Avec une quinzaine d’ouvrages publiés dont dix recueils de poésie, l’écrivain et poète Amadou Lamine Sall surprend à la fois par sa modestie et son humilité, et la beauté de ses textes, très appréciés du président Senghor.
« Mon œuvre poétique traduite en plusieurs langues est étudiée dans les lycées et universités, fait l’objet de thèses d’Etat et a obtenu des prix littéraires internationaux », renseigne l’auteur de Mante des aurores (1979), qui dans les colonnes de l’Observateur, exprime toute sa fierté à « participer au rayonnement et au respect du Sénégal de par le monde ».
A ses débuts, alors jugé « inapte à la poésie » par les Nouvelles Editions Africaines (NEA), Amadou Lamine Sall ne décourage pas. Il fera de ce rejet une motivation supplémentaire pour se consacrer à une passion, la poésie.
« Sédar a fini par dire de moi que j’étais le meilleur poète de ma génération, ce que je cherche chaque matin à mériter par le travail, la rigueur, la quête de l’excellence, la sentence de la critique », confie l’ancien élève du lycée Gaston Berger de Kaolack dans les années 68, très tôt confronté aux textes de Senghor, Césaire, Tchikaya U Tam’si, Jamal Amrani, entre autres références littéraires.
« L’amour sera toujours ce qui nous sauvera de l’animalité »
Si la société et ses travers constituent une source d’inspiration majeure pour Amadou Lamine Sall, les rêveries exprimées à travers sa poésie ne l’empêchent pas de garder les pieds sur terre. Interpelé qu’il est par « l’injustice et la pauvreté » dans le monde, révolté par « l’incivisme et l’impunité » monnaie courante dans son pays, le Sénégal. Le contemporain de Mariama Bâ se trouve sans voix devant « le manque insoutenable d’autorité et de vision de l’Union Africaine ». Autant de motifs d’indignation qui, dans ses écrits comme dans la vie courante, n’occultent en rien l’espoir de lendemains meilleurs. Comme lorsqu’il aborde un sujet récurrent dans ses œuvres, l’amour, qui « seul, a puissance de métamorphose », souffle-t-il. Mieux, « il porte notre avenir, il est l’orchestre de notre quête de bonheur sur terre. Il est ce qui nous fonde. Il sera toujours ce qui nous sauvera de l’animalité », rassure l’auteur de Mante des aurores, un ouvrage qui a valu à Amadou Lamine Sall les vives félicitations de Senghor, alors président.
11 Commentaires
Anti Francais
En Septembre, 2012 (12:54 PM)Ca Va Pas
En Septembre, 2012 (13:02 PM)YEN A QUI TUE PAR AMOUR A CAUSE D'UNE DECEPTION AMOUREUSE
UN FILS TUE SA MAMAN PARCE QU'IL EST JALOUX OU IL EST FRAPPE PAR L'OEDIPE.
On dit apres l'amour, c'est pas la guerre!
Damabakh
En Septembre, 2012 (13:03 PM)Africain221
En Septembre, 2012 (13:09 PM)Tiscali
En Septembre, 2012 (13:14 PM)Van Pamidon
En Septembre, 2012 (13:56 PM)Moi Van Pamidon
Peuls,
En Septembre, 2012 (14:10 PM)Francais
En Septembre, 2012 (14:33 PM)Famille
En Septembre, 2012 (15:05 PM)Klimac
En Septembre, 2012 (09:07 AM)X
En Septembre, 2012 (09:10 AM)Participer à la Discussion