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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Contribution

Regard d’économiste sur la vision économique du candidat Ousmane Sonko

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Ousmane Sonko, candidat à la presidentielle 2019

Dans toutes les grandes démocraties, à l’approche d’une élection présidentielle, les programmes et /ou visions économiques sont exhibés comme étant de valence positive, censées promouvoir une dynamique de croissance, génératrice d’emploi et réductrice des inégalités. Le Sénégal, qui aspire à une troisième alternance en février 2019, n’échappe pas à cette réalité. Le 16 septembre 2018, Ousmane Sonko, ancien inspecteur des impôts, avait présenté son livre : « Solutions », devant des journalistes chevronnés, des chercheurs aguerris et une foule admirative et conquise. L’idée était manifestement salutaire, la démarche hautement novatrice et le courage symboliquement intellectuel. Après une lecture minutieuse du livre, on comprend que changer le modèle est le maître-mot de sa vision économique. A cet effet, l’argument avancé par le candidat de PASTEF/Les Patriotes, est que ce changement doit « se construire prioritairement sur l’impératif d’un développement par l’industrialisation », reposant sur un indissociable trilemme : patriotisme, travail et éthique. Ce papier s’attache à examiner, sans complaisance et sans parti pris, cette vision économique à l’aune des trois principales sources de financement : la dette, la fiscalité, et la monnaie.

1- Un endettement chronique : Critique d’une ritournelle

En abordant la question de notre endettement, Ousmane Sonko en a fait une analyse exhaustive. Il soutient que la dette du Sénégal prend des proportions inquiétantes. Selon les chiffres officiels, l’endettement public représente 61 % du PIB en 2017 contre seulement 41% en 2012. De surcroit, en 2018, l’eurobond contracté à hauteur de 1184 milliards de Fcfa a indubitablement favorisé le renchérissement de la dette publique. Du coup, le service de la dette a cru de 24 % à 30 % en 2017. Outre cet impact, la dette du Sénégal est passée de 2741 milliards de Fcfa en 2012 au départ de Wade, à 6420,65 milliards Fcfa après les 06 ans de Macky Sall. Loin d’être neutre, ce chiffre atteste que la trajectoire de notre dette publique s’inscrit dans une tendance haussière. Malheureusement, notre pays renoue avec le cercle vicieux de l’endettement.

Face à cette situation préoccupante, les propos tenus récemment par la Banque mondiale : « Le Sénégal connait une croissance économique intéressante, mais le niveau d’endettement augmente vite, voire trop vite même », ont ici toute signification. La trajectoire de la dette publique du Sénégal se caractérise par un fléchissement de l’activité économique, et une tension au niveau de la trésorerie. Ce constat a conduit Ousmane Sonko à souligner à la page 15 que cet endettement n’a pas servi à financer les investissements encore moins à réduire les dépenses publiques.

Sous cet angle, la doxa de l’endettement, fortement prégnante et imposante dans notre politique de mobilisation financière, doit être interrogée et débattue comme l’a suggéré Sonko. En analysant l’efficacité de la dette de notre pays, Ousmane Sonko constate nettement qu’elle est loin des vertus qui lui sont conférées tant sur le plan d’opportunité que de rentabilité. C’est un constat objectif que je partage avec lui. Car, les dépenses publiques n’ont pas été rationnelles et équilibrées. La rentabilité des investissements publics passe nécessairement par un équilibre entre les dépenses sociales, les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’investissement. C’est ce que j’appelle le triangle de fer caractéristique des dépenses publiques maîtrisées. De surcroit, les fonds empruntés auprès des marchés financiers et obligataires n’ont pas été orientés vers le financement de projets innovants, capables de transformer d’une manière structurelle et le secteur public et le secteur privé du pays. Avec un déficit budgétaire de 3,7% du PIB, un taux de chômage évalué à 15,7% au premier trimestre de 2018, un taux de pauvreté galopant de 46,7 %, l’économie du Sénégal, croule sous le poids de la dette, malgré des taux de croissance en flèche : 6,6% en 2016, 6,8% en 2017 et 6,9% en 2018.

Au Sénégal, la grande incompréhension dans la question macroéconomique, réside dans le fait que la situation peut être certes reluisante pour les entreprises et les investisseurs étrangers ; mais ne profite pas à la population locale. De là, y découle une dissonance de taille entre la création, la distribution et l’accaparement des richesses. C’est ce que j’appelle l’énigme de la croissance. Vu sous cet angle, la croissance économique n’est pas inclusive et partagée. Elle est plutôt extractive, et molle. L’ensemble de ces écarts jettent le doute sur l’efficacité de la dette et de surcroit sur la qualité de la croissance. Pour infléchir la courbe de la dette, Ousmane Sonko mise sur une politique de mobilisation financière efficace et transparente, axée sur la fiscalité.

2-La fiscalité : Ressources financières propres et souveraines

La fiscalité a occupé une place prépondérante dans le livre de Ousmane Sonko. Ancien inspecteur des impôts, dépositaire d’une compétence avérée en fiscalité, Mr Sonko se trouve en terrain connu. Il sait parfaitement que la fiscalité est la première ressource financière propre dont dispose un pays pour financer son développement. Ce constat qui fait argument d’autorité dans la littérature économique, trouve des explications convaincantes dans le livre de Sonko. Il propose l’élargissement du taux de la pression fiscale supérieur ou égal à 20 % contre la fourchette de 17 % fixée par le critère de convergence de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

En effet, selon les projections du candidat de PASTEF, cette politique fiscale est censée produire des recettes de 600 milliards de Fcfa par an. L’idée est ambitieuse mais il faut la prendre avec des pincettes ; parce qu’un taux de pression fiscale élevé rend l’économie peu compétitive. En plus, l’augmentation de la pression fiscale briderait la performance des entreprises sénégalaises composées majoritairement de PME et TPE. Ces dernières ne sont pas très compétitives et sont déjà asphyxiées par la hausse de la pression fiscale qui avoisine déjà les 19,1% en janvier 2019, donc au-delà de la norme fixée par l’UEMOA.

De plus, la hausse de la pression fiscale induirait une aggravation des charges des entreprises et dont le corolaire serait un faible niveau de création d’emploi et de productivité. Pourtant, au de-là ces constats, plusieurs études sur la fiscalité notamment celles de la Banque mondiale ont démontré le lien causal négatif entre forte pression fiscale et croissance économique. Cependant, les résultats de ces études qui font argument d’autorité dans les recommandations de politiques fiscales, ont été rejetés par Sonko à la page 127.Pour appuyer son idée, il a fait une comparaison entre le Sénégal et la France. Il dit qu’ « en 2000, la France faisait partie des pays avec une forte pression fiscale mais avait enregistré toutefois un excédent du commerce extérieur ».

Elle est aussi l’un des pays dans le monde qui attire le plus d’IDE (1.298) pour une pression fiscale de 46, 2 %, selon le dernier rapport de Business France de 2018. Cette comparaison entre la France et le Sénégal procède d’une conclusion défectueuse. La France n’est pas le Sénégal tant sur le plan économique que politique. L’administration fiscale française est plus organisée, plus encadrée et plus rigoureuse dans la collecte de l’impôt. Au niveau mondial, la France est la 7 iém puissance économique derrière l’Inde. Au niveau européen, elle occupe la première place dans le classement des indicateurs sur le financement public et les incitations fiscales à la R&D des entreprises, sur l’intensité énergétique, sur la variation nette des créations des entreprises et troisième rang pour le prix de l'électricité, et le taux de création d'entreprise.

Au de-là de ces performances remarquables, la France a aussi un secteur industriel très compétitif composé de grandes entreprises, profondément ancrées au niveau national et international. Alors, vous comprendrez avec moi que si aujourd’hui la France attire plus d’IDE même avec une forte pression fiscale, c’est avant tout grâce à son environnement des affaires propice, à sa flexibilité administrative, à son rayonnement au niveau international, à sa politique fiscale attractive. Ce sont l’ensemble de ces indicateurs de cohésion qui attirent les investisseurs étrangers. Au Sénégal, pour attirer plus d’IDE, il faut faciliter d’abord les procédures administratives en vue de promouvoir la création d’entreprise, mais aussi et surtout d’inciter ces dernières à la R&D et à l’innovation.

Par contre, pour mobiliser plus de ressources fiscales, il faut que toute l’administration fiscale et douanière, principale réceptacle des ressources fiscales soit réformer. L’assiette fiscale doit être obligatoirement élargie, les recettes parafiscales rapatriées et toutes les niches fiscales exploitées. Il faut aussi que les exonérations fiscales soient considérablement diminuées. Car d’après Sonko, ces dernières sont passées de 280 milliards de Fcfa en 2012 à 534 milliards Fcfa en 2013, (p.128). Pour diminuer ces exonérations, il faut revoir les taux appliqués sur les mécanismes de dégrèvement, d’abattement et d’écrêtement fiscaux. En plus, le réaménagement du cadre législatif et réglementaire s’impose comme une obligation pour permettre aux collectivités locales d’accéder aux sources de financement.

C’est là où j’apprécie vivement l’idée de Sonko sur sa volonté de renforcer la fiscalité locale pour mieux distribuer les charges fiscales entre les différentes branches de l’économie (commerce, industrie, service), p.102. J’approuve aussi son idée de vouloir transférer des taxes et impôts de l’Etat envers les collectivités (taxe sur la plus-value immobilière, publicité foncière, timbre, droit d’enregistrement). En effet, dans un contexte marqué de plus en plus par une réforme de l’administration publique territoriale et un asséchement grandissant des ressources financières au niveau local, les collectivités territoriales doivent bénéficier des concours financiers suffisants auprès de l’Etat pour développer leurs politiques locales en vue de contribuer positivement au redressement du déficit budgétaire.

L’autre point qui est intéressant dans le chapitre de la fiscalité est la volonté de Sonko d’aller chercher l’impôt au niveau du secteur informel. « Au Sénégal, le secteur informel qui représente 50 % de la valeur ajoutée globale du PIB, échappe au paiement des impôts », (P.130). Ce chiffre atteste que le secteur informel appelé aussi « l’économie populaire », est une véritable niche, génératrice d’énorme ressources fiscales. Le principe est bon mais la mise en œuvre du principe ne sera pas facile. Pour ce faire, il faut d’abord revisiter et réaménager le Code Général des Impôts (CGI), car la dernière réforme date de 2012. A la page 131, Sonko souligne qu’en 2016, « Les pertes de recettes ont été estimées à hauteur de 40 milliards de Fcfa ». Cette évasion fiscale s’explique largement par les conventions signées avec les paradis fiscaux dont les plus célèbres sont (Iles Maurice et Luxembourg). Aujourd’hui, ces conventions doivent être revisitées en vue de rapatrier à l’avenir les recettes fiscales et parafiscales.

3-La monnaie : Gage d’une stabilité économique

En abordant la question monétaire, Ousmane Sonko en a fait une analyse systémique et se positionne comme l’un des farouches opposants au Fcfa. Il envisage de sortir « prudemment » du Fcfa et de créer une monnaie exclusivement réservée aux intérêts du Sénégal. Cette position sur le Fcfa, je la partage sans réserve avec lui. Car, aucun pays africain ne peut être émergent sans avoir une souveraineté monétaire. En plus, les vertus associées à la question de la souveraineté monétaire sont bien établies dans la littérature économique. Les travaux développés par le brillant économiste togolais Kako Nubukpo, le professeur ivoirien Nicolas Agbohou, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé, le français Bruno Tinel, maître de conférences en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’économiste et sociologue camerounais Martial Ze Belinga - ont tous démontré dans leurs travaux que le développement économique rime forcément avec la souveraineté monétaire. Et je me rappelle aussi quand j’étais étudiant à la faculté d’économie de Grenoble, on nous enseignait l’importance pour un pays surtout en développement d’avoir sa propre monnaie. Inutile donc d’être un économiste pour comprendre que le Fcfa est une monnaie aux tares multiples. Et si Ousmane Sonko veut sortir du Fcfa, c’est parce que le diagnostic qu’il a fait sur cette monnaie coloniale, lui a permis de comprendre que : - Le Fcfa n’est pas une monnaie compétitive à l’exportation (elle est arrimée à l’euro qui est une monnaie forte). - Le compte d’opération est beaucoup utilisé du fait d’un déficit conséquent de réserve. - Le principe de libre transférabilité n’est pas toujours respecté. - Nos comptes publics sont faussés ; ce qui entraine une tension au niveau de la trésorerie. - Le Fcfa n’est pas convertible à l’intérieur de l’Afrique (Ce qui empêche les pays africains d’échanger entre eux. Le développement du commerce intra - régional est très faible car inférieur à 15 % selon l’UEMOA. - Avec la zone Fcfa, nos économies sont extraverties car l’essentiel des pays qui la composent sont des exportateurs de matières premières et des importateurs de produits manufacturiers très couteux. - Le Fcfa nous place sur la trajectoire d’une économie de consommation et pas de production. - Un Taux de change surévalué qui agit négativement sur nos exportations. - Le Fcfa est une monnaie étrangère à l’Afrique car elle est fabriquée à Chamalières à coté de Clermont - Ferrand dans la région Auvergne Rhône - Alpes en France. - Les devises africaines sont accaparées en grande partie par la France qui achète les matières premières africaines sans payer des devises. - Last but not least, chaque pays membre du Fcfa doit déposer 50 % de ses réserves de change à la banque de France. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que si le Sénégal exporte par exemple 50 000 euros d’arachide par an, les 25 000 euros doivent être déposés auprès du trésor public français qui joue le rôle de « garant » en cas de secousse financière. Ces effets cumulatifs, à la fois pernicieux et draconiens concourent à démontrer que le Fcfa est un véritable catalyseur de la pauvreté en Afrique et continue de plomber allégrement nos économies. Face à cette situation, la proposition de Sonko de sortir du Fcfa est la seule voie salutaire pour remettre nos pays sur un chantier vertueux d’une croissance inclusive, partagée et redistributive. Pourtant, tous les mécanismes sont déjà en place, il manque juste à nos dirigeants le courage et la volonté d’y sortir.

4- La création d’une monnaie unique dans l’espace CEDEAO : projet utopique ou réaliste ?

L’idée de créer une monnaie commune au sein de l’espace CEDEAO est proférée aujourd’hui mécaniquement en cœur comme une alternative au Fcfa. Mais, c’est une faible et hésitante idée qui ne me séduit guère. Faible car illustrée par le « seul » optimisme du président Mahamadou Issoufou du Niger lors de la dernière réunion des chefs d’Etat à Niamey et hésitante car matérialisée par le pessimisme du président Muhammadu Buhari du Nigéria. Justement attardons-nous un peu sur le Nigéria. Première économie de l’espace CEDEAO, deuxième économie et première population du continent (190 millions d’habitants), le cas du Nigéria mérite d’être traité avec parcimonie avant de se lancer dans cette zone monétaire commune.

Explications : Le Nigeria représente 72 % du PIB de la CEDEAO et les 28% sont partagés par les 14 autres pays. Dans ce classement, le Sénégal ne pèse que 2,2%. En effet, les intérêts du Sénégal ne sont pas les mêmes pour le Nigeria. Le Nigeria a une économie de rente c’est - à - dire une économie qui dépend beaucoup du pétrole jusqu’à 71%. Le problème c’est que le pétrole est une ressource très volatile. De ce fait, l’augmentation du prix du baril arrange le Nigeria et lui permet d’enregistrer une croissance de son PIB. Quant au Sénégal, c’est la baisse du baril qui lui est favorable. Elle lui permet d’engranger des points et de voire son taux de croissance croitre. Par exemple, l’année 2016, la chute vertigineuse du baril du pétrole avait fait perdre au Nigéria près de 8 milliards de dollars au niveau de son PIB au moment où le Sénégal avait enregistré un taux de croissance de 6,7%.

Cet examen comparatif nous permet de constater que les intérêts du Nigéria contrastent avec ceux du Sénégal. Ici la conclusion est très simple : ces deux pays ne doivent pas partager la même monnaie. Le géant Nigeria dérangerait et créerait un déséquilibrer et une instabilité au niveau de cette future zone monétaire. Ce cas particulier du Nigeria freine les pourparlers, limite les tractations et empêche l’accélération du projet de la monnaie commune. Du coup, il y a un président qu’on taxe de canard boiteux et qui s’oppose sans le manifester à ce projet. Inutile de chercher loin parmi les 15 présidents, le canard boiteux, c’est le président Alassane Ouattara. Economiste de formation, ancien gouverneur de la BCEAO, ancien directeur du département Afrique au FMI (Fonds Monétaire International), donc nourri profondément dans les arcanes du monétarisme, Alassane Ouattara sait pertinemment que la mise en place d’une monnaie commune au sein de la CEDEAO, affecterait significativement l’économie de la Côte d’Ivoire qui pèse 35,2 % dans l’économie de l’UEMOA.

Ici, la célèbre phrase du Général de Gaulle : « Les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts », est aujourd’hui plus d’actualité qu’au temps du fondateur de la Ve République française. Oui chacun défend les intérêts de son pays. Et j’invite le candidat Ousmane Sonko à maintenir sa position sur la création d’une monnaie au niveau national avant de s’engager dans l’espace communautaire. Parce que la création d’une monnaie commune dans l’espace CEDEAO doit passer d’abord par plusieurs étapes. Explications : Pour avoir une monnaie unique au sein de la CEDEAO, il faut que certains préalables institutionnels soient d’abord respectés. Il faut aussi que les critères de convergence soient respectés même si nous reconnaissons que c’est une exigence très difficile à respecter car les pays de la CEDEAO présentent des divergences au niveau des cycles économiques. A cet effet, pour assouplir la démarche, nous proposons d’abord la création d’un Etat fédéral. L’instauration d’un Etat fédéral débouchera sur un fédéralisme budgétaire, et sur une flexibilité macroéconomique pour chaque Etat membre. Dans une zone monétaire, les pays membre individuellement ne peuvent pas toujours respecter les critères d’ajustement. Dans ce cas de figure, les pays les moins développés qui ne peuvent pas utiliser leurs monnaies pour s’ajuster, doivent bénéficier d’un soutien budgétaire.

Après cette phase d’ajustement, les Etats membres devraient mettre en commun leurs réserves pour soutenir mutuellement leurs monnaies. Les monnaies nationales seront liées les unes aux autres avec une parité fixe, mais toujours ajustable. Cette fixité pourrait renforcer le développement des échanges, favoriser l’essor du commerce entre pays africains, tout en leur permettant d’économiser des réserves. Elle permettra aussi aux Etat membres comme le Sénégal de ne plus avoir besoin de l’euro pour échanger avec le Nigéria ou le Ghana. A cet effet, nos économies respectives seront diversifiées, le commerce intra régional développé. Il y aura aussi une complémentarité au niveau de nos économies avec un seul déficit, un seul budget, et une dette commune. Si toutes ces conditions et ces dispositifs institutionnels seront réunis, une monnaie unique au sein de la CEDEAO pourrait être intéressante.

Mandela Ndiaye Toure

Economiste

<59>[email protected]



21 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (11:41 AM)
    Luigi Di Maio a souhaité dimanche que l’Union européenne prenne « des sanctions » contre les pays qui, à commencer par la France, sont selon lui à l’origine du drame des migrants en Méditerranée en les « faisant partir » d’Afrique. « Si aujourd’hui il y a des gens qui partent c’est parce que certains pays européens, la France en tête, n’ont jamais cessé de coloniser des dizaines de pays africains », a insisté Luigi Di Maio, chef politique du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) qui gouverne avec la Ligue (extrême droite).



    Le vice-président du Conseil italien, qui est aussi ministre du Développement économique, a persisté lundi dans ses propos. « Je ne crois pas qu’il y ait un incident diplomatique » a-t-il confié à la presse avant d’ajouter : « Je pense que cela tout est vrai. La France est un de ces pays qui, parce qu’il imprime la monnaie de 14 pays africains, empêche le développement et contribue au départ des réfugiés. Si l’Europe veut en ce moment avoir un peu de courage elle doit avoir la force d’affronter le thème de la décolonisation de l’Afrique ».

     :brawoo:  :brawoo:  :brawoo:  Forza ITALIA
  2. Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (12:04 PM)
    Ousmane Sonko dégage des écrans et réseaux, vous passez sur tous les moyens pour mètre en mal le président et la population mais impossible nous sommes là, et demandons aux sénégalais de irréfléchie sur votre cas. car ce n'est pas la grande gueule matin et soir qui construit un pays, ce n'est la démonstration qui crée de l'emplois pour les jeunes les grand parleurs n'on jamais été efficaces, gérer un pays n'est pas gérer un bureau des impôts.  :sunugaal: 
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    Auteur

    Deugdji

    En Janvier, 2019 (12:06 PM)
    Très bonne analyse et idées pertinentes. Les questions macroéconomiques et monétaires constituent le nœud des problèmes africains surtout la problématique de la monnaie. Mais cher ami, le ventre mou des sénégalais, c'est l'économie, ils ne s’intéressent qu'à la politique au sens de postes et de daradia et non au sens de la gestion de la cité. Bravo pour cet éclairage que je me ferais le plaisir de partager.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (12:08 PM)
    l'Italie a raison d'accuser la France de sucer les pays africains dont le Sénégal.



    Chers africains il est temps de sortir de ce colonialisme qui nous appauvrit de jour en jour.



    Regardez ce qui se passe au Sénégal : un expatrié est payé 10 fois plus qu'un ingénieur sénégalais.

    Et si vous investiguez vous verrez que cet expatrié français n'a même pas BAC+2.

    Il rapatrie tout son salaire en France et n’investit rien au Sénégal.



    Il est temps que tout ceci cesse.



    ILS SONT PAS PLUS INTELLIGENTS QUE NOUS.

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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (12:16 PM)
    Cet analyste est simplement l'un des rédacteurs du livre de SONKO. Cessez de nous prendre pour des cons. Votre idole aura à peine 3% des suffrages et tous vos rêves de venir faire la bamboula au Sénégal s'écrouleront comme des châteaux de sable. Les vendeurs d'illusion ne prospèrent pas.
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (12:35 PM)
    Je pense que votre analyse maque de serieux.



    1- sur la dette, dans aucun pays au monde la dette publique est rentable et ne peut l'etre car les investissement publique ne sont pas marchands



    2- sur la pression fiscale, il y'a un manque de civisme fiscale de nous sénégalais, seul 3% collecté



    3- sur la question monétaire, sortir du fca de facon unilatéral serait suicidaire (petit regard sur le zimbawé, argantine, etc.) voir article du Pr Ahmadou Aly Mbaye et d'autre études sérieuse sur la question. ne faisons pas du populisme et du sensationnel



    4- pour la création de la monnaie unique, un projet est en cours depuis et piloté par AMOA dont le premier directeur fut Ben Oumar Ndiaye (Faseg), il ne reste que la stabilisation des critere de convergences et l'harmonisation des politiques monétaire au sein de la cdeao pour arriver à la monnaie unique (les recherche sur les zone monétaire optimal sont concluantes).

    L'Afrique est en marche, on vient de créer la Zone de Libre Échange Intercontinentale.

    Plus loin on arrivera au ETATS UNIS AFRIQUE.



    Arretons de mettre les charries avant les boeufs et croire au gens qui ne sont au courant de rien.



    On dit en wolof yakamti yakoulé.



    Sénégalais.

    Banque Mondiale

    W. DC.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (12:45 PM)
    Meilleure contribution sur ce site depuis fort longtemps. Je ne partage pas son avis sur tous les points mais c'est bien expliqué et compréhensible même pour un profane. Merci à Mr Touré et à Seneweb aussi pour ce débat d'idées que nous réclamons pour pouvoir faire notre choix en toute quiétude.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (12:52 PM)
    C'EST a cause de ce soutien budgétaire que les pays membre de l'uemoa collabore avec la France sur le FCFA car la France apporte son soutien à des pays ne parvenant pas à respecter certains critères de convergence. Les pays membres membres n'ont pas les moyens d'appuyer certains pays. sinon nous devons dire stop à la France, alors ce sera l’éclatement de l'union
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (15:20 PM)
    tous les commentaires défavorables par rapport à l'article sur la tension franco-italiennes ont été supprimés.







    j'ai du respect pour des pays comme le portugal, la roumanie, la grece, etc... sur le papier ce sont les lanternes rouges de l'ue toutefois leurs niveau de develloppement est proportionnel à leur efforts et politiques, ils ne trichent pas par leurs anciennes colonies comme le fait france ! pourtant quel etat avait plus de colonies que le portugual ??néanmoins ils se débrouillent avec ce qu'ils ont.







    c'est tout le contraire de la france.



    ils gonflent leur égo et montrent leur arrogance rien qu'avec les derniers, matieres premieres, franc cfa de leurs anciennes colonies. n'avez vous donc pas honte, pas d'amour propre.



    vous vous frottez et bomber le torse face aux petits pays africains qui n'ont meme pas un siecle au moment ou vous en avez plusieurs des siecles d'existence ! frottez vous donc au pays de l'ue qui sont vos alter-ego au lieu de ca vous vous comportez comme de minables voyous qui arrachent les sacs de vielles dames dans la rue ou de gros gaillards adultes rédoublants qui volent le gouter de petits enfants à la maternelle d'à coté.







    il est où votre honneur, votre amour propre, n'avez vous donc pas honte, n'avez vous donc pas de dignité. ces colonies qui vous ont sauvé de l'oppreuseur allemand, vos propres voisins, bande d'incapables sans dignité !







    la france ressemble à un gros bébé refusant detre seuvré par sa maman que constitue ses anciennes colonies. lachez donc ces seins et apprennez à vous débrouiller par vous meme. meme si vous risquez d'en souffrir mais faites le au moins pour justifier votre arrogance et fierté.







    que seriez vous sans ce cfa, ces marchés que vous "gagnez" auprés de vos anciennes colonies? vous seriez pire que la roumanie. si vous n'etes pas capable de vous debrouillez seul, faites vous donc coloniser par l'allemagne.







    elle est où votre fierté humaine?!



    merde à la fin ayez un peu d'amour propre !!
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (15:48 PM)
    Sonko est bon pour cassal tangue kholou rewmi waya nak boul faté ni Sonko ab syndicaliste la wone mouna organiser ay grèves ak yoyou. Mais politique mome sérieusement c'est autre chose. Développer reew dou thiakhane.
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    Auteur

    Jules Ndiaye

    En Janvier, 2019 (16:11 PM)
     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: LE SENEGAL ACTUEL NE PEUT PAS SE PERMETTRE D,ETRE UN LABORATOIRE D,ESSAI DE POLITIQUES ECONOMIQUES,SOCIALES OU CULTURELLES



    Tout a été tracé dans différents plans de développement

    Nous avons juste besoin de leur application ou tout au moins l;accélération de leur mise en oeuvre ou fast track



    La stabilité du Sénégal s,est batie grace à des transitions politiques appaisées et cohérentes



    DE SENGHOR A MACKY SALL EN PASSANT PAR ABDOU DIOUF ET ABDOULAYE WADE,TOUS NOS PRESIDENTS ONT EU A FAIRE LEUR APPRENTISSAGE DE LA GESTION D,UN ETAT EN DEVENANT MEMBRE D,UN GOUVERNEMENT



    DE TOUS,LE PRESIDENT MACKY SALL EN EST L,EXEMPLE LE PLUS ACCOMPLI POUR AVOIR FRANCHI TOUS LES ECHELONS



    CROYEZ-VOUS UN SEUL INSTANT QU,IL FAILLE CONFIER NOTRE PAYS à UN CANDIDAT SANS GRANDE EXPERIENCE MEME S,IL FAIT DES PROPOSITIONS THEORIQUES, AU MOMENT Où NOTRE PAYS ATTIRE LES VAUTOURS DU PETROLE ET DU GAZ ?

    OBJECTIVEMENT QUI PRENDRA CE RISQUE ?

    QUI A FOU ? COMME DISENT NOS PARENTS IVOIRIENS :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (16:22 PM)
    Quoi que vous puissiez dire à propos de Sonko; il a mérite d'avoir au moins produit un livre (Solutions) qui traite de sa vision du Sénégal en abordant toutes les questions cruciales qui structurent les enjeux de développement de notre pays. Et les autres candidats qu'est ce qu'ils ont produits?

    Nous ne demandons pas à Sonko d'être spécialiste en Economie ou en monnaie mais juste quil ait une vision et heureusement il en a. Une vision ambitieuse, claire et réaliste que les experts qu'il mobilisera se chargeront de traduire en programmes et projets.

    Macky s'est acheté un PSE à 3 milliards. Un torchon qui est à l'origine du chaos économique dans lequel de sommes empêtrés.

    Idrissa Seck a sorti quelque chose nous attendons qu'il le vulgarise auprès de l'opinion afin de la passer au crible de la critique.

    Pour les autres candidats à ma connaissance, ils n'ont encore rien produit.



    Merci M Touré pour cet article qui réhausse le niveau du débat sur les prochaines échéances
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    Auteur

    Qui A Fou ?

    En Janvier, 2019 (16:36 PM)
     :emoshoot:  :emoshoot:  :fbhang:  Qui a fou pour confier Notre Sénégal a quelqu;un parce qu,il a tout simplement écrit un livre ? qui a fou ?

    expresso osez rever ,pastef pastèque pourrie, osez rever
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (17:03 PM)
    Dés qu'on parle de monnaie et de sortir du CFA tout le monde devient hystérique et s'empresse de donner les exemples de pays ou la gestion monnaitaire a connu un échec (guinée, Zimbawé, RDC etc.. Et c'est juste quatre à cinq pays en Afrique sur un total de 53 pays. On oublie très rapidement par choix argumentaire que le Maroc fût un pays de la zone CFA qui en ai sorti et a bati une économie forte au point de venir nous arracher des pans antiers de notre économie.

    Il faut que nous sénégalais, sachions ce que nous voulons. Si nous voulons nous développer nous devons prendre nos responsabilité et les assumer totalement. celles ci commencent d'abord par gérer nous même notre monnaie et non pas la délégué à la France.



    Nous avons fini par avoir un réflexe d'assisté permanent. Tout se passe comme si sans la France on est rien. On a des leaders politiques et des intellectuels tellement complexés qu'ils pensent que nous pouvons aboutir à rien de sérieux et de solide sans le maître colonisateur.

    Il faut qu'on se resaisisse et qu'on prenne notre destin en main.



    La France ne voudras jamais et ne travaillera jamais pour qu'on se développe. C'est une certitude. Elle fera tout pour nous maintenir en perfusion et dans la dépendance. Ce qui lui permettra de garder sa grandeur et son train de vie irréaliste (Couverture maladie universelle, allocation chômage etc.



    Reveillez vous bon sang? Sénégalais, africains réveillez vous l'heure est grave?



    Même si sonko échoue, il aura le mérité d'avoir essayer quelque chose de révolutionnaire qui sort des sentiers battus et du dikta de la France.



    Mao Zedong avait lancé en Chine 'le grand bon en avant' mais qui a connu un échec, mais cet echec a permi de tirer les bonnes leçons et a donné aux chinois le courage de croire en eux et d'être là où ils sont actuellement (2em puissance mondiale). Mao est une icône en Chine maintenant.

    Nous avons besoin d'un visionnaire et Sonko en est un.



    Wa Salam
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    Auteur

    Mounas

    En Janvier, 2019 (17:43 PM)
    Avant d'entrer dans l'Union Européenne, tous les petits pays de l'ex bloc de l4est ont aussitôt frappé monnaie ! Le Rwanda a sa monnaie propre, pourtant il atteindra l'émergence avant le Sénégal grâce à une bonne gouvernance ! Et le Maroc, et la Tunisie, et le Chili, et le Pérou , et la Bolivie ? CES pays sont ils moins avancés que le Sénégal ? Nos dirigeants n'ont pas confiance à leur peuple, pour eux le Sénégalais est bête, on ne peut rien faire avec eux avec une monnaie même sous-régionale !
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (17:49 PM)
    L'auteur de cet interminable et minable torchon est aussi économiste que moi astronaute à la NASA!
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (18:04 PM)
    Sonko: CFA, c'est bon billahi renforcer et agrandir pour CEDEAO billahi.
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (18:04 PM)
    Comme ça monsieur est économiste! avec la naïveté de pouvoir faire croire à son ridicule déguisement pseudo-scientifique.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2019 (18:11 PM)
    l'auteur de cet article - Mandela Ndiaye Touré - est économiste comme moi je suis archevêque !! !

    "le changement doit se construire sur le développement industriel reposant sur le patriotisme , le travail , l'éthique"

    Analysons un peu : le patriotisme n'existe pas car l'incivisme règne en maitre dans ce pays .

    le travail est bien la dernière des valeurs des Senegalais , il faudrait les envoyer par charter au Japon , en Corée , au Vietnam ou en Chine pour voir des gens travailler ! bref le Senegalais est fainéant de nature ....

    l'éthique ! tout le monde accepte la petite corruption de tous les jours ( donner 1000 Frs pour ne pas avoir un PV , donner 500 FRs pour avoir un extrait de naissance plus vite ...etc...etc tout le monde cherche un petit avantage à gratter et il nous parle d'ethique .....

    Quand à l'industrialisation , sur quel créneau? avec quels capitaux , quelles ressources ?? le seul domaine ou le Senegal pourrait tirer son épingle du jeu est une industrie des services comme l'a compris Kagamé au Rwanda

    quand à tremplacer le Franc CFA par une monnaie locale alors que ce pays n'est pas exportateur , elle sera vite attaquée à la baisse et deviendra une monnaie de singe !

    Personne n'en parle mais l'éducation a un retard formidable , aucune recherche , aucune ouverture sur le monde extérieur , aucune grande civilisation , aucune grande Histoire sur laquelle s'appuyer ....meme l'indépendance vous a été donné quand le Vietnam s'est forgé par une guerre d'indépendance de 50 ans !

    dernier obstacle au développement , les coutumes , les traditions le poids de la famille et de la religion omniprésente qui anesthesient les cerveaux (Dieu est grand ) et freine toute ambition personnelle......

    Malheureusement ce pays sera toujours dans les 30 derniers , avec ou sans Sonko

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    Auteur

    Changeons!!!

    En Janvier, 2019 (18:55 PM)
    Je pense bien que tout programme de gouvernement reste à ce stade des choses, imparfait! Il faudra que les grandes lignes soient bien tracée et les reste se fera par le pays tot entier. Sonko ou tout autre candidat ne sera que le representant du peuple et s'il veut un bon programme, il faudra retourner aux assises nationales et un programme inclusif sera éléboré dans un consensus large! Sur les questions environnementales, je ne suis pas d'accord avec la revitallisation des vallées fossillles par exemple, mais sur le plan de l'étique, d'un gouvernement sobre, la lutte contre la corruption et le respect de la parole d'honneur, je voudrais bien votre Sonko. Aprés ce vote, tout pourras être discuté! Et pourquoi faire tomber Macky, c'est avertir le prochain pr sur les risques de n'avoir qu'un seul mandat, so wax-waxet.....Le Sénégal doit porter du sang neuf, un nouveau Pr permettra de faire avancer au mieux les préoccupations des sénégalais!
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    Auteur

    Rêve

    En Janvier, 2019 (14:05 PM)
    SONKO? Osez rêver.EXPRESSO osez rêver

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