
Le président de la Maison africaine de la Poésie internationale (Mapi), Amadou Lamine Sall, compare les président du Sénégal du point de vue de la culture, pourrait-on dire. Même s’il reconnaît, dans l’interview qu’il a accordée au journal Le Populaire, qu’il est « démodé de faire des comparaisons entre Senghor, Diouf, Wade et maintenant Macky », le poète a fait comprendre que « Senghor incarnait la culture au sens large. Abdou Diouf en avait le respect. Abdoulaye Wade en avait un complexe fondateur ». Mais, s’empresse-t-il de dire, « il nous laisse cependant deux infrastructures majeures : la Place du Souvenir et le Grand Théâtre. Ce dernier doit être protégé du folklore ambiant. Il doit être un lieu d’excellence, un lieu qui nourrit et forme l’esprit ». Selon lui, Me Wade leur a laissé une forte dotation du Fonds d’Aide à l’édition de près de 600 millions Fcfa que les acteurs culturels des pays africains et européens nous envient. « Je souhaite que le président Macky Sall en fasse un acquis dans le budget 2013, malgré la crise budgétaire où l’Etat vient forcément vers nous avec le sourire aux lèvres et l’argent au fin fond de la poche. Mais c’est pour la bonne cause au regard du désastre budgétaire laissé en héritage », a-t-il soutenu.
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