président Abdou Diouf ?
Invité au Grand Jury du 8 octobre 2017, le professeur Babacar Guèye déclarait qu’un 3ème mandat pour Macky Sall était dans le domaine du possible. Il disait, je le cite : « La Constitution actuelle du Sénégal, telle qu’elle est libellée, n’interdit pas au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat ».
"Quand on a rédigé la Constitution, on a dû oublier certainement de prévoir des dispositions transitoires. Il fallait ajouter des dispositions transitoires pour prévoir que le mandat en cours fait partie du décompte des deux mandats que l’actuel Président peut avoir», avait-il ajouté.
« Ce qui fait que le Président Macky SALL, en 2024, peut envisager de briguer un troisième mandat comme l’avait fait le Président WADE. Par contre, il n’est pas trop tard pour rectifier la donne puisqu’une révision constitutionnelle peut être opérée pour définitivement clore le débat ».
Il avait été confirmé dans cette position par son collègue Jacques Mariel Nzouankeu, selon qui : «en 2024, avec le droit positif actuel, il n’y aura pas de débat sur la recevabilité d’une candidature du Président Macky Sall». Surtout, avait-il expliqué, «nulle part, il n’est écrit que le mandat de 7 ans est, ou n’est pas compris dans le décompte des deux mandats consécutifs du nouvel article 27».
Invité du Jury du dimanche, le 10 janvier 2022 sur iRadio et Itv, Me Doudou Ndoye, l’ancien Garde des Sceaux, s'était aussi prononcé sur la troisième candidature du Président Macky Sall en ces termes : « Le président Macky Sall peut être candidat en 2024. Aucune loi, aucune constitution ne lui interdit d’être candidat. Tant que cette constitution existe, personne ne pourra l’empêcher d’être candidat en 2024 ».
C'est ce même professeur Babacar Guèye et ce même maître Doudou Ndoye qui reviennent aujourd'hui nous servir une autre version.
En effet, invités par le parti Awale sur un débat sur la troisième candidature, ils ont fait un virage à 190 degrés pour finalement nous servir que le Président ne peut pas déposer sa candidature pour l'élection présidentielle de 2024.
Le premier, dans un argumentaire qui contredit sa première position, nous parle comme par enchantement de l’impossibilité juridique absolue du président Macky SALL de faire partie de la liste des candidats pour les élections présidentielles de 2024.
En effet, pour lui la révision constitutionnelle de 2016 ne porte pas sur la limitation des mandats qui était déjà verrouillée par la constitution de 2001 mais plutôt sur la durée du mandat.
Le second nommé lui nous parle d'application immédiate de la Constitution de 2016 qui fait que le mandat de 2012 à 2019 doit être considéré comme le premier mandat du Président Macky Sall.
Voilà deux argumentaires " wàx waxeet" tirés sur les cheveux qui viennent embrouiller l'esprit des pauvres novices du droit que nous sommes et que rien ne justifie si ce n'est cette dictature que veulent nous imposer ces marginaux qui menacent de brûler le pays qui ne brûlera pour rien au monde.
En tout état de cause, ce débat ou faux débat sur la troisième candidature ne sera pas l'élément décisif pour le choix du Président de la République en 2024.
Nous rappelons à l'opposition que la politique ne se limite pas à Dakar et encore moins dans les réseaux sociaux et les plateaux de télévision. Nous l'invitons à aller à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais pour demander leurs voix, comme sait si bien le faire le Président Macky SALL. Car en définitive c'est le peuple qui élit son président.
Quoi qu'il en soit, le Président Macky SALL sera, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et le peuple, souverain juge, le portera, par la grâce de Dieu, à la tête du Sénégal pour son émergence à l'horizon 2035.
Ibrahima Baba SALL
Député Maire de Bakel.
Les avis sont partagés sur la possibilité ou non pour le Président Macky SALL de briguer une troisième candidature.
Quoi de plus normal dans un pays démocratique où le "wàx sa xalaat" est de rigueur dans tous les sujets qui font l'actualité ?
Tout citoyen, surtout les novices du droit, comme nous autres, peut émettre un avis même non motivé sur telle ou telle question.
Mais ceci ne saurait être permis aux tenants de la doctrine, nos juristes et constitutionnalistes qui, en tous lieux et en toutes circonstances, doivent éclairer la lanterne du commun des Sénégalais sur les questions d’ordre juridique ou constitutionnel.
Ce n'est malheureusement pas le cas.
Comment comprendre les attitudes du professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye et de maître Doudou Ndoye, avocat de renommée qui a même été ministre de la justice sous le régime du Président Abdou Diouf ?
Invité au Grand Jury du 8 octobre 2017, le professeur Babacar Guèye déclarait qu’un 3ème mandat pour Macky Sall était dans le domaine du possible. Il disait, je le cite : « La Constitution actuelle du Sénégal, telle qu’elle est libellée, n’interdit pas au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat ».
"Quand on a rédigé la Constitution, on a dû oublier certainement de prévoir des dispositions transitoires. Il fallait ajouter des dispositions transitoires pour prévoir que le mandat en cours fait partie du décompte des deux mandats que l’actuel Président peut avoir», avait-il ajouté.
« Ce qui fait que le Président Macky SALL, en 2024, peut envisager de briguer un troisième mandat comme l’avait fait le Président WADE. Par contre, il n’est pas trop tard pour rectifier la donne puisqu’une révision constitutionnelle peut être opérée pour définitivement clore le débat ».
Il avait été confirmé dans cette position par son collègue Jacques Mariel Nzouankeu, selon qui : «en 2024, avec le droit positif actuel, il n’y aura pas de débat sur la recevabilité d’une candidature du Président Macky Sall». Surtout, avait-il expliqué, «nulle part, il n’est écrit que le mandat de 7 ans est, ou n’est pas compris dans le décompte des deux mandats consécutifs du nouvel article 27».
Invité du Jury du dimanche, le 10 janvier 2022 sur iRadio et Itv, Me Doudou Ndoye, l’ancien Garde des Sceaux, s'était aussi prononcé sur la troisième candidature du Président Macky Sall en ces termes : « Le président Macky Sall peut être candidat en 2024. Aucune loi, aucune constitution ne lui interdit d’être candidat. Tant que cette constitution existe, personne ne pourra l’empêcher d’être candidat en 2024 ».
C'est ce même professeur Babacar Guèye et ce même maître Doudou Ndoye qui reviennent aujourd'hui nous servir une autre version.
En effet, invités par le parti Awale sur un débat sur la troisième candidature, ils ont fait un virage à 190 degrés pour finalement nous servir que le Président ne peut pas déposer sa candidature pour l'élection présidentielle de 2024.
Le premier, dans un argumentaire qui contredit sa première position, nous parle comme par enchantement de l’impossibilité juridique absolue du président Macky SALL de faire partie de la liste des candidats pour les élections présidentielles de 2024.
En effet, pour lui la révision constitutionnelle de 2016 ne porte pas sur la limitation des mandats qui était déjà verrouillée par la constitution de 2001 mais plutôt sur la durée du mandat.
Le second nommé lui nous parle d'application immédiate de la Constitution de 2016 qui fait que le mandat de 2012 à 2019 doit être considéré comme le premier mandat du Président Macky Sall.
Voilà deux argumentaires " wàx waxeet" tirés sur les cheveux qui viennent embrouiller l'esprit des pauvres novices du droit que nous sommes et que rien ne justifie si ce n'est cette dictature que veulent nous imposer ces marginaux qui menacent de brûler le pays qui ne brûlera pour rien au monde.
En tout état de cause, ce débat ou faux débat sur la troisième candidature ne sera pas l'élément décisif pour le choix du Président de la République en 2024.
Nous rappelons à l'opposition que la politique ne se limite pas à Dakar et encore moins dans les réseaux sociaux et les plateaux de télévision. Nous l'invitons à aller à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais pour demander leurs voix, comme sait si bien le faire le Président Macky SALL. Car en définitive c'est le peuple qui élit son président.
Quoi qu'il en soit, le Président Macky SALL sera, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et le peuple, souverain juge, le portera, par la grâce de Dieu, à la tête du Sénégal pour son émergence à l'horizon 2035.
Ibrahima Baba SALL
Député Maire de Bakel.
25 Commentaires
Karim$
En Janvier, 2023 (14:04 PM)Boubacar
En Janvier, 2023 (20:33 PM)Reply_author
En Janvier, 2023 (09:58 AM)Je me demande parfois si Sonko est vraiment un diola? Car il doit savoir que cela amène des œuvres diaboliques.
Je suis désolé, mais nous sommes les répondants de ces conserts de casseroles.
J'ai l'impression que des sacrifice sont en train de se faire pour un pouvoir. Je ne sais pas de quel côté.
Le premier concert de casserol a donné des mort; un hôpital qui se brûle et des nouveaux nés y périssent.
Le deuxième conserts de casseroles des accidents meurtriers.
Allez faire les concerts de casseroles encore.
Concernant la candidature, le débat est posé sur des intérêts mais pas juridique.
Nous savons bien qu'au Sénégal toutes les lois qui sont appliquées ne cessent pas automatiquement, celles précédentes. Celles-ci vont jusqu'en termes pour que les nouvelles entrent en vigueur.
Nous sommes tombés dans le piège du référendum
Mafall
En Janvier, 2023 (14:12 PM)Mor Dieumbe
En Janvier, 2023 (16:18 PM)Maintenant ,il parle de bilan et plus grave de cartes de membres de parti pour légitimer une candidature. Y'a t-il plus plus flagrant que ces aveux pour montrée que Macky Sall n'a pas droit à un autre mandat?
Et puis si les Senegalais le laissent se présenter, il va encore voler les élections après avoir éliminé qui il veut.
Et va reprendre les mêmes subterfuges en 2029 et 2034,parce qu'il s'est autocondamné à mourir au pouvoir ,la seule station où il peut rester pour assurer ses arriérés, respirant temporairement l'air de la liberté, âpres une gestion calamiteuse du Sénégal qui lui ouvre grandement les portes de la prison.
Kocc
En Janvier, 2023 (14:15 PM)Karim$
En Janvier, 2023 (14:29 PM)Irving
En Janvier, 2023 (14:49 PM)Reply_authorm
En Janvier, 2023 (15:38 PM)Reply_authorm
En Janvier, 2023 (15:39 PM)Reply_author
En Janvier, 2023 (15:32 PM)Quia envie de vivre sous Yahya Jameh 2
Reply_author
En Janvier, 2023 (10:15 AM)Beny
En Janvier, 2023 (15:39 PM)Senegalais Lambda
En Janvier, 2023 (15:40 PM)Reply_author
En Janvier, 2023 (10:23 AM)Lebaolbaol Tigui
En Janvier, 2023 (15:51 PM)Bakel Du Mali
En Janvier, 2023 (17:34 PM)Éducation
En Janvier, 2023 (18:42 PM)1- Wakh/Wakhet !
2- Lire une chose et expliquer qu'elle signifie tout autre chose parfaitement et exactement différente, puis dépenser les deniers publics pour un simulacre d'arbitrage par des membres du parti organisés en cour constitutionnelle !!!
Modou Mbergane
En Janvier, 2023 (19:14 PM)La constitution est limpide, nul ne peut faire plus de deux mandats consecutifs....... investit en 2012 et ensuite en 2019, Macky est tout sauf candidat.
Dial
En Janvier, 2023 (20:15 PM)Et Pourtant
En Janvier, 2023 (20:23 PM)Et de désigner notre nouveau président.
La voix du peuple ne compte qu avec la voie des urnes.
Fini les polemiques qui ne nous font régresser.
Ils font tout pour que l'on déteste la politique mais les enjeux sont tellement grands qu il faille s'en remettre a Allah et ensuite agir en votant.
Vive le Senegal libre
Jambaar
En Janvier, 2023 (07:26 AM)Fixe
En Janvier, 2023 (08:37 AM)Fama
En Janvier, 2023 (10:50 AM)En plus de cela, Macky a détruit le Sénégal et a lamentablement échoué, il doit donc dégager sinon on le dégagera avec sa racaille.
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