
« Est-ce que vous êtes lààààààààà ? ». Ce cri mythique de ralliement, Youssou Ndour n’a pas besoin de le crier, pour que tout le monde soit là. Youssou Ndour, ministre ? Tout le monde est bien là. A donner son point de vue à qui mieux mieux, sur la nomination de notre contemporain capital. Or, je me sais plus qualifié que le tout-venant, pour être l’arbitre de ces élégances, ayant été son Senior Executive Assistant. Je ne prétends rien moins que de donner le la, avant que tout le monde n’en soit las.
La fraternité de Youssou Ndour avec Farba Senghor ne dépasse pas leur « sérérité » commune. La sororité de profil qu’on veut établir entre les deux personnages n’existe pas, et on le verra lorsqu’il sera à l’œuvre.
Farba Senghor, je n’en connais que ce que j’ai pu écrire et laisser écrire dans le journal dont j’ai été le directeur de la publication il y a dix ans, Tract du groupe COM7 : c’est « l’élément hors du commun » et il l’est resté. Même et surtout lorsqu’il a été ministre de la Republique.
Youssou Ndour a pu donner audience à Farba Senghor, au moins une fois sous mes yeux, dans ce qui était alors les locaux de Youssou Ndour Head Office et qui abrite maintenant Tele Futurs Medias. Youssou Ndour, j’en connais beaucoup plus et aujourd’hui je dois en dire un peu plus. Devant cette foison de critiques et d’insinuations sur son « niveau » ou son absence supposée de « niveau », qui suivent sa nomination. Je dois en dire et en faire un peu plus, que lors du procès ubuesque à trois plaignants (Youssou Ndour, feu Mamadou Konte et feu Narcisse Agossa) qui nous a opposé en 2007. La vérité judiciaire a été dite et Youssou ndour a été débouté de sa plainte. L’envers du décor et les vérités cachées, je les ai fait connaitre aux nombreux protagonistes, notamment ceux qui étaient concernées par cette guerre picrocholine autour de la loi sur le droit d’auteur. Aujourd’hui, mes relations sont au beau fixe avec tous, Alhamdoulillah, Dieu en soit louée. A ce sujet, je ne peux que me féliciter d’avoir, assis à la même table de conférence en novembre dernier, entendu Mabousso Thiam, ancien directeur général du PPIP, rappeler la communauté de combat entre nous pour cette loi sur le droit d’auteur. Je porte donc ici la toge de l’avocat – défenseur du sacré client Youssou Ndour !
J’ai pu entrevoir Youssou Ndour en mai de l’année dernière lors de la signature de l’octroi de la fréquence de TFM, dans le bureau de mon ami le ministre Moustapha Mamba Guirassy, dont j’ai été le conseiller technique et dont je reste un conseiller écouté. La pudeur de l’instant officiel a empêché les effusions éventuelles entre nous, de ma part. J’ai revu Youssou Ndour dans un hôtel de la place, avant le premier tour de l’élection présidentielle : son accueil chaleureux m’a fait chaud au cœur. Je sais qu’il me lira puisqu’alors, il me rappelait m’avoir lu récemment.
Ayant été partie et ne l’étant plus, je peux être juge. Youssou Ndour sera un bon ministre de la Culture et du Tourisme. Car Youssou Ndour vaut autant que tous les ministres du cabinet Abdoul Mbaye. Youssou Ndour vaut mieux, beaucoup mieux qu’un Farba Senghor ministre. Si « être dans la peau de Farba Senghor », c’est le diplôme de provenance incongrue, l’éléphant dans un magasin de porcelaine et le « téll ma radjakh », hé bien non, Youssou Ndour n’est pas et ne sera pas Farba Senghor. Le titulaire d’un diplôme de troisième cycle obtenu en Sorbonne en 1999 que je suis, a travaillé aux cotés, sous les ordres, du patron Youssou Ndour durant 7 années. Youssou Ndour a été plus qu’un patron, il a été un catalyseur de talents pour ma personne et pour tous les autres. Oui, les cinq années loin de lui comme patron me semblent plus longues que les sept années que j’ai passées, à ses cotés et sous ses ordres. La force de vision, l’intelligence, et la capacité de décision en temps et en heure, personne ne peut les lui denier. La capacité d’écoute des systèmes qu’il dirige aussi. La capacité de maitrise des dossiers et de ses nerfs. Surtout pas moi qui les ai vécues. Le maître mot chez Youssou Ndour est : « capacité ». Ce qui est bien le moins, pour Youssou dont le Conseil Constitutionnel de notre pays a reconnu la présidentialité, avant sa nomination comme ministre. Youssou Ndour est et sera un bon Ministre de la Culture et du Tourisme. Inch’Allah !
Ousseynou Nar GUEYE
<17>[email protected]
La fraternité de Youssou Ndour avec Farba Senghor ne dépasse pas leur « sérérité » commune. La sororité de profil qu’on veut établir entre les deux personnages n’existe pas, et on le verra lorsqu’il sera à l’œuvre.
Farba Senghor, je n’en connais que ce que j’ai pu écrire et laisser écrire dans le journal dont j’ai été le directeur de la publication il y a dix ans, Tract du groupe COM7 : c’est « l’élément hors du commun » et il l’est resté. Même et surtout lorsqu’il a été ministre de la Republique.
Youssou Ndour a pu donner audience à Farba Senghor, au moins une fois sous mes yeux, dans ce qui était alors les locaux de Youssou Ndour Head Office et qui abrite maintenant Tele Futurs Medias. Youssou Ndour, j’en connais beaucoup plus et aujourd’hui je dois en dire un peu plus. Devant cette foison de critiques et d’insinuations sur son « niveau » ou son absence supposée de « niveau », qui suivent sa nomination. Je dois en dire et en faire un peu plus, que lors du procès ubuesque à trois plaignants (Youssou Ndour, feu Mamadou Konte et feu Narcisse Agossa) qui nous a opposé en 2007. La vérité judiciaire a été dite et Youssou ndour a été débouté de sa plainte. L’envers du décor et les vérités cachées, je les ai fait connaitre aux nombreux protagonistes, notamment ceux qui étaient concernées par cette guerre picrocholine autour de la loi sur le droit d’auteur. Aujourd’hui, mes relations sont au beau fixe avec tous, Alhamdoulillah, Dieu en soit louée. A ce sujet, je ne peux que me féliciter d’avoir, assis à la même table de conférence en novembre dernier, entendu Mabousso Thiam, ancien directeur général du PPIP, rappeler la communauté de combat entre nous pour cette loi sur le droit d’auteur. Je porte donc ici la toge de l’avocat – défenseur du sacré client Youssou Ndour !
J’ai pu entrevoir Youssou Ndour en mai de l’année dernière lors de la signature de l’octroi de la fréquence de TFM, dans le bureau de mon ami le ministre Moustapha Mamba Guirassy, dont j’ai été le conseiller technique et dont je reste un conseiller écouté. La pudeur de l’instant officiel a empêché les effusions éventuelles entre nous, de ma part. J’ai revu Youssou Ndour dans un hôtel de la place, avant le premier tour de l’élection présidentielle : son accueil chaleureux m’a fait chaud au cœur. Je sais qu’il me lira puisqu’alors, il me rappelait m’avoir lu récemment.
Ayant été partie et ne l’étant plus, je peux être juge. Youssou Ndour sera un bon ministre de la Culture et du Tourisme. Car Youssou Ndour vaut autant que tous les ministres du cabinet Abdoul Mbaye. Youssou Ndour vaut mieux, beaucoup mieux qu’un Farba Senghor ministre. Si « être dans la peau de Farba Senghor », c’est le diplôme de provenance incongrue, l’éléphant dans un magasin de porcelaine et le « téll ma radjakh », hé bien non, Youssou Ndour n’est pas et ne sera pas Farba Senghor. Le titulaire d’un diplôme de troisième cycle obtenu en Sorbonne en 1999 que je suis, a travaillé aux cotés, sous les ordres, du patron Youssou Ndour durant 7 années. Youssou Ndour a été plus qu’un patron, il a été un catalyseur de talents pour ma personne et pour tous les autres. Oui, les cinq années loin de lui comme patron me semblent plus longues que les sept années que j’ai passées, à ses cotés et sous ses ordres. La force de vision, l’intelligence, et la capacité de décision en temps et en heure, personne ne peut les lui denier. La capacité d’écoute des systèmes qu’il dirige aussi. La capacité de maitrise des dossiers et de ses nerfs. Surtout pas moi qui les ai vécues. Le maître mot chez Youssou Ndour est : « capacité ». Ce qui est bien le moins, pour Youssou dont le Conseil Constitutionnel de notre pays a reconnu la présidentialité, avant sa nomination comme ministre. Youssou Ndour est et sera un bon Ministre de la Culture et du Tourisme. Inch’Allah !
Ousseynou Nar GUEYE
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