Un concept nouveau inhérent à la régulation de la vie comme de la mort : la bioéthique. Dr Ibrahim Gueye qui vient de publier un ouvrage sur la question, montre et démontre, cas à l’appui, l’intérêt de cette discipline nouvelle. L’ouvrage a été présentée au public hier, au cours d’une conférence sur les normes de la bioéthique et l’Afrique, animés par l’auteur Ibrahim Gueye, le Magistrat Mame Gor Diouf et le journaliste-Publicitaire Amadou Diaw au Warc.
L’auteur part d’un constat qui est que « La bioéthique est une notion qui dépasse les frontières ». Et pour lui, « C’est ce qui justement, amène chaque Etat et chaque région à jouer sa partition et c’est ce qui justifie aussi l’intérêt de mettre en exergue ce que l’Afrique a, à proposer dans ce domaine. »
Pour définir la notion, il remonte loin dans le temps et les différentes phases évolutives de l’humanité. L’être humain dit-il est assurément méritant pour avoir réussi à atteindre aujourd’hui, un niveau de développement qui passe lui permettre de dompter la nature pour bien vivre sur terre et même pour parfois les rêves les plus fous parce que les plus inimaginables, il y a quelques années encore. Au grand bonheur de tous, ces avancées des sciences ont permis de développer des moyens technologiques qui ont convaincu que l’être humain était capable de façonner le monde à sa manière. Dans tous les domaines, les progrès de la science sont manifestes. L’essor que nous connaissons aujourd’hui est visible dans le domaine des technologies qu’elles soient électroniques, civiles, nucléaires ou encore médicales. Le domaine dont l’évolution touche directement l’être humain et qui, partant, suscite le plus d’espoir, suscite aussi, hélas, le plus d’appréhensions parce qu’il encourage aussi le plus de fantasmes. Très vite l’humanité s’est rendu compte que ce qui fait sa joie peut aussi faire son malheur, ce qui fait sa force peut aussi faire sa faiblesse, que les sciences de la vie, du moins leur application, n’ont pas que de bons côtés, et que comme dans toute choses, il est impératif de s’entourer de garde-fous afin que l’homme puisse limiter la science. Ces limites que les hommes entendent se fixer eux-mêmes ont pour nom éthique. Appliquées aux sciences du vivant, on l’a de plus en plus appelé bioéthique ».
On voit donc, en suivant l’auteur que la bioéthique est indispensable pour réguler notre société qui évolue dans tous les domaines, à la vitesse d’un TGV. Il en est par exemple, du domaine médical, du respect de l’embryon. Respect variant, selon les conceptions en relation avec ce sujet, en Afrique. Concrètement, l’auteur s’interroge si le fœtus est un être humain et apporte plusieurs réponses. D’abord pour certaines croyances, on considère qu’avant la naissance, le fœtus n’est pas un être humain et que c’est à la naissance seulement qu’on parle de lui comme un homme. Ensuite pour les partisans de la thèse selon laquelle le fœtus est un être humain, des précisions sont données concernant le moment où cette identité humaine est reconnue. Plus loin, il étale les forces et faiblesses de la déclaration sur la bioéthique de 1996 non sans en appeler à une convention africaine sur la bioéthique et les droits de la personne humaine.
Notons au passage que l’auteur, Ibrahim Gueye est docteur en Droit de l’université Paris-Est Créteil et titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en Droit de la bioéthique.
14 Commentaires
Mg
En Mai, 2013 (16:21 PM)Babs
En Mai, 2013 (17:58 PM)"Concrètement, l’auteur s’interroge si le fœtus est un être humain et apporte plusieurs réponses. D’abord pour certaines croyances, on considère qu’avant la naissance, le fœtus n’est pas un être humain et que c’est à la naissance seulement qu’on parle de lui comme un homme. Ensuite pour les partisans de la thèse selon laquelle le fœtus est un être humain, des précisions sont données concernant le moment où cette identité humaine est reconnue. Plus loin, il étale les forces et faiblesses de la déclaration sur la bioéthique de 1996 non sans en appeler à une convention africaine sur la bioéthique et les droits de la personne humaine.
Et le debat commence. Le grand rendez-vous doit inviter ce Mr. Gueye
Cokel
En Mai, 2013 (18:25 PM)Mellou
En Mai, 2013 (18:28 PM)Apparemment l'auteur doit etre trés cultivé. certainement il a usé ses culottes sur les bancs de la fac. Mais je suis tout a fait daccord avec lui
Layediatta Londres
En Mai, 2013 (20:33 PM)Kliklak
En Mai, 2013 (20:50 PM)Footbabs
En Mai, 2013 (21:38 PM)Le Sénégal é fier d vous
Ibrahima Sokhna
En Mai, 2013 (22:50 PM)Assietou Tall
En Mai, 2013 (01:02 AM)Xéméss Morangis
En Mai, 2013 (16:03 PM)Ibou Gueye
En Mai, 2013 (21:58 PM)Marie Christine
En Mai, 2013 (23:48 PM)Félicitation Docteur
Voila un exemple patent de cadres africains réfléchis et innovateur
J'aimerai avoir les coordonnés de monsieur GUEYE s'il vous plait urgemment!
Modou Faye
En Mai, 2013 (23:52 PM)Mouride Ndiaye
En Mai, 2013 (23:59 PM)Participer à la Discussion