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Sénégal : une gouvernance plombée par un laxisme ambiant par Mody Niang

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Sénégal : une gouvernance plombée par un laxisme ambiant par Mody Niang

Certains observateurs considèrent en général le Sénégal comme un pays très difficile à gouverner. D’ailleurs, on n’a même pas besoin d’être un observateur pour le constater. Nous traînons des pesanteurs particulièrement lourdes, fortement enracinées dans nos mentalités, et qui constituent des obstacles sérieux à l’exercice de toute bonne gouvernance dans le pays. Et ces pesanteurs sont parties pour durer encore très longtemps, car nos gouvernants (les anciens comme les actuels) n’ont jamais eu le courage d’y faire face. 

 

Les événements qui se sont succédé ces derniers temps sous nos yeux, nous en administrent la parfaite illustration. Il s’agit d’abord des déclarations du Pdg du Groupe « Walfadjri », « invité » de l’Emission « Sortie », dont la diffusion a été à dessein anticipée. Nous avons tous entendu ses copieuses attaques en règle – c’est bien de cela qu’il s’agit – contre le président de la République et certaines autres personnalités, notamment Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng. Loin de moi l’idée de remettre en cause la liberté d’expression à laquelle je tiens – et pour cause – comme à la prunelle de mes yeux. Mon intention n’est pas, non plus, de charger ou de défendre qui que ce soit. Le modeste citoyen que je suis, a le droit d’exprimer son point de vue sur les différents événements qui alimentent l’actualité, surtout s’ils touchent à la marche des affaires publiques du pays. Il convient d’abord de signaler ce que j’appelle la maladresse de l’Alliance pour la République (APR) et de la télévision nationale. Aussitôt après la prestation salée de celui que l’on appelle parfois le Mollah de Kaolack, l’APR s’est fait inviter au Journal parlé de 20 heures, en la personne de Mbaye Ndiaye, Directeur des Structures de l’APR.

 Je ne prendrai pas d’ailleurs beaucoup de temps pour apprécier sa longue plaidoirie. Les téléspectateurs le feront certainement à ma place, et largement. En tout cas, l’APR et son président ne devaient pas en être très fiers. Pourtant, « l’invité » privilégié a disposé de quinze longues minutes pour défendre à loisir son patron, quinze minutes au cours desquelles il s’est emmêlé les pinceaux, sans une seule question de relance ou de clarification du journaliste. Le lendemain, un de ses confrères a invité, à la même heure, le très compétent juriste Mody Gadiaga. Malheureusement le journaliste, après lui avoir posé une question, ne lui a même pas laissé le temps d’aller jusqu’au bout de sa réponse, alors qu’il avait pourtant tellement d’informations à nous livrer ! C’était comme si, finalement, il avait hâte de se débarrasser de l’éminent juriste. La télévision nationale a donc partagé la maladresse avec l’APR. Cette affaire qui a défrayé la chronique n’était pas directement celle du parti gouvernemental. C’est sur le terrain du service public que nous l’attendons et non sur celui, glissant, du parti pris et de la politique politicienne. Le « Mollah » de Kaolack ne s’est pas attaqué à l’APR mais, vigoureusement et directement, au président de la République, puis à deux personnalités politiques bien connues. S’il a dérapé – et je crois qu’il a vraiment dérapé –, s’il a offensé le Chef de l’État ou diffusé de fausses nouvelles, c’était à la Justice qu’il appartenait de prendre ses responsabilités, au Procureur de la République en particulier. La télévision nationale n’avait pas à s’empresser d’inviter le responsable de l’APR au journal parlé de 20 heures. C’est elle qui l’a bien invité car, à la fin de sa très peu convaincante plaidoirie, le journaliste s’est adressé à lui en ces termes : « Nous vous remercions d’avoir répondu à notre invitation ! »

 Quant aux militants de l’APR, ils ont bien le droit de défendre leur champion, mais ailleurs qu’à la télévision nationale, qui a une autre vocation. Pour revenir à l’Emission « Sortie » proprement dite, le simple fait que sa diffusion ait été anticipée, était déjà suspecte, peut-être provocante. Le « Mollah » y a accablé le président de la République et les deux autres personnalités politiques. Au premier, il a reproché de s’être enrichi illicitement. Il a répété à l’envi l’accusation et révélé qu’il en détenait les preuves et qu’il était prêt à répondre à une convocation de la Justice pour les brandir. Il a ensuite traité ses deux autres cibles de tous les noms d’oiseaux. Etait-il ou non sérieux dans ses accusations ? En détenait-il les preuves formelles ? Je n’en sais rien. Ce dont je suis sûr, par contre, c’est que la Justice devait se saisir de ces graves accusations publiques pour vérifier si oui ou non elles étaient fondées. Même si les accusés se sont abstenus de porter plainte. La liberté d’expression fait partie des voies respiratoires de la Démocratie. Pour autant, peut-on s’en réclamer pour cibler des compatriotes et les accabler publiquement ? 

 

 

Si on se le permet, on doit s’attendre à être invité par la Justice à fournir les preuves de ce qu’on affirme. Sa convocation à la gendarmerie et le fait qu’il fut, par la suite, déféré devant le procureur de la République, sont deux autres manifestations de la vie démocratique. La Justice, il convient de le rappeler, a aussi pour vocation de défendre l’honneur des citoyens. C’est pourquoi, je n’ai pas compris toute cette levée de boucliers qui a entouré la suite logique des accusations graves du Pdg du Groupe « Walfadjri ». Sa convocation a donné lieu à toutes sortes de confusions, d’amalgames, de mélange des genres. 

 

Que certains aient manifesté pour dénoncer « le non respect de la liberté d’expression », on peut le comprendre. Et encore ! Ce qui, par contre, était inquiétant dans cette Démocratie qu’est le Sénégal, c’est que certains autres aient excipé de son appartenance à une famille religieuse pour exiger sa libération. « La place d’un doomu soxna n’est la prison », a-t- on entendu ça et là. Un de ses très proches dont je me garde de citer le nom a même osé avancer que l’on reconnaisse l’immunité aux khalifes généraux et à au moins trois de leurs suivants directs. Le doomu soxna de Kaolack a été en tout cas rapidement libéré, même s’il n’a bénéficié que de la liberté provisoire. Le lendemain, toute la presse a pratiquement expliqué cette libération par l’intervention conjuguée de pratiquement tous les khalifes généraux. Nous sommes dans un pays où certaines questions sont pratiquement taboues. Le doomu soxna ou celui que l’on prend pour tel, y jouit de tous les droits, de tous les privilèges. En particulier, la prison ne serait pas faite pour lui, mais pour les autres.

 

 Il peut tout se permettre sous le nez et la barbe de la justice, sans courir le moindre risque. En tout cas, c’est l’impression que nombre de Sénégalais s’en font de plus en plus. Pour ce qui me concerne, j’en ai une autre compréhension. Le doomu soxna ne se reconnaît pas au nom qu’il porte ou à son origine, quelle qu’elle soit. On le distingue par son comportement par rapport à sa pratique religieuse, à ses coreligionnaires, à sa famille, à ses voisins, aux autorités, à ses compatriotes d’autres religions, etc. Le doomu soxna, de notre modeste point de vue, est un homme de mesure, de retenue, qui ne se lâche pas à la moindre incartade et au gré de ses humeurs changeant en fonction des circonstances. Pour notre CRÉATEUR, le meilleur d’entre nous est celui qui Le craint le plus.

 

 Celui-là peut être doomu soxna ou doomu leneen. Celui que nous appelons donc chez nous le doomu soxna, mérite tout notre respect quand il se comporte comme tel. Nous le considérons, au contraire, comme le commun des mortels s’il se comporte comme le commun des mortels. Il a, il devrait avoir les mêmes droits que nous et être soumis aux mêmes devoirs, ceux de tous les citoyens. Kaso jómbbu ko bu defee lu defu wul, walla mu wax lu waxu wul. Trois autres événements, pour ne citer que ceux-là, défraient la chronique et retiennent notre attention : les sanctions qui ont commencé d’être prises dans le cadre des résultats de l’audit physique et biométrique menée par la Fonction publique, la réaction des magistrats face à la bonne décision des autorités gouvernementales de mettre fin, à partir de juin 2014, à toute convention de bâtiments pour loger des agents de l’Etat, le rejet bruyant et catégorique par de nombreux étudiants de l’application des recommandations de la Concertation nationale sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur (CNAES) et, en particulier, de celle relative à l’augmentation des droits d’inscription.

 

 Les mesures prises dans le cadre des résultats de l’audit de la Fonction publique ont fait l’objet, de la part de certaines organisations syndicales, d’une véritable levée de boucliers. Elles traitent la Fonction publique et son Ministre de tous les noms d’oiseaux, les accusant notamment d’incompétence, d’amateurisme et d’irresponsabilité. Elles contestent jusqu’à la base légale de cet audit qui ne serait fondé sur aucune loi (Sic). Elles appellent d’ailleurs tous leurs militants à la grève. Si on en juge par la réaction de ces organisations syndicales et de leurs déclarations, la Fonction publique aurait tout faux, et les salaires suspendus de leurs militants doivent leur être restitués sans délai. Toutes les autres mesures prises devraient être, elles aussi, rapidement abrogées. En d’autres termes, les 11629 agents que les auditeurs de la Fonction publique ont identifiés comme étant absents de leurs postes au moment de leur passage, c’est du vent ! Il est quand même difficile de nous faire avaler qu’aucun des agents incriminés n’est fautif et que les auditeurs ont tout inventé ! J’ai parfois entendu des déclarations bizarres de la part de mes collègues responsables syndicaux. J’ai été surtout surpris d’entendre un compatriote, celui-là pourtant un brillant esprit et très futé comme le Kajoor-Kajoor qu’il est, reprendre certaines de ces déclarations, notamment que l’agent physiquement absent n’est pas forcément en position irrégulière ; il peut être en stage ou en mission à l’étranger, en repos médical, en congé de maladie ou bénéficiaire d’une autorisation d’absence. 

Mais si c’est le cas – et cela peut arriver –, le chef d’établissement ou de service ne peut pas quand même l’ignorer. Il doit être en mesure de brandir des pièces justificatives. Autrement, il est fautif et peut même être considéré comme complice. Ce qui arrive souvent d’ailleurs. Cela, mon frère Mamadou Diop « Decroix » – c’est de lui qu’il s’agit – le sait parfaitement. Il fait de la politique politicienne que je ne lui connaissais pas. L’opposition l’a-t-il déjà changé à ce point ? Les organisations syndicales et les politiciens font donc leur travail, et c’est leur droit. Cependant, l’Etat qui paye des salaires à ses agents a le droit, le devoir de vérifier de temps en temps si ces derniers font le travail pour lequel ils sont payés. Je ne crois pas que pour ce travail de contrôle, il ait besoin de faire voter une loi. Le rôle des organisations syndicales est certainement de défendre vigoureusement les intérêts de leurs membres. Elles sont dans leur droit quand elles manifestent de quelque façon que ce soit, pour que les salaires soient payés à temps à tous leurs militants qui travaillent. J’encourage et partage toutes les démarches qu’elles déploient dans ce sens. Je serai aussi compréhensif avec les autorités nationales, quand elles veillent à ce que les agents de l’Etat fassent correctement le travail pour lequel ils sont payés.

 

 Autant je les appuierai, quand elles suspendent ou coupent définitivement, s’il y a lieu, les salaires aux njublang qui entendent gagner leur vie autrement que par le travail. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux dans la Fonction publique. Le Sénégal est quand même un petit village où tout le monde connaît tout le monde et où tout ou presque se sait. Il convient peut-être, également, de s’attarder un peu sur la réaction des magistrats par rapport à la décision du gouvernement de mettre fin aux conventions de bâtiments pour loger ses agents. Cette décision, même tardive est, à saluer. En juin 2014, semble-t-il, tous les logements conventionnés seront libérés et les occupants recevront une indemnité dite représentative. Nos magistrats voudraient-ils donc contraindre l’Etat à continuer de conventionner des bâtiments à prix d’or à leur usage exclusif ? D’ores et déjà, une autorité annonce imprudemment que leur indemnité sera doublée. Encore ! Et les autres ayants droit ? Bénéficieront-ils de la même délicate attention ? L’ancien président de la République avait l’habitude d’ouvrir facilement la boîte de pandore. Il ne faut surtout pas le suivre sur ce chemin parsemé d’embûches. Le gouvernement ne devrait pas d’ailleurs s’arrêter en si bon chemin. Les conventions de bâtiments à usage de bureaux devraient être, elles aussi, réduites au strict minimum.

 

 C’est bien possible en allant plus loin encore dans la restructuration de l’administration. Il existe encore nombre d’agences et de directions éclatées où des agents sont payés à ne rien faire de substantiel. Cette réduction des conventions est surtout souhaitable parce que la plupart des bâtiments conventionnés appartiennent aux dignitaires de l’ancien régime, dont un grand nombre est allé se réfugier dans la mouvance présidentielle. Il y a aussi que c’est le président de la République lui-même qui a reconnu qu’en matière de logements administratifs, les non ayants droit sont majoritaires et que, finalement, c’est « un bourbier compliqué ». C’est plus compliqué, bien plus compliqué encore qu’il l’imagine. Dans son édition du 6 janvier 2014, le quotidien « Libération » a donné quelques illustrations des graves abus et dérives qui ont caractérisé la gestion des logements administratifs pendant les treize dernières années. Le président de la République devrait donner pour mission à l’IGE de fouiller dans ce « bourbier » et de débusquer tous les fraudeurs qui devront être sévèrement sanctionnés. Ce serait trop facile de passer par pertes et profits leurs graves forfaits. Quant à l’université sénégalaise, nous serions tous coupables de la regarder, passifs, continuer tranquillement sa descente aux enfers. Elle a besoin, pour sortir de cette mauvaise passe, qu’un traitement choc lui soit appliqué. Les 78 recommandations de la CNAES en sont une sérieuse amorce. 

 

Le gouvernement devrait donc les appliquer fermement, s’il le faut contre vents et marées. Depuis l’indépendance de notre pays et, particulièrement, pendant ces treize dernières années, nous avons traîné comme un boulet un laxisme ambiant, qui a toujours freiné notre marche vers l’émergence économique et sociale. Pour des raisons généralement électoralistes, nos différents gouvernements ont toujours laissé faire. « Nous allons mettre le pays à feux et à sang si on nous déguerpit ! » ; « Nous allons bloquer l’université si le gouvernement ne recule pas (…) ! » ; « Nous déclarons le recteur (ou le Ministre de l’Enseignement supérieur) persona non grata à l’université ! », etc. Voilà quelques menaces que l’on entend à longueur d’année aux micros des radios et sur les plateaux des télévisions privés, sans que les autorités nationales lèvent le plus petit doigt Sans compter les travailleurs et les étudiants qui observent à la moindre incartade des grèves de faim (calculées). 

Un Etat est un Etat. Sans être autoritaire, il a besoin parfois d’imposer sa volonté, ses décisions, si elles vont dans le sens de l’intérêt national. Il doit surtout éviter de faire des distinctions (subjectives) entre les citoyens. Quels que soient le nom, la région, l’ethnie, la religion ou le parti politique dont nous nous réclamons, nous n’en sommes pas moins, tous, des enfants de la République, ayant les mêmes droits et étant soumis aux mêmes devoirs. La seule différence que l’Etat devrait pouvoir faire entre nous, serait à puiser dans nos valeurs intrinsèques. Dakar, le 7 janvier 2014 Mody Niang, mail : [email protected]



33 Commentaires

  1. Auteur

    Wifipartout.com

    En Janvier, 2014 (23:00 PM)
    Belle plume et pertinence! merci Mody
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  2. Auteur

    Senew3c

    En Janvier, 2014 (23:04 PM)
    Texte bien écrit et pertinent!
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    Auteur

    Matur

    En Janvier, 2014 (23:26 PM)
    je partage souvent les idees defendues par M N dans ses contributions, mais ces derniers temps on discerne un parti pris assez preoccupant. comment mr niang peut il decider d ecrire 10 pages sur ce sujet sans parler de la realite de l enrichissement suspect de macky sall, tanor dieng, moustapha niasse, idrissa seck, sans parler des decisions populistes creuses(loyer) du president. reviens nous parler du laxisme apres...c est un minimum d integrite intellectuelle m niang.
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    Auteur

    Foutikailsun

    En Janvier, 2014 (23:39 PM)
    Gorgui pourquoi tu es devenu mounafikhoun?
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    Auteur

    Conseil

    En Janvier, 2014 (23:48 PM)
    MON CHERS MODI IL YA UN GRAND NOMBRE DE SENEGALAIS PARMIS LES REFLECHIS COMME VOUS - QUI SOUFFRENT, QUI SOUFFRENT REELLEMENT ET QUOTIDIENNEMENT A LIMAGINATION D'AVOIR UNE PERSONNE AYANT ACQUIS UNE FORTUNE SUR LA BASE DE PRIVILEGES DE FONCTION - S'EN TIRE AVEC TROIS FOIS PLUS DE RICHESSE QUE LE PRESDIENT DES ETATS UNIS ( 12 MILLIONS D'EUROS DE MACKY CONTRE 4 MILLIONS POUR MACKY )







    JE SOUFFRE DE CETTE REALITE MONSIEUR NIANG - QUEL CONSEIL ME RECOMMENDEZ-VOUS





    J'EN SOUFFRE PARCEQUE NOUS SOMME AU 21 SIECLE





    J'EN SOUFFRE PARCEQUE QUAND J'EN DISCUTE AVEC DES COTOYENS SOUS D'AUTRES CIEUX - ILS NE ME CROIT PAS.....





    POUR EUX CELA EST CRIME ECONOMIQUE LORSQU'IL S'AGIT D'UN PRESDIENT DE PAYS PAUVRE.





    ON EN ARRIVE A VOULOIR RENONCER OU SUSPENDRE SA NATIONALITE - JUSTE POUR N PAS SE SENTIR COMME UN INDIGENE - FACILEMENT MANIPULER ET ABUSE.
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    Auteur

    Lucidite

    En Janvier, 2014 (23:50 PM)
    Mais parce que ce monsieur n'a aucune probité intellectuelle il dit: "la liberté d'expression est une voie respiratoire de la démocratie et pour autant peut-on s'en réclamer pour cibler des compatriotes et les accabler publiquement" et tout en donnant en filigrane sa réponse a peine voilée : c'est que Sidy Lamine Niasse a tort pour ce monsieur. On lui pose une question: n'a-t-il pas accabler Wade durant tout son magistère sous le manteau de la liberté d'expression?
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    Auteur

    Triste

    En Janvier, 2014 (00:24 AM)
    Triste! Mody, Bouffe et tais-toi.



    Au deux laudateurs qui apprécient ce chiffon, je dis que ces écrits sont juste dignes d'une rédaction d'un élève de première :Aucune profondeur et très médiocre dans la structure.

    Ce vieux instituteur, critique éternel de wade le bâtisseur, devenu défenseur attitrait de son parent halpoular malgré la situation alarmante que vivent les sénégalais du fait d'une gouvernance poussive, ferait mieux de s'effacer de l'espace public pour le bonheur des observateurs avertis.
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    Auteur

    Laxisme Senegalais

    En Janvier, 2014 (00:29 AM)
    Merci Mody, encore une fois pour cette brillante et objective contribution qui traite du laxisme ambiant, veritable gangrene et cancer de la societe senegalaise dans son entierete. Vous avez parfaitement diagnostique le mal senegalais. Le probleme maintenant est de trouver un remede, une cure a cette maladie chronique. Ceci est notre devoir a nous tous si nous voulons sauver le navire Sunugaal.
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    Tiox

    En Janvier, 2014 (01:05 AM)
    on a un président bou daanou si charrette



    ce qui me décourage le plus c'est qu'il n'y a même pas une seule personne sur qui tu peux placer un espoir pour l'avenir. toute la classe politique (les anciens comme les nouveaux) est pourrie



    C grave





    De Tiox
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    Auteur

    Phraseologie

    En Janvier, 2014 (01:13 AM)
    Savoir bien s 'exprimer , en choisissant bien ses mots , et en les employant d'une facon juste et correcte,

    est un signe de maitrise intellectuelle , certes !  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/cool.gif" alt=":cool:">  

    Monsieur Macky Sall , au lieu de dire :..."... « Lorsque j’ai été élu, j’ai mis en place des conditions de réalisation de ce programme : mais très vite, je me suis rendu compte que les très bonnes stratégies mises en place ne nous permettaient pas de faire les bonds qualitatifs pour atteindre l’émergence.."..!!! :-D , vous auriez du dire :

    ...des bonds ...QUANTITATIFS..!...Un bond , ne saurait etre qualifie au prealable , sauf en gymnastique..! :dedet: 

    En parlant economie , realisation de programme on quantifie les gains d abord , afin d 'en evaluer la qualite !

    ZERO + ZERO = ...ZERO...!...:)...La qualite de ... rien..., c'est...nada..., zip..., niet.., TOUSS.., DARRA...!!! :-D 

    WASSALAM.....a vous au pays et dans la diaspora , et...couvrez vous , le froid arctique est terrible ! :love:  :sn: 

    Humblement a vous...de....Elysee...!:)......NB....Je vous le disais , ce gars est nul et inapte ! :dedet: 

    ...@ Mody Niang , ce president accidentel est une calamite pour ce pays..!...POINT BARRE..!
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    Auteur

    Al Fulani

    En Janvier, 2014 (03:48 AM)
    Ecrivain qui finalement confirme son suppose role de mercenaire... Son maître Tanor dans le macquis, notre pourfendeur en excellence de Wade reprend du service quand son maître est attaqué... Et voila notre Senegal. On veut defender le bien un jour et la nuit, c'est l'inverse.
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    Sxd

    En Janvier, 2014 (07:24 AM)
    M. Niang, prend ces temps ci beaucoup de liberté avec l'objectivité. Sous une belle plume et des platitudes trop détaillées il parvient à séduire, sans dire grand chose quant au fond. Les questions qui auraient merite d'être posées sont de mon point de vue celles ci:

    1. Macky peut il moralement ou ethniquement se réfugier derrière son uminite pour refuser de justifier l'origine de sa fortune?

    2. Dans toutes les démocraties, le prévenu est mis en examen, entendu et libéré. Il se présente libre au procès, si procès il y'a. Pourquoi un tel procédé est-il ignore par Le procureur de la CREI ?

    3. Sidy s'est dit dispose à donner les preuves de l'enrichissement illicite de Macky au procureur. Qu'est ce qui peut justifier la convocation par la gendarmerie et la torture qui s'en est suivie (il a été déshabillé, interdit de prière et enferme dans une pièce carrelée très fraîche sans couverture) alors que le procureur pouvait se limiter à prendre sa déposition comme témoin. Pourquoi Ce procédé indigne des pires régimes de dictature n'est il pas dénonce par M. Niang?

    4. Pourquoi M. Niang ne se pies t'il aucune question sur le népotisme ambiant alors que Aliou Sall , journaliste et surtout frère de Macky a bénéficié d'un permis de prospection et d'exploitation minière et pétrolière au lendemain de la création d'une société au capital de 5.000.000 de F CFA, Mansour, le frère de Madame gère un fond de 5.000.000.000 , Farba le griot du couple, sans aucune autre qualification connu, a inauguré un château de 700.000.000 de F CFAau nez et à la barbe des Hadj Mansour, Mbaye Pekh, etc...



    Ma réponse s'est que M. Niang a perdu de son objectivité tout comme tous les pseudo intellectuels sénégalais. A défaut d'assumer courageusement sa nouvelle posture de collabo, il devrait garder le silence car nous avons besoin de la vérité et non de ses vérités.
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    Auteur

    Modou Ndao

    En Janvier, 2014 (08:52 AM)
    L'audite a été mal fait. Son organisation laisse à désirer. Des compétences sont laissées en touche. Où sont les D

    age, les Sages, Les Chefs de personnel. Leur collaboration étaient nécessaires. L'ADIE devrait s'occuper seulement de la technologie. l'Administration est un domaine réservé.
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    Auteur

    Mbarrick Fall

    En Janvier, 2014 (09:36 AM)
    Thank you once again Mody Niang for this brilliant and impartial contribution. Comme l'ont dit certains intervenants, des gens comme vous sont indispensables a ce pays. Nos gouvernants, l'opposition, la societe civile, tout le monde profite de votre belle et veridique plume. Ne vous souciez pas des interventions partisanes, alimentaires. Deug kaanila, koo ka tuur mu tokhognou. C' est quand meme encourageant de savoir qu'au Senegal il existe encore des bagnekates.
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    Auteur

    Apha

    En Janvier, 2014 (09:50 AM)
    Merci excellent article et pertinent.

    Sénégal REWOU NAFEKH LA, c'est un pays d'hypocrisie, et c'est çà l'amateurisme ambiant dont parle Mr Niang.

    Dans ce pays on ne veut pas voir la vérité, dire la vérité, mettre de côté nos croyances culturelles et religieuses qui ne font que nous retarder.

    La réaction des Magistrat face à la décision de l'état de supprimer les logements conventionnés montre que ce pays est malade de ces cadres, de ces intellectuels, de ceux qui devaient donner le bon exemple.

    Il faut un régime courageux pour faire avancer les choses.

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    Auteur

    Alasour

    En Janvier, 2014 (10:17 AM)
    tu a diffame insulte wade pendant 12ans et dieu sait que sous dautre cieux on t aurait decapite maintenant tu te permet de donner des lecons a sidi wade parti ta mission est termine sois maudit mody
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    Auteur

    Cfn

    En Janvier, 2014 (10:37 AM)
    Pour toute personne réfléchie dans ce pays devrait s'inquiéter de ce calme bizarre entourant la mandat de Macky Sall! Surtout de la part de nos pseudos intellectuels (Abdou Latif Coulibaly; Alioune Fall Journaliste; Abdou Aziz Diop; Alioune Tine; Yakham Mbaye; et ... Mody Niang?).

    Je rappelle en substance ce que Sidy a dit dans la fameuse émission Sortie:

    - Interdire certains de sortir du pays (condamné par la CEDEAO)

    - Huit milliards de Macky dont la provenance reste floue (Qui ne se pose pas cette question? Même Souleymane Jules Diop!!!)

    - Réduire le mandat présidentiel courant de 7 à 5 ans (Cissé Lô y jette un flou)



    Pour ce qui est des supposées insultes à l'endroit de Macky:

    - Anniversaire dispendieux l'APR (Cissé Lô se transforme en distributeur de billets à l'occasion)

    - Macky fils d'un père gardien et d'une mère vendeuse de Thiaf (Li nga doone so ko bagné dafa fek nga gueune sé niaaw; certains appellent cela le rêve américain).



    De plus, ces pseudos intellectuels ne comprennent pas ce que veut dire offense à une institution, en l'occurence ici la Présidence de la République ou bien ils font dans la malhonêteté intellectuelle.

    Même Macky Sall peut offenser cette institution. Je rappelle à cet effet l'exemple de Bill Clinton quand il avait harcelé sexuellement la stagiaire à la maison blanche Monica Levinsky. On lui avait demandé de démissionner parce qu'il avait offensé l'institution de la présidence et pourtant il était Chef de l'Etat.

    Si il est prouvé que Macky Sall est un voleur, donc Macky Sall est entrain d'offenser l'institution de la Présidence.



    Concernant le problème des étudiants, il ne s'agit pas d'être ferme de la part du gouvernement. Rappelons les paroles de Sidy Lamine Niasse concernant les parents de Macky en concluant que les Sénégalais rêvent d'avoir un destin à la Macky. Donc Macky Sall, et par la même occasion Mody Niang, doit méditer sur son cas si on lui avait demandé à l'époque de payer au moins 75.000 francs à l'époque pour étudier, aurait-il pu le faire?

    Il doit dans ce cas savoir que beaucoup d'étudiants sont dans son cas.

    Ironie de l'histoire, Macky essaie de donner aux familles démunies une bourse familliale de 100.000 francs si je ne me trompe pas. Donc Macky sait que cette somme est conséquente quand on est démuni. Na fattélikou Demb!



    Un intellectuel doit analyser essentiellement le fond et non la forme. De plus si vous êtes un journaliste, vous ne devez ignorer ce qu'on appelle un pamphlet qui est une figure de style reconnu dans la langue française. Je vous donne à cet effet une définition sur le site Wikipédia de sa définition:

    « (…) écrit de circonstance, attaquant plus ou moins violemment, unilatéralement un individu, une idée ou un système idéologique dont l’écrivain révèle, sous la pression urgente et libératrice, l’imposture. »



    Que vous ne soyez pas en accord avec le ton de Sidy Lamine Niass, je ne vous le reproche pas Mody Niang, mais vous nous aviez habituer à plus de riqueur dans votre démarche notamment en ressuscitant les archives des journaux de la place!



    On vous attend sur le fond pas la forme!

    Ne justifiez pas cette citation raciste: "L'Emotion est nègre; La Raison est hellène!"





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    Auteur

    Jean Abdou

    En Janvier, 2014 (10:56 AM)
    Globalement les réflections de Monsieur Niang me semblent pertinentes . Mais je voudrai lui faire savoir que les logements conventionnés appartiennent à des Senegalais comme lui . Des Senegalais qui pour préparer leur retraite ont empruntés de l'argent des banques et ont bavés pour payer ses crédits . En refusant de payer la location de ces bâtiments depuis presque deux ans l'état est entrain de faire de ses Senegalais des victimes d'un système qu'il à lui méme créer . Peut étre comme vous l'etat pense que ses logements appartiennent aux gars de l'ancien régime , mais c'est pas en général le cas . Les gens critiquent les magistrats pour leur sortie gauche mais on ne dit rien sur un deni de justice . Deux ans sans payer les propriétaires c'est juste un scandale . Tout le monde n'est pas Khalifa Niass . Le Senegalais lamda demande qu'on lui paie son argent . C'est un contrat qui le lie à l' etat . La gouvernance vertueuse veut qu'on respecte ses engagements . Merci
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    Auteur

    Babs

    En Janvier, 2014 (10:59 AM)
    La rupture devrait être traduite par : La promotion de la société civile pour l’implication des citoyens : il n’en est rien et pire les responsables de la société civile se sont rangés derrière les politiciens pour ne pas dire le pouvoir. Revalorisation du mérite : il n’en est non plus rien car tous ceux qui sont élus n’ont reçu qu’une récompense politique, un partage de Gâteau. Les couleurs sont très importantes dans le choix des Ministres, directeurs et Chefs d’agence. Une justice indépendante : il n’en est aussi rien, la traque des biens mal acquis est une initiative appréciée par tous les sénégalais qui avait envie de voir enfin la justice sanctionnait des politiciens véreux ayant joué avec les deniers publics. Elle s’est traduite par une simple et dégoutante vengeance institutionnelle et s’est limitée à un cercle restreint. Neuf enfants talibés sont morts et tout le pays, les politiciens en tête, s’est offusqué des circonstances de ce calvaire, le Président a dit haut et fort que les fautifs seront sanctionnés, aussitôt la justice a convoqué les « Mar-à-bout » pour les entendre. Faut-il une déclaration du Président pour une telle démarche ? Mais le pire c’est que ces marabouts, parait-il proche de la famille omarienne et soutenus par le lobby des enseignants arabes, sont devenus libres de toute poursuite après la rencontre des religieux avec le Président de la République. Par ailleurs, M Barthelemi Diaz qui a affirmé avoir tiré et qui a prié les familles des nervis d’aller ramasser leur mort, a fait l’objet d’une détention préventive mais avant sa libération il a été porté 4ème sur la liste des candidats de la mouvance présidentielle aux élections législatives et depuis lors, l’enquête est enterrée et le monsieur s’est tu comme si une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de sa tête. Bouna Ndofféne Diouf a été dévalisé de 20 millions, son chauffeur écroué et accusé de vol point final, M D Ba, douanier a déclaré le vol de 150 millions, il a été démis de ses fonctions et a reçu la DE (demande d’explication) de la CREI. Pourtant que ce soit 20 ou 150, c’est l’origine qui nous intéresse mais c’est sans compter avec le lobby des politiciens. En effet, Bouna est un Ministre conseil donc proche du Président mais M Ba, le pauvre est un simple fonctionnaire qui ne fait pas de la politique mais aussi est titulaire d’un poste convoité. Parait-il que Sidy est extirpé de la justice grâce à l'intervention d'un khalif!

    Patrie avant le parti, un slogan très significatif de la rupture dans un contexte où Me Wade vient d’être sanctionné à cause de ses ambitions de porter son fils au perchoir de la république. Macky en jeune homme n’a certes pas de fils qui peut postuler mais sa famille africaine (oncles, tantes, neveux, nièces, leurs conjoints et leurs belles familles ainsi que sa propre belle-famille avec les mêmes ramifications) s’est vite accaparée de postes stratégiques, de biens immobiliers, de pouvoir politique, etc. Transparence faisait partie des attentes de la population dans la gestions des affaires publiques mais hélas, il parait que ça ralenti la cadence mais ceux qui le disent ont oublié de nous souligner que les procédures sécurisent les deniers mais qu’ils sont passés outre pour accorder des marchés en toute liberté, pour faire des décrets d’avance nébuleux, etc. Une diplomatie à la merci des puissances occidentales qui nous a valu la visite du Président Obama mais qui, dès qu’évoquée, réveille l’amertume sur l’existence d’un contrat de souveraineté signé par le Président dès son élection avec la France. Qu’y a-t-il dans cet accord ? Personne ne le sait et pourtant les signataires avaient dit tout haut devant les médias que le contenu serait publié. Seuls ceux qui y ont cru ont été bernés. Bolloré revient, presque sans concurrence après les inimitiés montrés aux arabes trop proches de la famille Wade. La recolonisation est relancée, elle serait favorisée par le bras armée de la France qui joue le gendarme dans la sous région.
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    Gaelle Gaye

    En Janvier, 2014 (11:13 AM)
    Mody, le VIEIL enseignant que vous etea doit continuer a sortir sa plume superbe pour devoiler les maux qui gangrenent la societe senegalaise comme le laxisme ambiant. Vous appartenez a cette race de bagnekates qui n'ont pas le droit de se taire. Merci et que Dieu vous protege.
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    NdigËl

    En Janvier, 2014 (11:31 AM)
    Que Mody Niang ait raison ou pas, qu'il ait bien écrit ou pas, une chose est certaine: la liberté provisoire accordée à sidy lamine niais, a fini de sonner le glas au régime de Macky. Aucun sénégalais sérieux ne comprend cette faveur accordée à celui que tout le connait comme le plus grand maître chanteur de l'histoire politique du Sénégal. Pour la première fois dans l'histoire pré et post coloniale du Sénégal, un politichien perdant, un gourou de presse, s'en prend publiquement à l'honorabilité du père et de la mère de son adversaire. Je fais fi de l'institution que cet adversaire incarne. Et dire qu'il trouve des sympathisants parmi nous!!!. J'ai peur pour mon pays.
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    Amsa

    En Janvier, 2014 (11:55 AM)
    Un vrai grand opportuniste qui cherche son part du gateau par tous les moyens ...we will see !Un laron ce Type.... :haha: 
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    Citoyen Et Patriote

    En Janvier, 2014 (13:05 PM)
    Merci encore une fois M. NIANG pour cette belle contribution. Nous sommes vraiment content de vos interventions et prions Dieu qu'il vous accorde une longue et heureuse vie. Merci beaucoup

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    Khadim Moustapha Diarra

    En Janvier, 2014 (14:35 PM)
    Comme d'habitude M. Ndiaye est très pertinent souvent dans ces analyses. Mais là pour les audits, comme la plus part des sénégalais, il n'a pas les bonnes informations et a dû se contenter de la version officielle.

    Mais je crois que ce n'est pas à un grand journaliste comme lui qu'on rappellerait que l'information officielle n'est pas toujours la vraie. Je n’interviens pas ici pour polémiquer mais juste pour élucider les uns et les autres. A charge aux journalistes de s’investir pour informer juste.

    Ce qu'il faut comprendre dans les audits, c'est qu'il y a eu des erreurs graves et parfois très graves qui n'ont pas toujours un rapport avec l'absence d'un agent de son poste, comme le souligne la version gouvernementale.

    Remarquer déjà:

    Imaginer des gouverneurs ont été déclarés fictifs, des procureurs, des préfets, parfois tout le personnel d'un établissement, des inspecteurs de police, des officiers de l'armée...

    La procédure d’audit physique et biométrique : Il faut bien écouter les mis en cause pour savoir ce qui s'est passé et que l'Etat passe sous silence. C'est-à-dire une fois la régularité de l'agent constatée par le chef de mission, l’agent passe devant l’ordinateur pour le relevé des données biométriques et des éléments d’identification. En suite un quitus lui est remis.

    Donc tous les irréguliers ne sont pas venus se présentés ou ont été éconduits sans quitus : ce sont ces gens fictifs qui sont dans le panier rouge (un millier).

    La procédure de confrontation des bases de données :

    Une fois ce premier travail de contrôle effectué les auditeurs ont constitué une base de données appelée Girafe qui rassemble tous les agents de la fonction publique. Cette base Girafe est alors confrontée automatiquement avec le fichier des finances (qui paie les salaires) et le fichier des pièces d’identité du ministère de l’intérieur (les pièces d’identité).

    Dès qu’il y a différence sur le prénom, le nom, la date et le lieu de naissance, le matricule, la profession, l’agent est signalé est mis dans le panier jaune.

    Panier Vert, Jaune et Rouge :

    Pour être dans le panier vert, il faut une concordance de toutes ces informations entre les 3 bases (Intérieur, finances et Girafe) : la plus part des agents sont dans ce panier vert.

    Seulement le problème est justement là, si les fichiers de l’intérieur et des finances sont des fichiers très corrects élaborés des années durant par les techniciens des ministères de l’intérieur et des finances, le fichier Girafe est élaboré par les informaticiens de l’ADIE (Agence de l’informatique de l’Etat) dans des conditions discutables et en ignorance de beaucoup de détails qui sont des règles de la fonction publique.

    Sont dans le rouge, les agents dont on a aucune information, donc de vrais fictifs (ils sont un millier).

    Les problèmes :

    Premier problème : l’informaticien regarde votre carte d’identité et entre les informations dans la base. Conséquence : s’il se trompe sur votre date de naissance, votre prénom, votre profession ou tout autre élément d’identification, vous êtes dans le panier jaune forcément. Et le fait existe, beaucoup d’agents sont dans le panier jaune parce que l’information a écrit né en 1956 et non 1965, Samba Diop Ndiaye et non Samba Dior Ndiaye. Or si l’informaticien se trompe, il ne peut pas corriger toute de suite, la correction dans la base étant réservée à quels techniciens pour la fiabilité du système.

    En résumé, dès que l’informaticien s’est trompé sur un élément d’identification même si vous le signalez, vous êtes bons pour le contentieux, en tout cas lors des premiers passages.

    Deuxième problème :

    Le logiciel considère que tout agent qui a changé récemment de poste ou de profession est fictif. Donc un enseignant devenu administrateur civil est fictif, un infirmier devenu technicien supérieur est aussi fictif. Et ils sont nombreux dans ce cas. Un caporal devenu sergent est fictif ?

    Troisième problème :

    Lorsque l’établissement change de nom, tout le personnel devient fictif.

    Exemple à Thiès, tout le lycée Jules Sagna est fictif parce que c’était une annexe du lycée MalicK Sy devenu autonome. Alors pour le logiciel tous doivent être à Malick Sy et comme ils sont à Jules Sagna, ils sont tous fictifs.

    Quatrième problème :

    Et là où il y a aussi problème, l’Etat a décidé de couper tout de suite le salaire de tout agent civil mis en cause. Mais pour le personnel militaire et paramilitaire, un traitement spécial leur est réservé.

    Donc un point deux mesures.

    Cinquième problème : Aucune de ces explications n’a été fournie au Président et à l’opinion et on préfère dire que tous ces agents ne se sont jamais présentés alors que la plus part ont leur quitus. Le Président parlait même d’agents fictifs indûment payés.

    Il faut bien se demander comment un gouverneur nommé en conseil des ministres peut être fictifs ? Un procureur fictif, un greffier fictif alors que dressent les actes de justice.

    Dans une localité, un chef de service déclaré fictif doit délivrer des pièces justificatives à ses agents déclarés fictifs, l’acte doit être visé par le chef de service régional déclaré fictif et par le préfet déclaré fictif lui aussi.

    On n’a pas besoin d’être très intelligent pour savoir qu’il y a problème quelque part.

    Sixième problème :

    La commission d’audit a terminé son travail le 20 décembre, l’examen de tous cas a été fait dans une précipitation extrême moins d’une semaine pour 12000 cas et top le lendemain on coupe les salaires.

    Le Directeur de la fonction Publique et de l’ADIE ont reconnu pudiquement qu’il y a des erreurs mais de l’ordre de 5%, mais tout de même des erreurs. Donc il fallait attendre d’avoir quelque chose de solide pour priver des agents de salaires.

    Conclusion :

    L’Etat est donc coupable d’une précipitation injustifiée. Et des agents ont été injustement lésés moralement et financièrement.

    Maintenant, il est vrai qu’il y a des fautifs et des fictifs réels qui n’exercent pas et qui doivent être démasqués. Et là tout le monde est d’accord là-dessus.

    Mais quand reconnaissait que l’Etat ne doit pas faire dans la précipitation et couper le salaire d’un agent réel parce que tout simplement un informaticien s’est trompé sur une donnée par exemple.

    Dans la mesure où l’Etat tient à faire des vérifications pointues, alors on doit commencer par dire aux informaticiens de bien faire attention à ce tapent dans leurs machines et de corriger tout de suite dès qu’il y a problème.





    Juste pour information

    Cordialement



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    Mouhamadou Moustapha Diarra

    En Janvier, 2014 (14:46 PM)
    La procédure de confrontation des bases de données :

    Une fois ce premier travail de contrôle effectué les auditeurs ont constitué une base de données appelée Girafe qui rassemble tous les agents de la fonction publique. Cette base Girafe est alors confrontée automatiquement avec le fichier des finances (qui paie les salaires) et le fichier des pièces d’identité du ministère de l’intérieur (les pièces d’identité).

    Dès qu’il y a différence sur le prénom, le nom, la date et le lieu de naissance, le matricule, la profession, l’agent est signalé est mis dans le panier jaune.

    Panier Vert, Jaune et Rouge :

    Pour être dans le panier vert, il faut une concordance de toutes ces informations entre les 3 bases (Intérieur, finances et Girafe) : la plus part des agents sont dans ce panier vert.

    Seulement le problème est justement là, si les fichiers de l’intérieur et des finances sont des fichiers très corrects élaborés des années durant par les techniciens des ministères de l’intérieur et des finances, le fichier Girafe est élaboré par les informaticiens de l’ADIE (Agence de l’informatique de l’Etat) dans des conditions discutables et en ignorance de beaucoup de détails qui sont des règles de la fonction publique.

    Sont dans le rouge, les agents dont on a aucune information, donc de vrais fictifs (ils sont un millier).

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    Auteur

    Khadim Diarra

    En Janvier, 2014 (14:48 PM)
    Les problèmes :

    Premier problème : l’informaticien regarde votre carte d’identité et entre les informations dans la base. Conséquence : s’il se trompe sur votre date de naissance, votre prénom, votre profession ou tout autre élément d’identification, vous êtes dans le panier jaune forcément. Et le fait existe, beaucoup d’agents sont dans le panier jaune parce que l’information a écrit né en 1956 et non 1965, Samba Diop Ndiaye et non Samba Dior Ndiaye. Or si l’informaticien se trompe, il ne peut pas corriger toute de suite, la correction dans la base étant réservée à quels techniciens pour la fiabilité du système.

    En résumé, dès que l’informaticien s’est trompé sur un élément d’identification même si vous le signalez, vous êtes bons pour le contentieux, en tout cas lors des premiers passages.

    Deuxième problème :

    Le logiciel considère que tout agent qui a changé récemment de poste ou de profession est fictif. Donc un enseignant devenu administrateur civil est fictif, un infirmier devenu technicien supérieur est aussi fictif. Et ils sont nombreux dans ce cas. Un caporal devenu sergent est fictif ?

    Troisième problème :

    Lorsque l’établissement change de nom, tout le personnel devient fictif.

    Exemple à Thiès, tout le lycée Jules Sagna est fictif parce que c’était une annexe du lycée MalicK Sy devenu autonome. Alors pour le logiciel tous doivent être à Malick Sy et comme ils sont à Jules Sagna, ils sont tous fictifs.

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    Dairra Khadim

    En Janvier, 2014 (14:50 PM)
    Troisième problème :

    Lorsque l’établissement change de nom, tout le personnel devient fictif.

    Exemple à Thiès, tout le lycée Jules Sagna est fictif parce que c’était une annexe du lycée MalicK Sy devenu autonome. Alors pour le logiciel tous doivent être à Malick Sy et comme ils sont à Jules Sagna, ils sont tous fictifs.

    Quatrième problème :

    Et là où il y a aussi problème, l’Etat a décidé de couper tout de suite le salaire de tout agent civil mis en cause. Mais pour le personnel militaire et paramilitaire, un traitement spécial leur est réservé.

    Donc un point deux mesures.

    Cinquième problème : Aucune de ces explications n’a été fournie au Président et à l’opinion et on préfère dire que tous ces agents ne se sont jamais présentés alors que la plus part ont leur quitus. Le Président parlait même d’agents fictifs indûment payés.

    Il faut bien se demander comment un gouverneur nommé en conseil des ministres peut être fictifs ? Un procureur fictif, un greffier fictif alors que dressent les actes de justice.

    Dans une localité, un chef de service déclaré fictif doit délivrer des pièces justificatives à ses agents déclarés fictifs, l’acte doit être visé par le chef de service régional déclaré fictif et par le préfet déclaré fictif lui aussi.

    On n’a pas besoin d’être très intelligent pour savoir qu’il y a problème quelque part.

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    Dernier Diarra Khadim

    En Janvier, 2014 (14:51 PM)
    Sixième problème :

    La commission d’audit a terminé son travail le 20 décembre, l’examen de tous cas a été fait dans une précipitation extrême moins d’une semaine pour 12000 cas et top le lendemain on coupe les salaires.

    Le Directeur de la fonction Publique et de l’ADIE ont reconnu pudiquement qu’il y a des erreurs mais de l’ordre de 5%, mais tout de même des erreurs. Donc il fallait attendre d’avoir quelque chose de solide pour priver des agents de salaires.

    Conclusion :

    L’Etat est donc coupable d’une précipitation injustifiée. Et des agents ont été injustement lésés moralement et financièrement.

    Maintenant, il est vrai qu’il y a des fautifs et des fictifs réels qui n’exercent pas et qui doivent être démasqués. Et là tout le monde est d’accord là-dessus.

    Mais quand reconnaissait que l’Etat ne doit pas faire dans la précipitation et couper le salaire d’un agent réel parce que tout simplement un informaticien s’est trompé sur une donnée par exemple.

    Dans la mesure où l’Etat tient à faire des vérifications pointues, alors on doit commencer par dire aux informaticiens de bien faire attention à ce tapent dans leurs machines et de corriger tout de suite dès qu’il y a problème.

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    Kaani Xegne

    En Janvier, 2014 (15:07 PM)
    SENEGAL BOUGOU GNOU KOU DIOUP TAY WAKH DEUG,AY POLOTICIENS YOU LENE DI NAKHE AY WETHIETE REK NANE FONK.VIVVE MODY NIANG.PDS NOPALOULENE DANOU NGUENE TA DOTOLENE DIOUGATTE INCH ALLAH,BANDE DE PILLEURS DE DENIERS PUBLIQUES.
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    La Justice, Rien Que La Justic

    En Janvier, 2014 (15:28 PM)
    Si le président Sall aspire à se faire réélire en 2017, la voie lui est toute tracée : il lui suffit de mettre en œuvre et sans calcul, pour le seul intérêt national, la politique sobre, vertueuse, transparente et efficace qu’il nous a promise. Qu’il construise en quantité et en qualité des écoles, des centres de santé, des forages, des ponts, des routes goudronnées et des pistes de production, des brigades de gendarmerie et des commissariats de police surtout dans les régions périphériques ! Qu’il crée des centaines de milliers d’emplois en modernisant l’agriculture, la pèche et l’élevage, ainsi qu’en relançant le tourisme, l’artisanat, la petite et moyenne entreprise ! Qu’il ouvre le pays aux investisseurs, en créant les conditions préalables !

    Qu’il engage une lutte sans merci contre les détournements de deniers publics et toutes les formes de malversation et de fraude ! Qu’il s’éloigne comme de la peste et du choléra, de la gouvernance folklorique, politicienne et clientéliste de son prédécesseur ! En particulier, qu’il nomme aux postes les plus stratégiques les hommes et les femmes les plus compétents d’entre nous ! Qu’il résiste aux manœuvres et aux intimidations de toutes sortes et veille à ce que la Traque des biens dits mal acquis aille jusqu’à son terme, en toute transparence ! Qu’il mette tout en œuvre pour que la paix revienne dans notre chère Casamance meurtrie !

    S’il s’engage dans cette voie, il y a de fortes chances qu’il soit élu en 2017, si telle est sa préoccupation. C’est le peuple, le peuple seul qui donne le pouvoir et le retire, s’il y a lieu. Ses prédécesseurs les présidents Diouf et Wade en ont fait amèrement l’expérience, respectivement le 19 mars 2000 et le 25 mars 2012.

    Dakar, le 7 octobre 2013

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    La Justice, Rien Que La Justic

    En Janvier, 2014 (15:33 PM)
    S’il s’engage dans cette voie, il y a de fortes chances qu’il soit élu en 2017, si telle est sa préoccupation. C’est le peuple, le peuple seul qui donne le pouvoir et le retire, s’il y a lieu. Ses prédécesseurs les présidents Diouf et Wade en ont fait amèrement l’expérience, respectivement le 19 mars 2000 et le 25 mars 2012.
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    Asse

    En Janvier, 2014 (18:06 PM)
    Diaadieuf Mody !!!
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    Toujours-pertinent

    En Janvier, 2014 (10:27 AM)
    Que Allah vous protège M. Niang
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