L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a présenté, vendredi, avec ‘’fierté’’ le bilan de son Fonds image qui a fiancé en moyenne une trentaine de projets cinématographiques du Sud dont vingt films et séries distingués à travers le monde.
Pour l’année 2018, le Fonds image de la Francophonie a soutenu en moyenne 33 films dont neuf longs métrages, sept documentaires, trois courts métrages et une série télévisée entre autres, selon Pierre Barrot, responsable des programmes cinéma et audiovisuel à l’OIF.
’’Nous avons fait avec beaucoup de fierté le bilan du Fonds image de la Francophonie (…). Nous avons pu appuyer des projets de qualité, créé un effet de levier pour certains et eu entre l’année dernière et cette année tous les prix, Etalon d’or au Fespaco, Prix du documentaire aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), etc’’ a indiqué Youma Fall, la directrice de la langue française, culture et diversité à l’OIF.
Pour elle, l’exposition de ces résultats vise à faire comprendre au public la nouvelle orientation du Fonds image de la Francophonie.
’’Nous n’avons pas réduit le nombre de projets à financer pour rien, nous avons réduit pour passer à la qualité et quitter le saupoudrage pour un appui structurant’’, a-t-elle expliqué lors d’un débat sur la chaine de fabrication de films en Afrique.
Le fonds image de la francophonie présidé par le cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh et qui appuie les cinémas francophones du Sud est passé depuis l’année dernière de 15 mille Euros à 70 mille Euros.
’’Nous avons orienté le fonds à partir de cette année en deux parties, nous continuons à accompagner la production et nous accompagnons aussi le développement. Nous continuions à accompagner les espaces de célébration de la cinématographie et je suis fière de voir la naissance des +Téranga awards+ à Dakar, a souligné la directrice.
L’Oif invite à la structuration du secteur pour un développement durable des cinémas du Sud.
’’Il faut que les professionnels se structurent. On ne peut pas être réalisateur, producteur, scénariste et consommateur, ce n’est pas possible, chacun doit faire son métier. Le réalisateur réalise et s’occupe du contenu de son œuvre culturelle et que le producteur va chercher de l’argent et s’occupe de l’économie du produit’’, a t-elle expliqué.
Pour elle, c’est dans la répartition des tâches et la complémentarité des actions que ’’nous pourrons arriver à faire du cinéma un métier et de l’économie de la créativité un acteur du développement durable’’.
L’Oif compte répondre à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Union européenne pour alimenter davantage son fonds image de la Francophonie afin de soutenir plus de projets, a fait savoir Youma Fall.
0 Commentaires
Participer à la Discussion