Comment expliquer le caractère itératif des accusations « d’ethnicisme » portées contre des hommes politiques comme Djibo Ka, hier, ou Macky Sall aujourd’hui, qui ne sont pas de la même génération, qui ont des parcours politiques opposés, qui ont des attaches familiales dans deux provinces très différentes, qui, quoiqu’en pensent certains Sénégalais, ont des cultures différentes et ne parlent pas tout à fait le même pulaar ? Comment surtout comprendre que leur mise à l’index ne soit fondée que sur le fait qu’ils ont trouvé des points de convergence politique avec des personnes parlant le pulaar, ou qu’ils se sont exprimés un jour, publiquement, dans leur langue maternelle, ou que leurs équipes comptent un ou plusieurs pulaarophones, même à des postes subalternes, ou parce que des Sénégalais avec lesquels ils peuvent communiquer sans interprète les applaudissent ? Pourquoi sont-ils obligés de se justifier, ou de trouver des raisons à cette accointance, au point d’être presque gênés de se choisir un proche collaborateur ou d’être obligés d’en sacrifier un, au seul motif qu’ils appartiennent à leur aire linguistique ? Curieusement ces suspicions sont portées plus souvent contre les pulaarophones que contre toute autre ethnie, la seule exception notable étant celle qui fut lancée contre Robert Sagna, accusé de promouvoir un « vote ethnique diola » lors de la campagne électorale de 2007. Comme si les non-wolofs n’avaient pas de convictions : ils n’ont que des sentiments, pour ne pas dire que des émotions ! Un seul a bénéficié de l’indulgence de l’opinion, c’est-à dire surtout la presse , Landing Savané qui, nous rapporte celle-ci, se serait permis d’aller à Mbour « rencontrer la communauté mandingue », sans provoquer une crise d’urticaire chez les sentinelles de la lutte contre « l’ethnicisme ». Quant aux ministres wolofs, ou qui se revendiquent tels, ils peuvent s’entourer d’une équipe appartenant uniquement à leur ethnie, y compris des membres de leur propre famille, sans que personne ne s’en aperçoive et nul ne penserait à les accuser d’être « régionalistes », ce qui est chez nous la forme politiquement correcte de l’ethnicisme. D’ailleurs les ministres wolofs, ou wolofisés, ont cette particularité : ils ne parlent que leur langue, ils la parlent à toutes les occasions et à tous les endroits, et tous s’imaginent bien entendu qu’elle est comprise de tous, et partout, à Fongolimbi, à Diawara ou à Sassel Talbé. Même la sémantique s’en mêle puisque les langues autres que le wolof sont appelées « lakks » et que celui qui n’a pas l’air sénégalais(ou wolof ?) est traité de « gnak » ! Personne ne s’offusque évidemment, que dans notre pays le Président de la République, les présidents, pourtant nommés et non élus, du Sénat, de l’Assemblée Nationale, du Conseil économique et social, de la Médiature, du Conseil d’Etat, et j’en passe, ou le Chef d’Etat Major des Armées, soient tous wolofs ! Qu’on ne me dise surtout pas que ce n’est que naturel puisque cette communauté est majoritaire au Sénégal : s’il en était partout ainsi ni J.F. Kennedy, catholique dans un pays majoritairement protestant, ni Obama, noir dans un pays à 90% blanc, n’auraient jamais été élus présidents des Etats-Unis. Nous mêmes avons, dans ce domaine, effectué un singulier pas en arrière : pendant les vingt premières années de notre indépendance notre principal titre de gloire avait été d’être un pays musulman à plus de 90% et d’avoir un catholique pour chef d’état !
C’est en vertu de ces privilèges que feu Sérigne Mamoune Niasse, chef de parti, a pu quitter la majorité parlementaire pour rallier Idrissa Seck, sans que personne ne puisse en redire, alors que si d’aventure, Cheikh Tidiane Gadio ou Samba Diouldé Thiam, autres anciens affidé ou allié de Wade et chefs de partis au même titre, décidaient, l’un ou l’autre, de rejoindre Macky Sall, toute la presse, tous leurs contempteurs politiques et surtout le PDS, pousseraient des cris d’orfraie. Pour une raison toute simple, aussi bête qu’illogique : même si Gadio et surtout Thiam sont, par leurs attaches, ancrés dans le Fouta profond, même si Macky Sall a sa base politique au cœur du Sine, qu’il parle sérère et qu’il est même le seul homme politique sénégalais de cette envergure qui soit trilingue, tous ont un péché congénital : ils sont nés hal-pulaar ou plus exactement, ils sont « toucouleurs », de ce mot qu’ignorent et exècrent tous les Foutankés parce que c’est un néologisme d’origine étrangère et qu’il est, dans le fond comme dans la forme ,impropre et réducteur.
Comme dirait Brice Hortefeux, un hal pulaar, ça va, c’est quand il y en a plusieurs que cela pose problème !
La stigmatisation de toute convergence, de tout rapprochement entre ceux qui expriment une appartenance ethnique autre que celle de la majorité, cet ethnocentrisme inavoué, participent à cette croyance, de plus en plus répandue, selon laquelle les minorités sont organisées comme des loges, des lobbies, toujours prêts à comploter. En ne défendant, pense-t-on, que des intérêts particuliers, familiaux ou régionaux, ils sapent, évidemment, la cohésion nationale. C’est ce que laisse entendre un homme connu pour sa tortuosité politique et qui est le symbole même des courtisans de luxe, espèce hélas prolifique dans le milieu maraboutique, qui clame sans se faire étriper et sans que cela soit relevé par les défenseurs de la paix sociale, que les échecs de Karim Wade s’expliqueraient par le fait qu’il est l’otage de la « maffia pulaar », comme l’avait été, selon lui, Philippe Senghor, trente ans plus tôt. Le mot important dans cette expression ce n’est évidemment pas maffia mais pulaar, mais notre politologue ne prend pas la peine de nous expliquer le sens de ce parallèle puisque Philippe Senghor n’avait jamais exercé de fonctions gouvernementale ou politique et que Senghor avait quitté le pouvoir de lui-même et dans l’honneur. Si la maffia pulaar est à l’origine de ces comportements c’est qu’elle n’est donc pas si mauvaise que ça !
Dans un autre domaine, mais au nom de la même inculture, on observe que, cinquante ans après notre émancipation politique, certains journaux s’autorisent des titres du genre : « Bagarres dans le département de Kaffrine entre paysans et Peuls ». Le journal ne dit pas à quelle ethnie appartiennent ces « paysans », ce qui signifie, à priori, qu’ils ne sont pas peuls. Il ne précise pas, non plus, que les « Peuls » dont il s’agit sont tout bonnement des éleveurs et fait donc fi de cette réalité qui veut que les bagarres entre éleveurs et paysans remontent à la nuit des temps et que, des Hyksos aux Mongols, l’histoire fourmille de querelles entre ceux qui sont attachés à la terre et ceux qui courent derrière le bétail. Pourquoi, dès lors, ne pas parler, simplement de « bagarres entre éleveurs et paysans », comme on aurait écrit « bagarres entre pêcheurs et chalutiers », même si les premiers ne sont autres que des lébous ?
Ces péripéties politiciennes, ces écarts de langage, auraient moins retenu mon attention si, depuis quelques années, on ne voyait pas se développer, encouragé par le style quasi-clanique du Chef de l’Etat, un comportement visant à condamner l’expression de toute exception culturelle pour ne tolérer que la culture dominante. Le président Wade parle et agit comme si nous n’avions plus qu’une langue « nationale » et comme si le français avait cessé d’être notre langue officielle et, comme dans tous les régimes autocratiques, ses serviteurs font du zèle, au point que dans notre système scolaire on enseigne le français au moyen du wolof. Les deux langues y perdent en qualité et en précision et notre école publique va en lambeaux… Mais, désormais, il ne s’agit plus d’ignorance, il s’agit bien d’intolérance et celle-ci est un poison insidieux générateur de guerres civiles.
Mon propos n’est pas de sonner la charge contre une composante de notre nation, mais de dénoncer ceux qui instrumentalisent nos différences et je sais que ceux-là l’interpréteront comme la manifestation même de « l’ethnicisme » rampant qu’ils dénoncent. Au Sénégal nous avons tendance à nous proclamer différents, voire supérieurs à nos voisins, à cacher nos dissensions ethniques et religieuses, notamment, sous un monceau de « maslaa », qui n’est souvent qu’un tas d’hypocrisies. A la veille des élections présidentielles, qui sont toujours un moment d’exaspération des dérives verbales, il me semble au contraire nécessaire de dépolluer le langage politique et de faire porter le débat sur l’essentiel et non sur ce qui peut nous diviser. Il y a en effet un espace entre les minorités ostentatoires ou irrédentistes et les minorités honteuses et la pluralité peut être une source d’enrichissement. Ceux qui se vantent d’être des exégètes de l’Islam devraient se rappeler ces paroles de Dieu dans son Livre Saint : « Je vous ai créés différents pour que vous vous connaissiez ». Encore une fois, le fait que le wolof soit la langue la plus parlée au Sénégal, la plus dynamique, ne peut justifier cet ostracisme ni ce monopolisme qui sont un déni de notre diversité et qui, quelquefois, s’apparentent à un mépris culturel, quand on voit comment certains s’esclaffent devant l’accent d’un Amath Dansokho ou excluent des débats ceux qui maitrisent mal la langue de Kocc Barma. C’est oublier, décidément, que la crise casamançaise dont nous payons, tous, le prix depuis plus de trente ans, est née de l’arrogance d’hôtes, qui se croyaient tout permis, ignoraient les us et coutumes de la région qui les accueille, s’érigeaient en gothas, se comportaient comme des commandants de cercle de l’époque coloniale dans un pays qui s’était illustré comme un foyer de résistance populaire. C’est, enfin, ignorer le cheminement qui a conduit de la colonie à l’état du Sénégal et mal appréhender les raisons profondes qui ont fait que notre pays a jusqu’ici échappé aux querelles tribales et aux guerres ethniques qui ont ensanglanté beaucoup de pays africains. Notre chance c’est qu’il y a eu une ville, Saint-Louis, qui a servi de laboratoire à la formation, non pas (encore) d’une nation, mais d’un esprit sénégalais fait d’indulgence et de tolérance. A Saint-Louis, dès le dix huitième siècle, le relevé de la population, le premier recensement de notre histoire, nous signalait la présence dans l’île, de patronymes aussi illustratifs du Sénégal moderne que Diop (on écrivait alors Guiop), Fall, mais aussi Diouf, Gomis, Kane-Diallo etc. A Saint-Louis entre la première campagne électorale de notre histoire(1848) et celle qui a élu, pour la première fois, un noir député du Sénégal(1914), les personnalités les plus influentes, au plan politique et administratif, avaient leurs racines dans toutes les provinces qui constitueront le territoire du Sénégal et même au-delà de ses limites. Elles avaient des attaches wolof, bien sûr, mais également mandé, pulaar, sérère, bambara… Elles s’appelaient Papa Mar Diop, Capitaine Mamadou Racine Sy, Galandou Diouf, Amadou Ndiaye Duguay Clédor (qui avait pris un pseudonyme), Birahim Camara… Il y avait parmi elles des métis, locaux (Louis Guillabert) ou issus des Iles (Rémy Nantousha), des illettrés (Thiécouta Diop) ou des diplômés de l’école française (Lamine Guèye), des chrétiens (Pierre Chimère) et des musulmans (Amadou Ndiaye Ann)… C’est ce formidable mélange de cultures et d’héritages qui a fait les Saint-Louisiens, et plus tard les Sénégalais, et c’est grâce à la cohésion de ses fils que la première capitale du Sénégal a imposé à ses occupants et maintenu vivants la langue wolof et l’Islam : il n’y a jamais eu de pidgin ou de langue créole et malgré Faidherbe, les écoles coraniques n’ont jamais fermé leurs portes.
Cet héritage-là est aujourd’hui menacé. Le danger vient de ceux qui font semblant d’ignorer qu’une nation est un ensemble d’hommes et de femmes qui ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils prétendent, eux, que même si c’est le cas, certains sont plus égaux que d’autres. L’un d’eux estime que c’est le tour de son clan d’occuper les plus hautes fonctions de l’état, comme si la présidence de la République était une fonction tournante. Un autre, prétend que le pouvoir suprême doit désormais appartenir à un homme de sa confrérie, et certainement de son ethnie : c’est le syndrome tutsi. Un troisième affirme qu’au fond les élections démocratiques n’ont plus de raison d’être et qu’il faut désormais s’en remettre à un guide religieux, le sien, pour désigner le titulaire du poste de chef d’état : c’est l’avènement de l’ayatollisation ! Ces trois éminents théoriciens ont ceci en commun : ils revendiquent tous le titre de chefs religieux et pour eux les tribus de la périphérie n’ont plus droit au pouvoir et n’ont plus qu’un recours : se renier. Leur théorie est vulgarisée par les griots officiels, ceux qui ont le monopole des micros pendant les commémorations de notre indépendance et pour lesquels la résistance coloniale au Sénégal a commencé avec Lat-Dior et se résume à lui, le renouveau islamique se réduit à deux icônes, et il n’y a point de salut hors des deux confréries qu’elles ont fondées. Pour tous, évidemment, on ne peut pas s’appeler Sow et être ministre des Pêches, se nommer Savané ou Diaz et oser prétendre aux fonctions de Président de la République ou même de maire de Dakar…
Au fond c’est notre école qui n’a pas fait son travail, celui de nous enseigner à mieux nous intéresser les uns aux autres et, tout particulièrement, à faire connaitre aux Sénégalais de l’ouest, ceux de ce qu’on appelait le « triangle arachidier », qu’on croyait être le seul « pays utile », ceux qui longtemps avaient le monopole des grandes écoles, des hôpitaux et des bonnes routes, d’appréhender le reste du pays. Il y a encore parmi eux des hommes et des femmes ,cultivés, mais qui ne savent pas que Podor a fait partie du « Sénégal » avant Dakar, Thiès ou Kaolack, qui pensent qu’il n’y a qu’un roi diola et qu’il réside à Oussouye, que diola et mandingue c’est la Casamance, c’est donc du pareil au même, que soninké (eux disent Sarakolé) et bambara c’est un peu la même chose, que les Laobés sont une ethnie, et que les peuls et les toucouleurs sont deux communautés différentes... Bien entendu ils ignorent qu’il y a des populations autochtones de langue pulaar dans presque toutes les régions du Sénégal, qu’on peut être foutanké de souche et s’appeler Tine, qu’en fait le Fouta c’est un territoire de 400 km de long et que sur ce long parcours il y a des provinces qui, quelquefois, se sont fait la guerre, avec des parlers, des histoires qui sont loin d’être uniformes. Ils ne savent pas qu’il n’y a pas un Fouta, il y a dix Fouta, et c’est sans doute cela qui rend si difficile l’unité des Foutankés…
On ne peut pas accuser le colonisateur d’être responsable de toutes ces méprises ou de cette méconnaissance.
L’histoire du « Sénégal », quoiqu’en disent certains, n’a que cinquante ans, celle des peuples qui le composent est vieille, elle, de plusieurs siècles, et le reconnaitre c’est accepter que chacun soit fier de ses racines et les cultive, sans dénigrer ni mépriser celles des autres. Si vous voulez être universel, parlez de votre village, conseillait Tolstoï à un jeune écrivain, aujourd’hui on peut dire aux jeunes sénégalais : si vous êtes attachés à votre nation, ne sacrifiez pas vos racines.
Les femmes auront définitivement gagné l’égalité le jour où une femme incompétente sera nommée à un poste majeur, avait dit, en substance, Françoise Giroud. Nous ne serons vraiment une nation que le jour où un dirigeant, un homme politique, issus des minorités, pourront se choisir des alliés, des collaborateurs sans courir le risque que ceux-ci soient jugés, non par leur compétence, mais par leur origine ethnique.
Par Fadel DIA, professeur à la retraite, écrivain
85 Commentaires
Wadegalgal
En Décembre, 2011 (02:56 AM)Limazo
En Décembre, 2011 (03:21 AM)par ailleurs dans cette phrase de l'avant dernier paragraphe (L’histoire du « Sénégal », quoiqu’en disent certains, n’a que cinquante ans, celle des peuples qui le composent est vieille, elle, de plusieurs siècles, et le reconnaitre c’est accepter que chacun soit fier de ses racines et les cultive, sans dénigrer ni mépriser celles des autres.) je pense que avant de reconnaitre, il faut d"abord connaitre. et les Sénégalais (wolof, hal poular, diola, serere, soninke, mande, bassari, mandago) ne connaissent pas leur histoire.
L'ecole sénégalaise aurait-elle échoué? c'est une question fondamentale
Mame
En Décembre, 2011 (03:45 AM)FAITES-VOUS PARTIE DES INNOMBRABLES VICTIMES DE EGBOS (ENTREPRISE GENERALE DE BATIMENT OLAR SY) ET DE SON PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL, OMAR SY ?
SI VOUS VIVEZ AU SENEGAL, EN EUROPE, EN AFRIQUE OU AUX USA, SOYEZ PRETS POUR VOUS FAIRE CONNAITRE AFIN DE FAIRE VALOIR VOS DROITS.
.UN COLLECTIF DE TOUTES LES VICTIMES DE EGBOS VERRA BIENTOT LE JOUR
Couz
En Décembre, 2011 (04:05 AM)Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (04:07 AM)@grand Gaido
En Décembre, 2011 (04:19 AM)Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (04:34 AM)Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (04:48 AM)Mais les Toucou sont connus pour favoriser leur ethnie et a se frustrer pour des choses de langues et autres choses culturelles. Ce mecontentement ils veulent l'epingler sur le dos du Wolof mais ils n'ont qu'a se regarder dans le mirroir..
Am
En Décembre, 2011 (05:02 AM)Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (05:07 AM)Petit Ba
En Décembre, 2011 (05:11 AM)Satigi
En Décembre, 2011 (05:14 AM)Kibili
En Décembre, 2011 (06:32 AM)De toute manière l'ethnie Poular est la plus marquée par le métissage. Ce qui fait dire au Professeur Oumar Kane (qu'Allah l'accueille en son paradis béni) que:« le Fouta est un sanctaire national, car on y retrouve toutes les ethnies de la sénégambie».
Pour finir, je vous prie d'étudier attentivement les patronymes poular et l'évidence sautera à vos yeux.Regardez-y de prés: Diop, Ndiaye, Seck, Sar, Mbengue, Mbaye, Diouf oui Diouf, Keita, Diarra, Gaye, Guéye, Touré, Traoré, Dieng, Diagne, tous des Hal pulaar et j'en passe.De grâce ne tombons pas dans le piége de l'auteur et évitons de nous insulter.Car sans le savoir nous nous insulterions proprement.Qu'Allah nous garde et garde le Sénégal uni dans l'amour et la concorde.Salam aleïkoum.
Mann
En Décembre, 2011 (07:23 AM)Modou Modou
En Décembre, 2011 (07:33 AM)fesons comme les européens c est mieux de construire un afrique unni sans frontière .
l afrque est riche trés riche nous avons tout ce que le monde d aujourdhuit a besoin . mais nous avons des espris recule , de dire wolof diola serere poulard cest con nous sommes tous des freres et soeurs . meme si djibo laity ka ne
veux pas que j ammene au senegal ma voiture agee de 7 ans je l insulte mais il reste mon frère senegalais
meme s il est alla bonni vive l afrique
Boy Pinetown
En Décembre, 2011 (07:45 AM)Shomron
En Décembre, 2011 (08:55 AM)Franchement personne ne menace l'unité du SENEGAL à part ceux qui veulent tous les jours nous pourrir l'existence avec leur truc de langue.
Vous faites un complexe d'infériorité. Vous essayer de montrer que les wolofs ne vous sont pas supérieurs mais celà ne fait que vous rabaissez.
Vivez votre vie, battez vous, donnez une bonne éducation à vos enfants.
C'est en celà que vous gagnerez le respect des autres. Croyez moi !!!
Yadbaye
En Décembre, 2011 (09:07 AM)C bien dit mais il faut voir la realite en face ; le nepotisme ;le clanisme ; l ethnicisme ou le NETO KO BANDUM SONT ESSENTIELLEMENT HALPULAR .Une solidarite oui mais pas au detriment des principes d egalite de la REPUBLIQUE .LE SENEGAL UNE NATION EN DANGER
Pulllo
En Décembre, 2011 (09:17 AM)Syd
En Décembre, 2011 (09:17 AM)Wolofs
En Décembre, 2011 (09:30 AM)une contribution d'un niveau aussi bas. Mr Fadel Dia n'apporte aucune preuve de ses accusations et oublie que
si Senghor et Diouf ont ete presidents, c'est grace aux WOLOFS. Mr Fadel Dia a apparemment un probleme avec les wolofs et n'a pas le courage de le dire.
Mr Dia pousse l'hypocrisie a l'extreme jusqu'a dir que celui qui ne parle pas wolof est considere comme un "gnak".
La fuite en avant de Mr Dia n'a qu'un but, rassembler les peuls autour de Macky Sall sans passer pour un ethnocentriste.
Ceux sont les memes discours qui ont amene les conflits ethniques dans beaucoup de pays d'Afrique. Si les hal pulaars etaient aussi nombreux que les wolofs, ils n'y aurait jamais eu un president non-halpulaar.
Nous esperons que Macky Sall saura se demarquer des personnes comme Fadel Dia, car un pareil discours a fait perdre a Cellou Dalein Diallo en Guinee, alors qu'il etait le grand favori.
Jul
En Décembre, 2011 (09:48 AM)tout le monde sait que tu peux dire a un toucouleur assalamou aleikoum il te repond pas mais des l instant que tu dit mbadda c est automatique
et il n y a pas de hasard les woloof n ont jamais lutter pour imposer leur langue
et il sont plus ouvert regarder l exemple le president wade il est entoure de halpulars signe d ouverture
moi je dis le danger avenir c est la prise de l etat par ceux ci
et ils le savent tres bien qu ils sont racistes
Hasmyou.
En Décembre, 2011 (09:51 AM)Jal
En Décembre, 2011 (10:02 AM)Maayoo
En Décembre, 2011 (10:12 AM)Diop De Kolda
En Décembre, 2011 (10:23 AM)Lisons cette contribution qui a des aspects intéressant, mais soyons aussi sincère et honnete sur qui est qui.
Nauova
En Décembre, 2011 (10:29 AM)ils ont eu pour plan pourgramé la creation d'une republique qui s'appelle walou dont le poulaar est la seule langue officielle.
Adl
En Décembre, 2011 (10:31 AM)L'Etat semble être complice car aucun cahier de charges n'oblige les médias parlée de contribuer à l'éducation et à la formation des autres. A l'assemblée il est parlée qu'une langue. De hauts fonctionnaires n'ont pas pu cacher leur agacement par rapport au poids pulaar dans certaines structures, se permettant de taxer leur responsable d'ethniciste tout en oubliant que les fonctionnaires sont recrutés par la fonction publique.
Dans les sketch de télé, il est bien remarqué le rôle accordé aux autres (truands, voleurs, pédophile, etc.). Bien sûr il y a une ethnie refuge pour beaucoup, cette situation à des raisons historiques qui sont bien documentés. Parfois ces raisons ne sont pas élogieuses pour tous et ce sont d'ailleurs ces derniers qui sont les plus remontés contre les foutanquais. L'essentiel des marabouts viennent du Fouta mais aussi Pire a contribué à former des marabouts pulaar
Discutons plus sereinement respectons nos différences.
Bro
En Décembre, 2011 (10:53 AM)Ces gens sont racistes, rancuniers, égocentriques, belliqueux ils n'ont aucune humilité et ils se prennent pour des Dieux!!
Je préfère un Président Wolof ou Sérère à un président Poular!
Ces gens sont racistes, rancuniers, égocentriques, belliqueux ils n'ont aucune humilité et ils se prennent pour des Dieux!!
Je préfère un Président Wolof ou Sérère à un président Poular!
Ces gens sont racistes, rancuniers, égocentriques, belliqueux ils n'ont aucune humilité et ils se prennent pour des Dieux!!
Je préfère un Président Wolof ou Sérère à un président Poular!
Ces gens sont racistes, rancuniers, égocentriques, belliqueux ils n'ont aucune humilité et ils se prennent pour des Dieux!!
Fanospas
En Décembre, 2011 (10:57 AM)la minorité maurosenengalaise est desormais la plus marginalisée.
Malgré sa citoyanté conciliante, elle restait ecartée de la vie poulitique economique et sociale.
Selon l'onu cette minorité represente 3 pour cent de senegalais.
Maxmaguette
En Décembre, 2011 (10:57 AM)Si les raisons que vous évoquez dans votre texte, certainement triées sur le volet, étaient les principales expliquations des accusations que vous dénoncez nous rallierions tous votre combat. Mais, hélas, c'est loin d'être le cas.
En effet, si vous-même vous étiez un tantinet impartial, donc animé de la seule volonté de lancer un débat objectif, vous auriez pu développer une imparable antithèse à votre contribution.
Bro
En Décembre, 2011 (10:59 AM)Ah j'ai oublié, ils se prennent pour les "ARIENS" du Sénégal
Ah j'ai oublié, ils se prennent pour les "ARIENS" du Sénégal
Ah j'ai oublié, ils se prennent pour les "ARIENS" du Sénégal
Ah j'ai oublié, ils se prennent pour les "ARIENS" du Sénégal
Egnab
En Décembre, 2011 (11:11 AM)Peuls,
En Décembre, 2011 (11:12 AM)Mol
En Décembre, 2011 (11:23 AM)Toujours belliqueux et au moindre revers ils jouent la victime persécutée comme en Guinée ou en Mauritanie.
Boua
En Décembre, 2011 (11:42 AM)Kël Kêl
En Décembre, 2011 (11:49 AM)Attention à ces gens.
Malaw
En Décembre, 2011 (12:00 PM)je suis tout a fait d'accord avec toi: ce Tah a une peur bleue de macky et tente de le diaboliser par une fibre ethnique.
peut il s'apliquer sa théorie? Combien de thiessois dans le parti de IDY; l'a t on traité de régionaliste;
On sénégal; nous devons éviter les querelles de caniveau; attaquer un candidat sur son programme; mais comme idy tu cherche à salir les gens. mefiez toi de l'effet boomrang. tes commentaires peuvent se retournez contre toi.
Iblisse Seck a décidez du mal à digerer le fait d'avoir raté le train de l'histoire: ou était il le 23 juin 2011:
Il n'a sa sa grande bouche et les beaux yeux de lena pour tenter un dernier coup d'éclat. mais les belles femmes sont trés nombreuses et les sénégalais qui sont affamés et qui vivre dans le noir n'ont ni le temps ni les moyens "admiré lena ibrahimov SENE"; ce n'est pas un concours de beauté; mais un debat d'idée.
quelqu'un peut il me rensenseignez sur le Cv de d'iblisse SECK? car j en trouve pas sur google. help
Man
En Décembre, 2011 (12:23 PM)Man
En Décembre, 2011 (12:58 PM)Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (13:30 PM)Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (13:31 PM)Mais les Toucou sont connus pour favoriser leur ethnie et a se frustrer pour des choses de langues et autres choses culturelles. Ce mecontentement ils veulent l'epingler sur le dos du Wolof mais ils n'ont qu'a se regarder dans le mirroir..
Grand Ngaido
En Décembre, 2011 (13:32 PM)Mor
En Décembre, 2011 (13:49 PM)Passant
En Décembre, 2011 (13:51 PM)Ils veulent que les Wolofs et autres apprennent leur langue, mais eux ne prennent meme pas le temps d'apprendre celui de leur voisin naturel..Hypocrytes
Senenmut
En Décembre, 2011 (13:55 PM)CAD : "Sous d'apparentes hétérogénéités une profonde homogénéité culturelle" des peuples africains. Tout le reste n'est que perte de temps et cécité, du fait de la profonde aliénation culturelle et de la lamentable ignorance de sa propre histoire, de certains. N'avez-vous pas d'autre chats à fouetter comme l'unité de KEMET au lieu de s'attarder sur cette billevesée.
Athieabdallah
En Décembre, 2011 (14:10 PM)une autre chose les peul sont majoriraire au senegal. nous somme tous de peule nous parlons la langue poular, le toucleur n'existe pas le hal poular aussi
Kkk
En Décembre, 2011 (17:32 PM)WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
WOLOF RAWANDU
Yaris
En Décembre, 2011 (18:11 PM)voleur à l'occasion
renégat
apatride
il adore l'adultère
sournois
sectaire
mali guinée senegal burkina togo niger
il se sent détesté partout et en réalité il est détestable
il se reconnaîtra pas la peine de le citer
Fallsenegal
En Décembre, 2011 (18:35 PM)Abbasaabas
En Décembre, 2011 (18:41 PM)Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (19:08 PM)SanxalÈgne
En Décembre, 2011 (19:13 PM)MOI JE SUIS UN SÉNÉGALAIS ET JE LE RESTE C´EST TOUT. J´AI PLUSIEURS FOIS ENTENDU Á DAKAR DES GENS ME DEMANDER SI JE SUIS SERERE OU DIOLA. JE NE PARLE AUCUNE DE CES LANGUES.
LE SÉNÉGAL VA MAL. LE NIVEAU DE CONNAISSANCE EST TRÉS BAS DANS LES ÉCOLES ET À L´UNIVERSITÉ DE DAKAR: J´AIL MÊME HONTE SI J´ENTEND CERTAINS ÉTUDIANTS S´EXPRIMER. ILS NE PARLENT NI LE FRANCAIS NI LEUR LANGUE MATERNELLE.
AVEC ABDOULAYE WADE, LES CHOSES SE SONT DÉTÉRIORÉES.
VOUS PARLEZ DE MINORITÉS ÉTHNIQUES. QU´EN EST IL DES MINORITÉS RÉLIGIEUSES?
LE SÉNÉGAL RISQUE DE BASCULER DANS LE TALIBANISME, LE MOURIDISME ET LE WOLOFISME.
Salambaye
En Décembre, 2011 (19:16 PM)Boy Fouta
En Décembre, 2011 (19:18 PM)Have forgiven each other
What is wrong with us
All those years
Fighting each other
But no solution
F2re
En Décembre, 2011 (19:28 PM)Samayobante
En Décembre, 2011 (19:37 PM)Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (19:43 PM)Yérim Seck
En Décembre, 2011 (20:04 PM)Pour Idrissa Chérif, Cheik Yérim Seck veut faire de la Guinée sa vache laitière en arnaquant le chef de la junte afin de garnir davantage son compte en banque. Selon lui, le journaliste aurait largement profité de la junte. Idrissa Chérif enfonce le clou en révélant que Cheick Yérim Seck a successivement eu des mains du président du CNDD, 20 milles et 100 milles dollars américains
" Cheik Yérim Seck a porté atteinte à la dignité du guinéen. Nous n’allons pas perdre notre temps à répondre à cet énergumène qui fait de journaliste alimentaire. On ne va pas perdre notre temps pour répondre à un individu qui fait du porte à porte chez...
Sas
En Décembre, 2011 (20:06 PM)Donc sp ne divise pas notre pays
Papi
En Décembre, 2011 (21:22 PM)Il faut vraiment aller chercher loin pour trouver du dérogatoire a ce texte,Il est bien écris et bien recherche.Il n'a pas a épouser vos opinions ou vos points de vues.C'est son point de vue qu'il défends.Ce serait plus bénéfique de nous donner vos opinions avec la même qualité.Les insultes ne nous avancerons pas.
Proud To Be Ahaalpoulaar
En Décembre, 2011 (21:31 PM)Il faut reconnaitre que M Fadel DIA a raison sur toute la ligne .
Pourtant au Senegal les references c'est sont les Peulhs car personne n'ose nier que Serigne Touba (Ahmadou Ba qu'on a changé en BAMBA , ELH Malick sy ou encore El h Omar Tall pour ne citer que ceux-là sont des Peulhs.
Maintenant vous pouvez etre pour ou contre l'homme honnete , imbu de valeurs qu'est le haalpoulaar, mais au fond de vous , vous realiserez que c'est la vérité.
En tout cas c'est Dieu qui décidera de l'avenir.
La question à se poser est pourquoi s'acharner aux Peulhs ? Certainement parce qu'ils sont les meilleures et ça ça vous fait peur
Carabane
En Décembre, 2011 (21:37 PM)VIVE LA CASAMANCE
Baral
En Décembre, 2011 (22:08 PM)Pourkoi vous voyez le mal et le mank de respect partout ?
Mbiimi
En Décembre, 2011 (22:41 PM)Djollof Power
En Décembre, 2011 (22:55 PM)BOURBADJOLLOF
Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (23:04 PM)Bass
En Décembre, 2011 (23:24 PM)Toucoulor Bi
En Décembre, 2011 (23:48 PM)Et,ceci parcequ'il n'avait jamais su que je parlais poular.Je n'ai vraiment pas su quoi repondre,parceque j'ai ete surpris par la remarque....On a du chemin a faire.
Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (23:48 PM)Nom
En Décembre, 2011 (02:55 AM)Beniouk
En Décembre, 2011 (03:39 AM)Joobfara
En Décembre, 2011 (08:56 AM)Jubba
En Décembre, 2011 (09:54 AM)Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (12:35 PM)Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (12:57 PM)Zes
En Décembre, 2011 (16:39 PM)Mor
En Décembre, 2011 (22:49 PM)Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (16:23 PM)££tah
En Décembre, 2011 (18:37 PM)Un Wolof Métissé
En Décembre, 2011 (18:58 PM)Ould Hamoud
En Décembre, 2011 (19:52 PM)Galsen4ever
En Décembre, 2011 (22:27 PM)Ama
En Décembre, 2011 (23:37 PM)Xalaas
En Décembre, 2011 (11:37 AM)Participer à la Discussion