
Au-delà des passions, de l’euphorie et de l’enjeu, la 20ème édition de la phase finale de la Coupe du monde qui s’est joué au Brésil est riche en enseignements pour les équipes africaines et leurs staffs respectifs. Mais également pour les autorités africaines au plus haut sommet. Sur l’échec gargantuesque qui a peiné et, à la limite, écorné l’image du continent noir à la face du monde, les responsabilités sont partagées et les innombrables causes sont à chercher dans l’achoppement sur lequel bute l’émergence africaine tant politique qu’économique. Des tares qui nous assaillent depuis belle lurette et qui ont pour noms indiscipline, manque de patriotisme, sous estime de soi, mauvaise gouvernance…
A défaut de montrer une facette mémorable de l’Afrique, la Coupe du monde a plutôt déballé les péchés hideux d’un continent en perte de vitesse. Cette épine sur le pied de l’Afrique qui la maintient au bas du tableau sur quasiment tous les plans. En effet, ce serait une conduite simpliste et aberrante que de vouloir tirer de ce Mondial brésilien des leçons strictement tactiques. En déduire des enseignements comportementaux, politiques et même diplomatiques serait plus bienveillant. Hormis l’Algérie qui a atteint les huitièmes de finale et dont les performances à la dernière Coupe d’Afrique des Nations ne présageaient guère un succès au Mondial, aucun des cinq (5) nations africaines qui ont pris part à l’évènement sportif le plus célèbre de la planète n’a fait bonne impression. Ne faites surtout pas allusion au Nigéria car saluer la prestation d’un champion d’Afrique en titre sorti en huitième de finale par une France très jouable relèverait d’un manque de prétention. Les résultats tout comme la détermination ont manqué le rendez-vous de Rio. Autant les déchets techniques étaient perceptibles sur les pelouses, autant les carences comportementales se signalaient dans les vestiaires. Et même au-delà.
Cameroun : quand l’argent dompte le lion
On leur aurait sûrement pardonné leur piètre prestation sur le terrain si les Lions « indomptables » s’étaient montrés un peu plus vertueux en dehors du terrain. En effet, la bande à Samuel Eto’o a commencé à faire parler d’elle bien avant la compétition, avant de laisser ses marques indélébiles au Brésil. Dans le mauvais sens bien sûr. Le groupe emmené par le capitaine Eto’o avait réclamé pas moins que la lune au Cameroun avant toute participation à un quelconque match amical. Et le match contre l’Allemagne du 1er juin dernier a été ainsi ciblé pour son envergure. Et comme prime de participation, Eto’o et Cie exigeaient 150 millions de FCFA chacun, soit presque 230.000 euros par tête. Là où le ministre des Sports et le président du Comité de normalisation ont fait une proposition de 45 millions de FCFA comme prime de participation. Mais, un fait cocasse va retenir notre attention. L’Allemagne, de loin plus puissante que le Cameroun économiquement va verser à ses joueurs, s’ils arrivaient à remporter la Coupe du monde, 70.000 Euros de moins que le montant réclamé par l’équipe camerounaise.
Que déduire alors de ce rapprochement ? L’amour de la patrie prédomine-t-il sur les émoluments temporaires chez les allemands ? Les internationaux camerounais sont-ils uniquement motivés par les avantages pécuniaires ? En tout cas, depuis quelques années, la sélection camerounaise aborde cette compétition avec une mentalité olympique qui se résume à la célèbre phrase de Coubertin qui dit que « l’essentiel c’est de participer ». Il importe de souligner néanmoins que des joueurs de la trempe d’Eto’o et de Song sont mieux payés que bon nombre de joueurs allemands. Et pourtant niveau rendement sur le terrain, il n’y a même pas de cliché entre les deux formations. De fait, même si les primes sont un droit, la réclamation de sommes faramineuses outrepasse les simples compréhensions. Bien entendu, vouloir jeter l’opprobre sur les joueurs uniquement cacherait mal une injustice. En ce qui la concerne, la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) n’est pas affranchie de reproche. Sur la kyrielle d’insuccès de l’équipe, leur incompétence et leur mauvaise gestion en sont pour une large part. Sans compter les noms de ses dirigeants qui sont souvent cités dans des affaires de corruption. "Il y a certains messieurs qui veulent continuer à gérer l’argent que nous autres (joueurs) nous générons pour voyager en première classe, construire de très belles maisons, rouler dans de belles voitures à la sueur de nos fronts (…) La réalité c’est que ces gens se remplissent les poches (...) Chaque personne à la Fecafoot se dit moi je veux m’enrichir », parlait ainsi la star de l’équipe camerounaise pour dénoncer la corruption qui gangrène l’instance de régulation du football camerounais.
Des dirigeants qui ne sont mus que par leurs intérêts personnels, conjugués aux gestes de joueurs indignes de professionnels expliquent la déception laissée par cette participation du Cameroun à la fête du football. Pour ne pas vous replonger dans l’exaspération, on se gardera de ne pas revenir sur le geste inqualifiable d’Alex Song et les échanges de coups de tête en plein match entre Assou-Ekotto et Moukandjo qui ont, à jamais, amochi la réputation de l’Afrique. Il convient juste de préciser que ces actes d’indiscipline traduisent le laisser-aller et le non respect du maillot national dans nos équipes africaines. Inutile de mentionner que les auteurs de tels forfaits ne s’aviseront jamais à commettre ces infractions dans leurs clubs européens car des sanctions drastiques ne manqueraient pas. Ces genres de dérives sont également le fruit d’une légèreté dont font montre les dirigeants, en l’occurrence les sélectionneurs nationaux qui manquent souvent d’autorité face à ceux qui sont appelés les « stars ». En ce sens, le cas Nasri doit être pris en exemple. Nonobstant le talent irréfutable du sociétaire de Manchester City, le coach français a préféré se passer des services d’un milieu de terrain doué pour faire valoir sa chefferie et faire régner la discipline dans son groupe. Pour dire que même dans le jeu, on parvient à détecter l’esprit qui caractérise une équipe. Sur ce, citer encore une fois l’Allemagne en titre illustratif n’est pas outrancier. Dans le jargon footballistique, on parle d’ailleurs de discipline tactique pour caractériser le jeu allemand.
Le Ghana et son avion spécial plein de cash
Cette indiscipline inouïe a aussi secoué le Ghana. En pleine compétition, deux de ses joueurs, en l’occurrence Sulley Muntari et Kevin Prince Boateng se sont illustrés par leurs conduites infâmes. Le premier nommé a agressé un membre du staff et le second a insulté le coach. Néanmoins, leur exclusion du groupe par James Appiah ne freinera pas pour autant l’excès de zèle de leurs coéquipiers car le capitaine Asamoah Gyan va, à son tour, injurier un journaliste de RFI. Pourtant, d’autres équipes qui ont subi des revers plus cinglants n’ont pas adopté la même attitude. Les clubs asiatiques comme le Japon et la Corée n’ont pas dépassé le premier tour, mais aucun incident malencontreux ne leur a été imputé. Loin de là, leurs supporters sont loués pour leur comportant typique consistant à vider le stade de ses déchets après chaque match, qu’ils gagnent ou perdent. Cette conduite exemplaire pleine de générosité leur avait sans doute permis d’aller loin dans cette compétition lors du Mondial 2002 qu’ils avaient organisé. Dans ce grand tournoi qu’est la Coupe du monde, une nation moins brillante dans le jeu peut arracher le respect en usant d’autres voies. Pourquoi ne pas s’inspirer de la méthode asiatique ne serait-ce que pour véhiculer une belle image du continent noir ? Revenons au tollé autour des primes pour citer le geste des joueurs grecs qui méritent d’être érigés en modèles.
Avant leur élimination, les coéquipiers de Samaras annonçaient dans une lettre adressée à leur premier ministre qu’ils renonçaient à leurs primes de qualification pour les huitièmes de finale. Au vu de la situation financière de leur Fédération, les champions d’Europe 2004 souhaitent investir cet argent dans un projet à long terme. « Nous ne jouons que pour la Grèce et le peuple grec. Tout ce que nous attendons de vous, c’est une aide pour trouver un endroit et y construire un centre d’entraînement pour notre équipe nationale », ont déclaré les hommes de Fernando Santos qui, même s’ils n’ont pas livré un jeu flamboyant, ont séduit par leur patriotisme. Malheureusement, cette approche grecque ne séduit pas le Ghana qui, comme son voisin camerounais, doit aussi son élimination prématurée à un comportement vil et de ses joueurs et de ses autorités étatiques. Après le feuilleton du Cameroun qui a finalement conduit les Lions indomptables à une humiliation mondiale, les Blacks Stars qui avaient pourtant toutes les cartes en main pour bousculer les grands favoris et même inscrire le nom de l’Afrique sur la liste restreinte des nations détentrices de ce fameux trophée avaient menacé de boycotter leur dernier match contre le Portugal, au combien important pour leur qualification en huitième de finale.
C’est le monde entier et tous les férus du ballon rond qui se sont indignés de voir une équipe aussi talentueuse que le Ghana amoindrir ses chances de dépasser pour une première le cap des quarts de finale pour des questions de sous. Devant recevoir une prime de 75.000 dollars chacun, les coéquipiers d’Asamoah Gyan avaient même sacrifié une séance d’entraînement. Là aussi, même si les joueurs ont été reprochés par beaucoup d’avoir manqué de patriotisme, la plus grosse faute émane de l’autorité. Faut-il le rappeler, les primes de match reviennent de droit aux 23 acteurs qui versent leur sueur pour la gloire de toute une nation. Mais, au lieu de s’acquitter de ses tâches de chef d’Etat, à l’image de ses homologues européens, asiatiques, américains et océaniques, John Mahama, s’est limité à promettre que les primes seront versées dans le temps, appelant les joueurs à respecter le programme du match. Face à l’entêtement d’Ayew et Cie qui disent ne pas faire confiance aux virements bancaires promis par les autorités, le président ghanéen va procéder au geste jusque-là jamais vu lors d’une Coupe du monde. A la dernière heure et pour éviter toute embrouille, Mahama a dépêché de toute urgence au Brésil, un avion spécial plein de cash pour répondre aux exigences des Black Stars.
Le geste est spectaculaire, mais pas suffisant pour faire qualifier la sélection ghanéenne. Dans ce cas également, les autorités ghanéennes ont beaucoup à apprendre du geste de la chancelière allemande. Malgré ses lourdes charges administratives, Angela Merkel a pris la peine de se déplacer jusqu’au Brésil pour prêter main forte à la Nationalemannschat. Mieux, après la large victoire de son équipe face au Portugal, elle a rejoint le groupe de Philipe Lahm jusque dans les vestiaires. L’attaquant Lukas Podolski s’est même offert un selfie avec elle. Même l’Iran qui a affiché zéro victoire au compteur a eu le soutien de son président Hassan Rouhani. Des gestes que l’on croit anodins, mais qui s’avèrent fructueux pour l’harmonisation d’un groupe dans une compétition aussi rude que la Coupe du monde. Les dirigeants africains gagneraient à s’inspirer de ce genre d’opération qui ne coûte rien et favorise la cohésion qui, il faut le reconnaître, fait très souvent défaut dans notre continent.
Nigéria : des Supers Eagles pas voraces
Le Nigéria aussi a eu son rôle dans le feuilleton « Equipes africaines et primes de match ». Dernier rescapé africain avec l’Algérie, l’adversaire de la France en huitième de finale n’a pas préparé cette échéance dans les meilleures conditions. La formation de Stephen Keshi était plus occupée à négocier ses primes et a, elle aussi, refusé de s’entraîner une journée entière. Pour ce qui est du match qui les opposait aux hommes de Didier Deschamps, la rapacité qui doit caractériser l’aigle qui est leur emblème n’a pas été constatée chez les Super Eagles qui se sont juste contentés du minimum en pliant bagage dès les huitièmes de finale. Pourtant, tactiquement plus à l’aise qu’une équipe de France à la recherche de son jeu et désavantagée par le climat chaud de Brasilia, les champions d’Afrique en titre n’ont pas fait preuve d’engagement et de combattivité qu’exige la compétition aux pays qui veulent se surpasser. Pour remporter un match, il faut marquer des buts et l’attaque nigériane n’avait pas la responsabilité requise devant Lloris.
Des occasions inexploitées par des attaquants qui manquent manifestement de courage pour mettre la balle au fond. Obi Mikel et Moses, à l’image de leurs pairs n’ont pas affiché la hargne qu’on leur connaît quand ils jouent dans leurs clubs en Premier League. Comme si l’africain se sent mieux quand il s’agit de travailler pour le compte de l’autre que pour son propre compte. Et en matière d’engagement et de combativité, la référence n’est pas à chercher loin. Quand il s’agit de sacrifice pour honorer le maillot national, il est juste de citer l’Algérie en exemple. Même si beaucoup d’espoir n’étaient pas placés en eux, les algériens qui n’avaient pas fait bonne figure à la dernière CAN se sont donné corps et âmes pour hisser leur drapeau national. Au-delà de l’envie de gagner qu’ils ont affichée tout au long du tournoi, les Fennecs ont joué en prenant en compte leur histoire. Le « match de la honte » entre la République Fédérale d’Allemagne (RFA) et l’Autriche qui a suscité leur élimination à la Coupe du monde de 1982 a été une source de motivation pour les algériens qui sont tombés en prolongation, les armes à la main et face à une Allemagne tenace et favorite sur le papier. Le jeune âge de la majeure partie des joueurs nés après ce scandale n’a point amenuisé la détermination des Fennecs dont la fierté nationale se lisait sur leurs visages. En somme, on peut tout reprocher aux algériens sauf de n’avoir pas arraché le respect au Brésil. Un engagement sans faille qu’on ne retrouve pas habituellement dans nos équipes africaines.
Côte d’Ivoire : le club avant la Nation
Justement, c’est ce défaut d’engagement qui a empêché la plupart des africains de représenter dignement leur continent au pays du roi Pelé. Ce manque de détermination qui a défavorisé le Nigéria s’est beaucoup plus remarquée chez les Eléphants dont on se demande encore comment ils ont fait pour passer à côté d’une qualification en huitième de finale dans une poule aussi aisée que la leur. Dans cette formation qui regorge de talents sûrs, la performance de ses joueurs en sélection est remise en cause de manière récurrente. Avec un effectif dont tous les entraîneurs rêvent de posséder, la Côte d’Ivoire peine pourtant à s’illustrer en trois participations successives en phase finale de Coupe du monde. Une mésaventure expliquée par trois principaux maux : indiscipline, égocentrisme, manque de respect pour le maillot national. En effet, à maintes reprises, des joueurs de la sélection ivoirienne s’en viennent aux mains lors de séances d’entraînement.
Et mêmes les plus capés de l’équipe s’y mettent. En premier lieu, Yaya Touré et Didier Zokora s’étaient donnés en spectacle et juste avant le match retour contre le Sénégal comptant pour les éliminatoires du Mondial 2014, deux autres Eléphants, à savoir Gosso Gosso et Razack se sont battus à l’entraînement comme de vrais fauves. A noter que Jacques Gosso Gosso et Yaya Touré sont coutumiers des faits car ils avaient également livré un combat de boxe à l’hôtel Ivoire. A cela, s’ajoute un égocentrisme de certains joueurs qui ne dit pas son nom. Ce qui explique d’ailleurs les querelles liées au capitanat qui a secoué le groupe de Lamouchi lors de ce Mondial. Eliminés dès la phase de groupes par la Grèce, alors qu’ils avaient l’occasion de se hisser en huitième de finale pour la première fois de leur histoire, la préparation du match a été émaillée par une brouille entre Didier Drogba et Yaya Touré. Selon des informations relatées par la presse ivoirienne, l’ancien attaquant de Chelsea et le milieu de terrain de Manchester City ont eu une vive explication au sujet du capitanat. Titularisé par Sabri Lamouchi, Drogba a signifié à Yaya Touré que c’est lui qui porterait le brassard pour cette rencontre, à l’inverse des premiers matchs.
Propos que le citizen a trouvé déplacés au moment où il était encore en période de deuil après le décès de son petit frère Ibrahim. On connaît tous la suite. Des comportements qui pourrissent l’atmosphère dans les vestiaires et interfèrent dans le jeu, d’où l’explication des éliminations prématurées. La liste des maux est loin d’être exhaustive. Certains Eléphants qui affolent les statistiques dans les championnats européens sont souvent blâmés pour s’être réservés en équipe nationale. Et c’est là aussi le lieu de souligner les contreperformances des deux joueurs qui se déchirent pour le capitanat. Le meilleur joueur de l’histoire du Chelsea et le meilleur joueur africain pour la troisième fois n’ont toujours pas mis leur talent en évidence pour leur nation qui en a tant besoin pour multiples raisons. Cette année, le milieu de terrain du club mancunien a été sacré meilleur joueur de son équipe. Pourtant, en sélection et précisément lors de ce Mondial, il a été décevant à l’image de ses coéquipiers. Pire, il fait preuve d’un narcissisme qui le pousse à se précipiter sur tous les coups francs alors qu’il n’est pas le seul à avoir une bonne patte dans le groupe.
Aussi, il n’hésite pas à marcher quand il perd une balle. Quant à Drogba, on l’a vu se comporter comme un débutant en montrant sa frustration après avoir été remplacé par un coéquipier. Attitude qu’il n’a jamais tenue dans ses clubs respectifs. Avec ce drôle de manière de représenter son pays et son continent, on comprend mieux pourquoi les maillots africains restent dénudés d’étoile. Dans ce mondial américain, l’Afrique figure sur la liste des continents les moins performants. Hormis la grosse bavure de Suarez, les actes les plus abjects sont en majorité l’œuvre de ses fils. Elle est également le seul continent où les problèmes de primes défraient la chronique en pleine compétition. Pourtant, elle n’est pas dégarnie de joueurs talentueux car les clubs les plus renommés au monde ne peuvent se passer des services des africains. Le continent noir est simplement victime d’indiscipline, de manque de patriotisme et de mauvaise gouvernance. Pour sortir la tête de l’eau, il doit seulement se départir de ses vieux démons qui l’ont suffisamment enlaidie. Les mêmes comportements notés sur les pelouses et qui gangrènent nos équipes nationales sont ceux-là mêmes qu’on relève à la tête de nos institutions et qui plombent l’aile de l’émergence économique et sociale. Rien n’est plus affligeant que de se faire remarquer désagréablement au moment où les autres rivalisent de compétences. Cette mascarade a trop duré.
Mamadou Sakhir Ndiaye, Journaliste chroniqueur
8 Commentaires
Aso
En Juillet, 2014 (14:44 PM)Cane
En Juillet, 2014 (14:51 PM)Indifferant
En Juillet, 2014 (16:15 PM)Cool
En Juillet, 2014 (16:16 PM)Allemagne- Ghana et Allemagne-Algérie restent parmi les meilleures matches de cette CM.
Alors ça démontre bien comme vous dites que nos problèmes sont ailleurs et certainement pas au niveau du talent.
Le Mauritanien
En Juillet, 2014 (17:53 PM)Une clarification ayant trait au capitaine ghanaen-Gyan- qui voulait corriger le journaliste Olivier Pron de RFi:Ce dernier (ayant hué à tort,car ce n´était pas son rôle,les joueurs du Ghana qui,sous le coup de l´élimination face au Prtugal,refusaient de s´arrêter en "zone mixte" pour être "interviewer") a eu le culot de dire sur les ondes de cette radio que les africains se devaient de remercier cette radio pour avoir dépensé 100.000 euros pour la retransmission de la world cup! Si la dite radio a mis ce prix pour la retransmission(en direction de l´Afrique)des matchs,ce n´est point pour les beaux yeux de nous autres nègres,qui peuplons ce continent mais c´est d´abord et avant tout pour les interêts de RFI et de la ...France!
Réal
En Juillet, 2014 (17:55 PM)Real
En Juillet, 2014 (23:54 PM)Youbi
En Juillet, 2014 (09:53 AM)Participer à la Discussion