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Abou Sangaré, acteur non professionnel, a décroché le prix du Jury « un certain regard » pour son interprétation dans l’« Histoire de Souleymane », au Festival de Cannes. A 23 ans, il devient le premier Africain noir, né sur le continent, à recevoir un prix d’interprétation sur la Croisette.
Repris par LeQuotidien, le migrant, né en Guinée, ne boude pas son plaisir. «Content, parce que c’est une vie que je n’avais jamais vécue. Je suis fier oui à la fois du travail que j’ai effectué, mais aussi fier de mon réalisateur (Boris Lojkine) et son équipe…», savoure-t-il avant de raconter sa rencontre avec l’équipe du film.
Il explique que celle-ci a été facilitée par l’Association d’Amiens où il œuvre comme bénévole pour aider les autres sans-papiers. «Ils cherchaient un Guinéen, m’a dit le responsable avec qui j’ai des liens», dit-il. « C’est ainsi qu’il s’est retrouvé propulsé sur le pavé parisien au guidon d’un vélo de livreur Uber, surexploité parmi les ‘ubérisés’ précaire parmi les précaires du travail ‘informel’ qui enrichit le capitalisme digitalisé. Il entre alors dans la peau de Souleymane, héros malgré lui d’un implacable triller sociétal », décrit le journal.
Mécanicien de formation, Sangaré rêve d’exercer ce métier dans son pays d’accueil. Alors pourquoi le cinéma ? « J’aime ça depuis l’enfance. Sur le site de l’Association Carmen, on trouve même des vidéos que j’ai tournées à mon arrivée en France. Mais je n’avais jamais pensé devenir acteur. Mon rêve était de devenir mécanicien de poids lourds ou voitures, d’être au service des gens…», confie-t-il.
Le Guinéen a migré en France, à l’âge de 17 ans, bénéficiant du statut de mineur non accompagné auprès de l’Aide sociale de l’enfance. Après l’obtention de son Bac pro de mécanicien de poids lourds, il avait reçu la proposition d’un emploi assorti d’un CDI, mais la demande a été rejetée par l’Administration, faute d’un titre de séjour, rapporte le quotidien d’information.
Sa situation devrait vite changer, prédit LeQuotidien.
Repris par LeQuotidien, le migrant, né en Guinée, ne boude pas son plaisir. «Content, parce que c’est une vie que je n’avais jamais vécue. Je suis fier oui à la fois du travail que j’ai effectué, mais aussi fier de mon réalisateur (Boris Lojkine) et son équipe…», savoure-t-il avant de raconter sa rencontre avec l’équipe du film.
Il explique que celle-ci a été facilitée par l’Association d’Amiens où il œuvre comme bénévole pour aider les autres sans-papiers. «Ils cherchaient un Guinéen, m’a dit le responsable avec qui j’ai des liens», dit-il. « C’est ainsi qu’il s’est retrouvé propulsé sur le pavé parisien au guidon d’un vélo de livreur Uber, surexploité parmi les ‘ubérisés’ précaire parmi les précaires du travail ‘informel’ qui enrichit le capitalisme digitalisé. Il entre alors dans la peau de Souleymane, héros malgré lui d’un implacable triller sociétal », décrit le journal.
Mécanicien de formation, Sangaré rêve d’exercer ce métier dans son pays d’accueil. Alors pourquoi le cinéma ? « J’aime ça depuis l’enfance. Sur le site de l’Association Carmen, on trouve même des vidéos que j’ai tournées à mon arrivée en France. Mais je n’avais jamais pensé devenir acteur. Mon rêve était de devenir mécanicien de poids lourds ou voitures, d’être au service des gens…», confie-t-il.
Le Guinéen a migré en France, à l’âge de 17 ans, bénéficiant du statut de mineur non accompagné auprès de l’Aide sociale de l’enfance. Après l’obtention de son Bac pro de mécanicien de poids lourds, il avait reçu la proposition d’un emploi assorti d’un CDI, mais la demande a été rejetée par l’Administration, faute d’un titre de séjour, rapporte le quotidien d’information.
Sa situation devrait vite changer, prédit LeQuotidien.
3 Commentaires
Défenseur
En Mai, 2024 (06:57 AM)Pigeon Voyageur
En Mai, 2024 (09:03 AM)Que ce saut inattendu dans le cinéma lui ouvre grandement et à jamais les portes du bonheur.
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