
« Abdoulaye WADE entre sa Cour Constitutionnelle, sa Haute et Basse-cour parlementaire(Assemblée nationale et Sénat) » j’y avais relevée l’effondrement de notre système démocratique à travers le « coup d’état » institutionnel et électoral planifié par le Président de la République de par sa candidature inconstitutionnelle et irrecevable à la présidentielle de 2012 et le dispositif gouvernemental et administratif mis sur pied pour le concrétiser.
Abdoulaye WADE croit disposer foncièrement de la politique de ses moyens pour « blanchir son bilan désastreux et nauséabonde de l’alternance ».
Ses multiples biais sont axés sur ses tentatives et scénarios de dévolution monarchique du pouvoir ; ses plans et coups marketing et médiatiques sur la scène internationale de coacher son fils ; son obsession manifeste à l’expropriation des deniers publics; sa propension éprouvée de réviser à outrance et à volonté la constitution du peuple sénégalais et à créer des institutions illégitimes et inopportunes aux seules fins de ses combines politiciennes
Abdoulaye WADE croit disposer foncièrement de la politique de ses moyens pour « blanchir son bilan désastreux et nauséabonde de l’alternance » en se basant sur les tentatives d’usurpation et confiscation de la volonté du peuple à travers les délégations spéciales qui ont prévalu la mort de Malick Bâ, et celles opérées sur l’espace foncier public à des fins spéculatives et de prébendes pour ses ouailles .
Cependant Abdoulaye WADE ne dispose pas véritablement des moyens de sa politique. Son ticket présidentiel fait tiquer et pire encore constitue un « faux biais » de vouloir assurer sa légitimité présidentielle et de constitutionnaliser sa succession par un score de 25% à l’issue de l’élection présidentielle de 2012. L’élection présidentielle est par essence la rencontre d’un homme avec son peuple. Or, à attendre de Abdoulaye WADE qu’il règle le problème de l’énergie, il nous propose avec son projet de loi du ticket présidentiel, le plan « Senégal TAAKAAL ». A escompter qu’il résolve les problèmes de l’inondation, il noie en plein début de l’hivernage la volonté du peuple dans une quête d’extorsion et de manœuvres dolosives visant à confisquer le vote des sénégalais à travers le projet de loi du ticket présidentiel et ses incidences sur le processus électoral contrairement aux prescriptions de la CEDEAO en matière de bonne gouvernance et d’éthique.
Abdoulaye WADE, amnésique, oublie qu’il ne peut braver le temps et la nature ( âge avancé pour l’exercice du pouvoir), ni anesthésier la prise de conscience des sénégalais à prendre leurs destinées au moment opportun ( élection locale de 2009, la profusion de candidatures à la présidentielle de 2012), ni estomper la fragmentation et la fragilisation du PDS par ses anciens collaborateurs (Macky Sall, Aminata Tall, Idrissa SECK, Cheikh Tidiane GADIO…) et encore moins étouffer la dynamique d’action collective et citoyenne enclenchée entre les partis de la coalition de l’opposition et de celle du renouveau politique à travers les mouvements citoyens…), ni éviter la phobie traumatisante du syndrome Ben Ali, Bagbo, Moubarak, Tandian qui le guette et que les sénégalais devront ipso facto lui faire subir.
Et pourtant, la « République » de Abdoulaye WADE vagabonde dans l’intimidation des sénégalais de par son chef de gouvernement qui traite la société civile de «politiciens sans courage » ; opère dans la persécution collective psychique et physiologique des citoyens à travers les découpages administratifs et les délégation spéciales sans interventions des forces armées disposant de la violence légitime légale la rende illégale au service de coup de force électoral.
Elle vogue volontairement et cyniquement dans une option ferme et précisément terrorisante au motif de vouloir « stabiliser le pays » à travers l’exposé des motifs d’un projet de loi voulant instaurer un « ticket gagnant » devant élire un président et vice président au quart bloquant à 25% à l’issue des élections présidentielles de 2012.
Jamais dans l’histoire de notre pays, une « escroquerie » politique et institutionnelle aussi planifiée, fausse et grossière à relents de dévolution monarchique du pouvoir, et de « blanchiment » de la mémoire collective et historique de notre charte fondamentale, n’a été aussi pensée et éprouvée auparavant. Pire encore, devrons nous croire de par les membres du PDS, elle est légitimée pour des raisons de « stabiliser le pays » tel que dit par Amadou Sall ancien Porte parole et Ministre de la justice lors du débat hier sur la RFM. Mais de qui se préserve t-on d’une instabilité du pays sinon que celle provoquée par Abdoulaye WADE lui même et son régime ?. C’est un faux biais que de croire à cette ultime forfaiture !
Les députés de l’assemblée nationale ont voté il y’a quelques semaines le projet de loi contre le blanchiment d’argent, mais l’un des projets qui auraient pu sauver la perception que les sénégalais ont de leur légitimité face à la postérité auraient été de refuser catégoriquement le projet « d’usurpation de notre république » qui devra passer en plénière jeudi 23/06/2011.
Le biais par lequel, Abdoulaye WADE voudrait faire croire au peuple sénégalais et à l’opinion internationale qu’il n’est pas un « monarque qui agit en démocrate » à travers sa nouvelle trouvaille du ticket présidentiel entre « Le président et son vice président » est une enième injure et agression à l’existence, à la conscience, à l’intelligence des sénégalais.
Nous devons faire face à ce projet par un « référendum » contestataire continue sans faille qui ne vaincra que par la confrontation avec Abdoulaye WADE qui sait plus que quiconque qu’un pouvoir ne s’acquiert pas mais s’arrache encore que celui qu’il nous a usurpé aujourd’hui nous le lui avons dévolu démocratiquement en 2000.
Président du Mouvement NADAW ( Nouvelle Alliance pour Dégager Abdoulaye Wade)
Mohamed El Khoutoub BOP
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