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Les ambitions réelles de Karim sont pour un Sénégal nouveau

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Les ambitions réelles de Karim sont pour un Sénégal nouveau

Le Sénégal, après cinquante ans d’indépendance, se cherche encore dans un tâtonnement plus qu’enlisant. Certes, la colonisation a sévèrement atteint toutes ses capacités d’auto-développement et compromis ses moyens d’autonomisation, mais elle a aussi tracé les lignes et les contours du fondement de sa construction et de son évolution : les infrastructures (ports, aéroports, routes, ponts, ports…), les institutions, les systèmes et les méthodes toutes choses nécessaires à la structuration et au fonctionnement d’un Etat. Ce matelas a essentiellement servi au régime post-colonial de gouverner le pays sous l’œil vigilant de la métropole française pendant quarante années. Mais si le mérite du colon a consisté à léguer au pays un capital patrimonial inestimable, c’est tout le contraire que le régime post-colonial socialiste peut se prévaloir : un enclavement de beaucoup de terroirs faute d’infrastructures, l’absence d’investissements conséquents et ambitieux capables de booster l’économie nationale, le manque de maintenance des infrastructures et des équipements, une forte dépendance de l’extérieur dans tous les secteurs entraînant un déséquilibre de la balance des paiements et la chaîne des insuffisances continue. En vérité, ce n’est qu’avec l’alternance que beaucoup de secteurs de l’économie ont connu un dynamisme et la prospérité qu’il engendre à présent.

Mais le plus grand tort du régime post-colonial socialiste a été d’être moins ambitieux dans le secteur des infrastructures, donc sur les fondements du développement de notre pays. Les retards actuels du régime libéral découlent bien de ce legs trop chargé qu’il va falloir reconstruire et refaire ; mais cela appelle de l’ingéniosité, de la compétence, de la perspicacité et du désintérêt au profit du Sénégal, autant de valeurs qui imprègnent les pays développés. C’est ce défi que Karim Wade s’est engagé à porter en lui consacrant toutes ses nobles ambitions pour le mieux être de ses concitoyens, le développement et la croissance de son pays plombé par quarante années d’hésitation et de tâtonnement. De l’ambition, de la motivation et du courage, voilà les armes avec lesquelles Karim compte mener son combat pour rattraper le grand retard que le Sénégal connait aujourd’hui dans beaucoup de secteurs. Le défi pour Karim, c’est de démarrer la machine du décollage économique du Sénégal à travers les infrastructures sans lesquelles les hommes et les communautés n’échangeront jamais pour assurer leur survie.

A vrai dire, Karim s’est engagé dans une grande œuvre de construction nationale, une réelle œuvre de libération nationale pour tout dire. En libérant le trafic par une circulation aisée des personnes et des biens grâce à des routes spacieuses et modernes, il fait gagner du temps aux populations urbaines et périurbaines de la capitale, accroissant ainsi leur rendement et leur sécurité. En effet, les nations dites aujourd’hui développées ont su d’abord dompter le temps pour s’inscrire dans la vitesse pour l’accumulation et la promotion. Dans ce sillage d’ailleurs, l’adage a bien averti que le pire ennemi de l’homme, c’est le temps. C’est là tout le mérite de Karim pour avoir tôt consacré ses actions préliminaires au combat contre les embouteillages, l’enclavement et l’étouffement.

Ainsi, depuis quelques années, le Sénégal a enregistré des avancées significatives et incontestables dans le secteur des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, hôtelières. Aujourd’hui, il vient d’étrenner sa première compagnie de transport aérien, Sénégal Airlines, après cinquante ans d’indépendance. Autant de rêves ou d’éléphants blancs du président devenus réalités grâce à l’engagement de Karim. En vérité, Karim a convaincu qu’il est capable d’entreprendre et de réussir, de transformer le néant en une réalité vivante. C’est la raison pour laquelle le président, troublé par l’enlisement de la crise de l’électricité et les échecs enregistrés par les hommes en charge de cette question vitale, a opté pour la carte Karim, non pas parce qu’il est son fils, mais parce qu’il s’est loyalement acquitté avec succès de toutes les tâches qu’on lui a assignées, qu’il a réussi là où tous ses prédécesseurs ont échoué et parce qu’il a convaincu les partenaires et les autres par ses compétences avérées, par son amour et ses ambitions à refaire le Sénégal.

En acceptant de s’engouffrer dans le secteur de l’électricité, Karim fait comprendre que le développement économique d’un pays ne peut se réaliser sans une production continue et suffisante d’énergie. N’est-ce pas là une interrelation logique, pour ne pas dire une complémentarité dans ses différentes charges ministérielles. Mais il faut avoir un esprit de synthèse doublé d’une grande lucidité et une compétence pluridisciplinaire pour bien harmoniser les articulations de ces secteurs. Voilà tout le mérite de ce jeune technocrate qui est en train de convaincre plus d’un et cela sans complexe aucun. Un homme toujours plus déterminé, plus motivé et plus engagé que jamais pour réaliser le nouveau Sénégal dont le président a toujours rêvé. Nul doute, il étalera encore ses talents pour faire revenir la lumière dans les foyers, les ateliers, les entreprises, les écoles, les hôpitaux, les darhas, pour la régénérescence de la paix, de l’espoir et de l’envie d’entreprendre. Pour cela, il a besoin d’un engagement citoyen de tous les Sénégalais, de la solidarité de toutes les communautés pour relever ce défi d’envergure d’intérêt national.

La maîtrise de l’énergie ne saurait être un alibi politique ou politicien, mais un combat individuel et collectif pour la survie de chacun et de tous. Mais ce défi dont les origines datent de plusieurs décennies encore, ne saurait être réglé en un vol d’oiseau, car la crise est profonde et l’auteur n’est point Karim. Mais les Sénégalais, ce beau peuple qui sait toujours se retrouver en situation de crise pour se battre côte à côte, comprennent bien que sa mission reste périlleuse mais pas impossible. Le nouveau Sénégal que Karim ambitionne de construire sera l’œuvre de tous, quelles que soient nos différences.

 

Lamine NDIAYE Cadre libéral Cadre supérieur de santé 

Diplômé en Diplomatie et Stratégies au Ceds de Dakar



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