Quelque part sur ce site je crois, quelqu’un a titré: LIGNES ENEMIES, et en Majuscules s’il vous plait; histoire d’annoncer la couleur, et de nous dire certainement, qu’il ne minimise pas l’Ennemie, mais qu’avec son âme de RAMBO, sa fougue de TERMINATOR, et son ‘intelligence’ à la Bruce LEE, Il allait donner l’assaut final à l’Ancien Palais du Gouverneur Général de l’Afrique de l’ouest, et capturer son actuel occupant, à savoir, le Président Abdoulaye WADE, qui en tant que leader de ce pays, est entièrement responsable de tous les maux des Sénégalais.
On nous apprend aussi que sur les onze millions d’habitants que comptent le Sénégal, seuls deux cent mille auraient voté pour Gorgui, aux dernières élections présidentielles;
Toutes les personnes averties savent que ces chiffres sont inexacts car, dans la seule région de Dakar, Gorgui a eu plus de deux cent mille voix. (Voir résultats officiels publiés par Le Conseil Constitutionnel) ;
Un ‘Grand journaliste Sénégalais, Citoyen de son état, nous avait aussi assuré que les élections Présidentielles n’auraient pas lieu au Sénégal;
Alors voila le Sénégal dans lequel nous vivons aujourd’hui, celui où au nom de la liberté d’expression, n’importe qui peut se lever et dire n’importe quoi, et à ce rythme comme disait l’autre, ‘ si n’importe qui peut se lever et dire n’importe quoi, bientôt on ne s’aura plus qui est qui, qui a dit quoi, ni fait quoi.
Il est donc navrant que certaines personnes continuent encore à insulter des gens qui ne viendront pas toujours à une antenne ou dans les colonnes d’un journal faire des démentis, ou tout simplement prendre des initiatives pour se défendre.
Nous avons donc urgemment besoin d’un système autorégulé de validation de l’information, qui fasse que quand on donne un avis, cet avis soit toujours un avis informé, sinon c’est le risque de pérennisation des systèmes répressifs de régulation, dont l’efficacité à coup sûr, est limitée.
On peut pourtant se poser la question à savoir, si cette obstination de certains ‘intellos’ qui se disent de gauche de faire de la question du leadership, la question essentielle, au point de consacrer toute leur énergie à ne vouloir discuter que de cela, est le meilleur service qu’on puisse rendre au
Pays.
Chaque année il y’a plus de 200 000 demandeurs d’emploi sur le marché, et on veut résorber le chômage en nous imposant depuis 2000 des débats où on parle de tout, sauf de création de richesses.
Le seul débat qui vaille parait il d’avoir lieu, c’est celui du ‘ Qui sera le prochain Chef’ ;
Si la question du leadership est prépondérante dans un pays, on ne saurait limiter la problématique du développement à un problème de leadership, c'est-à-dire à une question entre les mains des seuls politiciens.
Le développement suppose trois facteurs:
- Le politique
- Les entreprises
- La société civile
L’alchimie entre ces trois facteurs détermine la qualité du développement.
En effet, Il ne suffit pas d’un génie à la tête d’une organisation pour faire de cette organisation quelque chose de grandiose;
Pour rendre une organisation grandiose, ce génie doit être entouré par une armée de généraux et non une armée de soldats;
Si les soldats sont utiles pour gagner une guerre, Ils ne peuvent pas penser stratégie, car ils n’en ont pas la compétence, aussi, avec eux seuls, une guerre ne sera jamais gagnée.
C’est aux généraux de définir la stratégie pour gagner une guerre, et aux soldats de la faire.
La tâche primordiale d’un dirigeant, c’est de s’entourer de vrais généraux.
Une question alors est de savoir si au Sénégal il y’a assez de généraux.
En tout cas, on peut affirmer sans risque de se tromper, que des généraux, ce n’est sûrement pas du coté du camps socialiste qu’il faut les chercher.
En effet, il faut noter que les expériences des ministres de l’ère socialiste, ont été acquises pendant des périodes où les grandes initiatives, et les grandes décisions qui devaient déterminer la vie des sénégalais, devaient avoir l’aval de l’extérieur; le pouvoir des ministres était donc relatif.
Moustapha NIASSE lui-même, nous apprend qu’il avait signé les accords diplomatiques avec la Chine, mais, qu’il ne les avait pas négociés ; ce qui nous pousse à nous demander quel genre de Ministre des affaires étrangères il était: un Ministre à part entière, ou un Ministre pour la galerie.
Ce qui est pour Moustapha NIASSE, l’est aussi pour tous les cadres de l’ère Socialiste.
Il est étonnant aujourd’hui, que certains grands ténors de l’opposition, qui furent membres de ces gouvernements qui avaient tout comme objectif sauf le souci du devenir du Sénégal et des Sénégalais, nous parlent de politiques agricoles catastrophiques ou d’autres catastrophes et échecs, alors qu’à l’époque des “pétrodollars, c’est à dire de l’argent surabondant et facile, ils n’ont été capables de pondre qu’une économie en faillite.
On a encore souvenir de la faillite du système bancaire Sénégalais des années 80, et du plus grand détournement de l’histoire de notre pays, l’ONCAD.
On parle beaucoup dans notre cher Sénégal: Séparation des pouvoirs, contentieux électoral permanent, Assises Nationales, chômage, vie chère, maladies endémiques, problèmes d’éducation, sport et j’en passe ;
Les problèmes qui nous interpellent sont nombreux, et on pousse des cris d’indignation, alors qu’on attendait des solutions, de la part de nos têtes pensantes.
A moins que les intellectuels Sénégalais changent d’attitudes, le peuple Sénégalais attendra encore longtemps pour trouver les généraux censés aider les leaders qui ont été choisis.
Nos magistrats protestent, mais rien dans leurs revendications pour raccourcir les délais de traitement des milliers de dossiers qui croupissent dans leurs tiroirs au Palais de justice, avec leurs implications néfastes sur la vie citoyens;
Nous avons de grands architectes, mais les maisons du Plan jaxaay nous viennent de Malaisie;
Le Président SENGHOR avait rasé Baaye Gayedé et Wakhinane avec des buildozers, et créé Guédiawaye;
Au lieu d’aider à délocaliser Rebeuss qui tôt ou tard sera rasé, on fait dans l’activisme, et on prétend s’émouvoir parce que le stade Assane DIOUF a été mis par terre, mais on ne dit rien quand 150m2 de terre sont vendus à quatorze millions de francs cfa (14 000 000fcfa) à M’Bao, sur un site qui aurait pu accueillir Rebeuss avec des infrastructures sportives flambant neufs, et avec l’air marin pour purifier l’organisme;
La résorption du chômage passe par le développement du tourisme, de l’agriculture, et de la pêche, secteurs pourvoyeurs d’emploi, mais certains Sénégalais ont prié pour que l’organisation du sommet de l’OCI avec son cortége de projets bénéfiques pour le pays n’ait pas lieu.
La lenteur des réponses efficientes de la part intellectuels Sénégalais, aux problèmes qui interpellent le pays, peut s’expliquer aisément.
En effet, il faut reconnaître que les sénégalais ont rarement privilégié le savoir faire, et la compétence, dans le sens de la capacité à produire des résultats, et leur imagination créatrice, pour accéder à une quelconque fonction.
Le plus souvent, il suffit tout simplement de réussir à se hisser au niveau des points les plus rapprochés des autorités dirigeantes, et de se faire remarquer d’une manière ou d’une autre, pour atteindre ses fins.
Certains intellectuels se transformeront en griots des autorités dirigeantes, tiendront des discours incendiaires, ou s’adonneront à des actions d’intimidation à l’égard du régime en place ou de ces hommes, en utilisant des partis politiques, des groupements socioprofessionnels, ou des associations en tout genre, sans être convaincus de rien de ce qu’ils disent;
Le but ici est de plaire, ou de déranger, en espérant bénéficier de faveurs.
Chers compatriotes, comment expliquez vous que le Sénégal d’une dizaine de millions d’habitants, puisse compter un nombre de partis politiques qui dépasse l’entendement.
Il faut observer aussi que la plupart du temps, les cadres sénégalais travaillent au Sénégal, pour des entités économiques opérant dans des situations de quasi monopole, ou des entités qui prospèrent beaucoup plus par leurs relations, que par leurs conditions concurrentielles;
Nous déclarons donc au risque de déclancher la foudre sur nous, que les cadres sénégalais ne sont pas habitués à définir des stratégies pour vaincre l’adversité ou la concurrence, ou tout simplement, convaincre.
Nous avons parmi nous beaucoup de beaux parleurs, qui disent parler au nom d’un peuple qu’ils n’ont jamais connu, ou plus revu depuis leur promotion, et qui n’excellent que dans le rôle de béni oui oui, ou de béni non non, au lieu de jouer leur rôle d’éducateur, et d’éclaireur.
Nous sommes sans doute nous tous des citoyens sénégalais, mais la Citoyenneté n’est pas seulement un statut; La Citoyenneté est action.
Elle s’institue et se pratique; c’est la qualité de cette pratique, qui nous différencie.
On se dit Démocrate ou Républicain, mais après l’Alternance de 2000, on veut redonner le pouvoir à la rue; Quel recul démocratique, et on oublie que dans un tel scénario, au lieu de hausses des prix, il n’y aurait même plus de prix au Sénégal, car le système d’approvisionnement serait désarticulé, et il n’y aurait plus de bateaux au port, et ce serait cette fois la vrai famine à nos portes.
On se dit démocrate, Républicain, et laic, mais on n’a pas trouvé mieux que de se bousculer sur les chemins de Touba et de Tivavouane;
Quel aveu d’incompétence.
Intellectuels Sénégalais réveillez vous; N’entendez vous pas les cris du peuple qui en demande plus?
Voyez vous chers compatriotes:
Les Ennemies ne sont pas là où on croit qu’ils sont:
Les Ennemies sont parmi nous.
LE SENEGAL N’EST PAS MALADE DE SES GOUVERNANTS, IL N’EST PAS MALADE DE SES GOUVERNES; LE SENEGAL EST MALADE DE SES ELITES.
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